La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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rXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl C6!\E FI RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L'ACTIVITE SYNDICALE " Travail Méthodique, Rapide et Silencieux de la Confédération Nous avons donné à plusieurs reprises dans ces colonnes des aperçus de diverses questions soulevées, soit par l'application des lois nouvelles à notre industrie, si particulière; soit par l'organisation du « groupe de tête » dont le Comité National Economique nojs a demandé la formation; soit encore par les aménagements que la situation économique nouvelle exige. De courts articles, ou l'insertion de communiqués envoyés aux adhérents, ne donnent pas une idée nette de l'activité très grande de nos groupements syndicaux réunis dans le cadre de la Confédération Générale de la Cinématographie. Depuis les grèves de Juin, ils n'ont cessé de travailler pour le bien de la communauté cinématographique. Un tour d'horizon s'impose. Faisons-le. LES COLLECTIFS. Pour l'aménagement des lois nouvelles, l'établissement des contrats collectifs, qui exige, on le sait, des contacts longs et fréquents entre les groupements patronaux, ouvriers, et le Ministère du Travail, est en bonne voie. Le collectif de la distribution et celui de l'industrie technique sont réglés. Celui de l'exploitation est établi. Celui de la production est encore à l'étude, ce qu'explique l'extrême complexité du problème, beaucoup plus artisanal qu'ouvrier. LES 40 HEURES. L'application de la semaine de 40 heures est la question du jour, puisque certains groupements ouvriers veulent que le Cinéma suive les règles du Livre, qui applique les 40 heures le 1" février. On en discute ac'uellement. Nous croyons savoir que l'attention la plus sérieuse est portée à cette discussion par la Confédération, car elle est pour la production, chacun s'en rend compte, une question de vie ou de mort. LA TAXE DE 6 % Un autre problème, que soulèvent les lois récentes de finances, est la taxe de 6 % à la production qui doit remplacer, pour la plupart des activités industrielles, le 2 % sur le chiffre d'affaires, dont la cascade commerciale a paru au Législateur paralysante peur l'activité du Pays. Appliquée à la production cinématographique cette taxe serait écrasante. Il est évident qu'elle réduirait dans de fortes proportions la réalisation des films nationaux. Enfin, supprimerait-elle la taxe d'Etac, le Droit des Pauvres, qui sont encore une taxe sur le chiffre d'affaires, et de forte proportion. La Confédération assure sur ce point comme sur les problèmes du travail un contact de tous les jours, et depuis six mois. Son activité, quant à la concentration, à l'aménagement de l'industrie même, n'est pas moins importante, pour silencieuse qu'elle soit. LES CONTACTS INTERSYNDICAUX. En dehors de sa constitution même, qui a matérialisé une enten e générale et définitive entre les diverses Chambres Syndicales et les Syndicats patronaux de toutes les branches du métier, la Confédération a obtenu des résultats d'entente très importants. LA CAISSE CENTRALE L'établissement du projet et des statuts de la « Caisse Centrale de la Cinématographie », qui por1 e aide à la production et à la distribution, est une institution d'ordre très importante pour l'avenir de ces deux branches, en liaison avec l'exploitation et les organismes financiers de l'industrie. LE PRIX DES PLACES. La détermination syndicale des prix de base des salles, dont nous avons rendu compte, et qui rend un service énorme à tout 1« monde, exploitation en tête, est un événement qui fait date e": garantit un meilleur avenir dans la période d'adaptation économique que nous vivons. LA GARANTIE DES SALAIRES L'attention de la Confédération s'est portée sur "a question du règle Gabriel Signoret a fait une belle créaio da^ le granp film français Le Coupable ment des sommes dues à leurs collaborateurs par des entreprises de production. On se souviei*; des campagnes de presse menées à ce sujet à diverses reprises, et qui portaient une suspicion déplorable sur la moralité du métier. Une enquête très serrée a été faite, prenant ses bases sur les plaintes mêmes des artistes, auteurs, techniciens qui avaient pu être victimes de pareils procédés. Cette enquête a révélé que les faits avaient été fort exagérés. Cependant, dès à présent, et pour éviter que des manquements puissent se produire à l'avenir, 1 La Confédération a prévu les moyens de garantie assurant les paiements des collaborateurs de la production. 2° A ouvert un service juridique, qui prendra toutes mesures pour intervenir contre des agissements contraires à la moralité professionnelle. Des mesures corporatives contraindront et élimineront du métier les gens de mauvaise foi. Ajoutons que l'enquête a confirmé qu'aucun manquement n'avait été le fait d'un adhérent des Chambres Syndicales. LE CONGRES DE 1937 La préparation du Congrès de 1937, en pleine activité maintenant, vient consacrer cet esprit arden': et dévoué au bien commun qui anime les personnalités de tête de la Confédération A PARTIR DU PROCHAIN NUMERO, "LA CINfCTOGRAPHIE FRANÇAISE" PARAITRA LE VENDREDI