La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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CINE André Lefaur dans Les dégourdis de la IIe M. le Président du Conseil, de bien vouloir nous accorder de toute urgence une audience, au cours de laquelle nous aurons l'honneur de vous soumettre les solutions qui peuvent être envisagées en vue de permettre une application rationnelle de la loi de 40 heures à nos catégories professionnelles. Nous nous permettons d'insister sur l'urgence de cette demande d'audience, en raison du désir très légitime de nos producteurs et de leur personnel, de ne pas se trouver régis, par suite de ce qui ne peut être qu'une erreur administrative qu'explique la complexité de la tâche des Services du Ministère du Travail, par des dispositions qui, si elles peuvent donner satisfaction à l'Industrie du Livre, ne tiennent aucun compte des besoins propres de l'Industrie de la production des films. A la présente lettre intervient, pour y donner son acquiescement, la Chambre Syndicale des Producteurs Français de Films, avec cette réserve, toutefois, que cette Chambre Syndicale a été convoquée pour prendre part à la commission mixte de l'Industrie du Livre où elle a pu constater comme la Chambre Syndicale des Industries Techniques de la Cinématographie (studios) que le personnel de la production de filins n'était pas représenté à cette commission. Nous vous prions, M. le Président du Conseil, de bien vouloir faire droit, dans le plus bref délai, à notre requête et d'agréer. l'assurance de notre haute considération. Chambre Syndicale des Producteurs Français de Films Le 'Président : MARCEL VANDAL Chambre Syndicale Française de la Production de Films Le 'Président de la 'Délégation 'Patronale : GEORGES LOURAU FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ A propos des 40 heures Le Cinéma Français est une Profession très complexe Le décret paru au Jour nul Officiel du 31 décembre 1935 a rangé le Cinéma dans les Industries du Livre. Ce décret était, parait-il, basé sur une nomenclature des professions rédigée sous Napoléon 1'' et codifiée sous Napoléon III. En vertu de ce décret, le Syndical Général des Travailleurs du Film (C.G.T., Groupe Jarville rattaché aux industries chimiques), vient de saisir la Chambre Syndicale des Industries Techniques qui représente les studios, de l'application de ia Loi de 40 heures à partir du 1" février prochain. Mon mandat est impératif, déclare M. Jarville, comme dans les industries du Livre nous ferons cinq jours à huit heures. Repos les samedis et dimanches. Système incompatible avec notre industrie, rétorquent les ouvriers et techniciens qui connaissent les difficultés et les besoins du métier. — Système qui handicapera sérieusement la production française, (lisent les producteurs. — Système qui, seul, à nos studios, coûtera 52 fois 60.000 francs, répond M. Nadal, et qui ne fera pas engager un ouvrier de plus. — Il faut travailler par roulement, déclare en outre M. Nadal. — Pas du tout, s'écrie le délégué. Quant aux ouvriers, ils sont indécis. Ils ne comprennent plus très bien. Les uns sont inscrits dans le Groupe Jarville, aux Industries Chimiques. Mais la grande majorité du personnel de la production est inscrite à la Fédération des Artisans Français du Film qui vient de se ranger dans le cadre de la C.G.T., dans le Groupe du Spectacle dirigé par M. Cé bron, animé d'un excellent esprit syndicaliste et jouissant d'une grande autorité. Or, il existe un accord relatif à l'application de la Loi de 40 heures dans le Cinéma : c'est celui qui est intervenu entre les Chambres Syndicales de la Production du Film et la Fédération des Artisans Français du Film. C'est en vertu de cet accord que, à la date du 1e' octobre 1930, les organisations patronales comme l'organisation ouvrière ont communiqué au Ministère du Travail leur point de vue commun. Dans la journée de vendredi et pendant les jours qui vont suivre, les pourparlers vont avoir lieu. Les Syndicats Patronaux ont demandé à être entendus par le Président du Conseil. Tout le inonde est d'accord pour instituer la Loi de 40 heures dans la production mais, il faut que cette institution se fasse, comme en Amérique, d'une manière intelligente, permettant à la production française de poursuivre son développement. Pour cela il faudra, évidemment, que l'on comprenne en haut lieu que le Cinéma est une profession bien à part, qu'il est impossible d'assimiler à aucune autre. Le Cinéma est peut-être la profession la plus complexe qui soit, elle compte plus de 75 corps de métier. Pour cette raison, l'application d'une Loi aussi importante que celle des 40 heures, exige chez nous une étude plus approfondie que partout ailleurs. Elle exige également, de la part de ceux qui discutent, une parfaite connaissance de toute l'industrie de même qu'un grand désir de servir notre métier. M. Colin-Reval. Le Gouvernement Belge vient d'accorder une détaxe appréciable aux salles de cinéma Le Moniteur Belge du 7 janvier 1937 pu Voici à titre de comparaison l'ancien ba blie un arrêté royal du 31 décembre 1930, rème des taxes en Belgique. Pour les places ne dépassant pas 4 fr. : 5,40 %. Pour les places ne dépassant pas 5 fr : 8,10 9c. Pour les places ne dépassant pas 8 fr. : 14,50 %. Pour les places ne dépassant pas 12 fr. : 18,60 %, Pour les places supérieures à 12 fr. : 23,25 %. déterminant le nouveau barème de la Taxe sur les Spectacles et divertissements avec projections cinématographiques. L'article premier de cet arrêté est rédigé comme suit : Spectacles ou divertissements avec projections cinématographiques. Receltes afférentes aux places : dont le prix ne dépasse pas 4 francs, 4 % ; dont le prix dépasse 4 fr. mais non 5 fr., 6 %; dont le prix dépasse 5 fr. mais non 8 fr., 10 %; dont le prix dépasse 8 fr. mais non 12 fr., 12 %; dont le prix dépasse 12 francs, 15 %; Recettes afférentes aux consommations, 10 ',. Art. 2. — Notre Ministre des Finances est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui s'appliquera aux recettes imposables faites à partir du 1er janvier 1937. . UN FILM DE .-i r\V BERNARD-ROLAND Jf.% JM w larVi DISTRIBUTION: r LES FILMS MARCEL PACNOL