La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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Lorraine (G) Documentaire : Louis Cuny. Musique : Henri Casadessus. Commentaire : Lécaidre Vaillat. Opérateur : Jean Lehêrissey. Son : R. C. A. Edition : Filins J. de Cavaignac. La Lorraine revit ici, avec ses paysages familiers, ses belles collines où souille l'esprit Barrésien, ses sites industriels de hauts-fourneaux et de forges haletantes. On admire les Vosges enneigées ou verdoyantes au creux desquelles s'illuminent les lacs. La Lorraine tout entière vit dans ce joli film réalisé par Louis Cuny, et doté d'une parfaite photographie d'un as du documentaire : Jean Lehêrissey. Le film est fort intelligemment composé. Il a de la diversité dans son moulage, el sait metIre en valeur la richesse minière, naturelle et artistique de celte splendide province. En clôture, Metz, clé des Marches de l'Est, citadelle de la frontière, termine le film en posant un point d'interrogation. Lorraine est notablement le meilleur film de Louis Cuny. Son intérêt est à la fois artistique et national. Carillons (G) Production : C. E. P. Réalisation : Henri Storck. Edition : Films J. de Cavaignac. Un jeune metteur en scène belge : Henri Storck s'est intéressé aux mélodieux carillons de son pays, et a tourné pour nous, ce court documentaire sur l'art du carillon, et, faisant mieux, nous a initiés aux secrets des grands carillonneurs, tel Jef Denyn à Malines qui a rendu célèbre son carillon, et redonné le nom d'art au Carillon. L'enregistrement du son des cloches est excellent et pur, et ce film instructif est baigné de musique grave et harmonieuse. Junie Astor et Pierre blanchar dans une scène du Coupable, film de Raymond Bernard qui remporte actuellement un immense succès, très mérité d'ailleurs, à l'Olympia. L lie enchantée (G) (Bâli) Montage : de Louis Cuny. Musique : de Michel Lénine. Edition : Filins J. de Cavaignac. Des voyageurs sont allés dans ce paradis terrestre qu'est l'Ile Bah, l'île aux seins nus, où les femmes vivent le torse nu et les cheveux fleuris. On assiste à la vie patriarcale de celte île où les indigènes ont des mœurs douces. Les hommes chassent et jouent, les femmes travaillent aux poteries, tissages de belle qualité, cuisinent ou récoltent le riz dans les immenses rizières du pays. Les danses ont été filmées dans leurs plus délicates ligures, et l'œuvre se termine par la cérémonie de la crémation, dont la somptuosité nous fait regretter que le film ne soit pas tourné en couleurs. Ung adorable musique de Michel Levine transpose, en les recréant, les rythmes de la musique bâlinaise. Le canal des Deux Mers Film court de vulgarisation (G) Edition : Filins J. de Cavaignac. Conçu à la manière des célèbres Trois Minutes d'Atlantic Films, ce bref, succinct et complet petit film instructif nous apprend, en les commentant, les différents aspects d'un problème d'utilité publique. Le Canal des Deux Mers. Déjà rêvé au MoyenAge, entrepris par Louis XIV ou plutôt par Riquet sur proposition de Colbert, el dont l'existence (Canal du Languedoc) est aujourd'hui insuffisante, va se doubler, peut-être, d'un nouveau Canal (les Deux-Mers, large et profond partant de Bordeaux pour rejoindre la Nouvelle. Ce trait d'union entre l'Atlantique et la Méditerranée servirait à nos flottes, et rendrait à la France le service incomparable et l'économie de temps et d'argent que Panama rend aux Etats 17 Texas Rangers La légion des damnés Comédie dramatique doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : King Vidor. Interprétation : Fred Mac Mur rag, Jack Oakie, Joan Parker, Lloyd Nolan. Doubleurs : Jean Davry, Robert Dalban, Yvonne Dubois, Ger bel. Production : Paramount. Edition : Paramount. Au fur et à mesure (pie ie cinéma faisait un pas vers le progrès, il s'éloignait davantage des Héros et des lieux de ses premiers exploits. Le souvenir des chevauchées magnifiques sous ie ciel clair du Far-West, de la fui le du cow-boy chevaleresque contre l'indien félon, s'estompait. Mais voilà qu'aujourd'hui, grâce à King Vidor. tout ce passé ressuscite dans Texas Rangers, la Légion des Damnés. Trois bandits : Jim, Walhoo el Sam rançonnent les diligences, volent le bétail. Surpris un soir par les Rangers, ils se séparent dans leur fuite. A bout de ressources, Jim et Walhoo s'engagent dans leurs rangs pour rétablir l'ordre et la sécurité dans les Etats de l'Ouest, proie des Indiens et des bandits. Sam continue seul son brigandage et terrorise la contrée. Inévitablement, Jim, comme meilleur Ranger, doit capturer Sam. Fidèle à l'amitié, il refuse d'abord. Mais un jour, le cheval de Walhoo rentre au camp portant son maître tué par Sam. Jim, poursuit alors Sam qu'il tuera. C'est un très beau film large el aéré. Quel plaisir de revoir les cow-boys dans la pampa. Les bandes d'Indiens fuyant sous les coups de feu des Rangers victorieux. Fred Mac Murray était tout désigné pour le rôle de Jim. Jack Oakie donne la note pittoresque, c'est un de ses meilleurs rôles. Immense façade du Marignan Pathé réalisée par Les Films Sonores Tobis pour l'exclusiv.té du film de Sacha Guitry Faisons un rêve.