La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE TR R/\PH1E SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Jacques Varennes et [Alexandre Rignault dans La Tour de Nesle Générale de la Cinématographie, laauelle veut faire, de notre manifestation internationale de 1937, un symbole de la puissance nouvelle du Cinéma Français. LE GROUPE PATRONAL DU CINEMA Dans le même ordre de réalisation, la Confédération a obenu la constitution, au sein de la Confédération Générale du Patronat Français, organe national, du Groupe du Cinéma. La C. G. P. comprend 31 groupes, qui représentent la totalité des branches économiques du pays. Le Groupe du Cinéma est l'un d'eux, groupe autonome, N" 21, et l'on apercevra l'importance morale de cette consécration de notre industrie. Le Cinéma Français est maintenant à sa place parmi les autres activités nationales. C'est à la Confédération, née de la bonne volonté et de l'union de tous, que ces résultats, matériels et spirituels, actuels et futurs, sont dus. Il faut s'en rendre compte, ©; non seulement y applaudir, mais y participer. Chacun de nous a sa place, et sa tâche à accomplir, à la Confédération. P.-A. HARLÉ. Le décret Mandel, instituant une taxe radiophonique, appliquée par la Municipalité de Xice, a permis de ramener le taux du Droit des Pauvres, sur les salles niçoises, de 10 '; à 7,25 %. VU. R. S. S. envisagerait l'Achat de Trois Films Français En 1936, la France a importé 14 films soviétiques. Pendant cette même année l'U.R.S.S. n'a importé, à notre connaissance, aucun film français. Cette collaboration à sens unique a inquiété bien des esprits et au cours des jours derniers cette inquiétude a transpiré dans plusieurs articles parus dans la presse. Dans une lettre que nous trouvons dans les colonnes de « L'Action Cinématographique », M. Georges Caurier, directeur général de l'Office Cinématographique International, nous apporte quelques apaisements à ce sujet. En voici les passages essentiels : Dans les accords que l'O.C.I. a passé avec Soyazintorgkino organisme centralisant toute l'importation et l'exportation cinématographique de l'U.R.S.S. - pour la distribution en France de la production soviétique 1930-1937, nous avons demandé qu'on envisage en même temps la question de l'importation en U.R.S.S. des films français. Je suis heureux de vous dire que nous avons été non seulement compris, mais qu'on nous a déclaré que cette question était depuis longtemps dans l'esprit même de la Direction du cinéma soviétique. Si VU.R.S.S. désire des films français et s'il g a des difficultés à ce qu'elle puisse en distribuer chez elle, nous croyons pouvoir vous en donner quelques raisons : 1" Certains films produits en France choquent quelquefois l'idéologie du peuple soviétique. 2° L'U.R.S.S. ne peut pas acheter de films où il y a trop de dialogues ou trop de textes. Et M. Georges Caurier termine son intéressante lettre en demandant aux producteurs français de travailler davantage en liaison avec les techniciens de l'U.R.S.S. Quant à nous, nous savons que la plus grosse difficulté pour faire pénétrer nos films en U.R.S.S. réside dans l'incompréhension totale de nos mœurs en Russie. Les films les plus dramatiques peuvent être considérés là-bas comme des comédies burlesques. Cependant, nous pensons qu'en 1936, la France a produit plusieurs films qui peuvent parfaitement convenir au marché russe qui projette d'aillieurs de nombreux films américains. En attendant, M. Louis Aubert vient d'accepter de présider le comité français qui organisera des conférences permettant aux cinéastes des deux pays de se mieux connaître et de faciliter les échanges réciproques de films. * * * En dernière heure, nous apprenons de bonne source que l'U. R. S. S. envisagerait l'achat de trois films français. Excellente nouvelle que nous espérons voir se réaliser. La Taxe de 6 o/o Le Journal officiel du 28 Janvier a publié le texte de la loi instituant à partir du 1 février la taxe de 6 à la production. Les Syndicats patronaux se trouvent actuellement en discussions avec les Pouvoirs Publics pour déterminer les conditions d'application des nouveaux décrets à notre métier déjà lourdement taxé. De retour des Etats-Unis, Isidore Ostrer po$e le problème de la production britannique « SI NOUS NE POUVONS COMPTER SUR LE MARCHE AMERICAIN, NOUS CESSERONS LA PRODUCTION ». L'AMICALE DES REPRESENTANTS vous rappelle que sa f GRANDE FETE ANNUELLE aura lieu le MERCREDI 3 FÉVRIER 1937 dans les Salons du PALAIS D'ORSAY GRAND BAL DE NUIT A 22 HEURES VRIX DE LA CARTE : BANQUET (donnant droit au bal) 65 francs B/\L '5 francs Le Chef de Gaumont British, Isidore Ostrer, qui vient de rentrer des Etats-Unis, a fait de graves déclarations, qui confirment bien nos articles de ces dernières semaines sur la crise de la production anglaise. « La production cinématographique anglaise ne peut vivre sans l'apport de tous les marchés de langue anglaise, les EtatsUnis compris. « A l'heure actuelle les Producteurs d'Hollywood perdraient de l'argent s'ils n'avaient pas le milliard de francs que leur rapporte annuellement le marché anglais. « Une réciprocité est nécessaire, et les producteurs anglais doivent recevoir un revenu important du marché américain. « Sinon il vaut mieux arrêter immédiatement la production anglaise, et en ce qui concerne Gaumont British, nous sommes prêts à le faire. « Une décision à ce sujet sera prise avant un mois. « Le Gouvernement, s'il veut sauver les producteurs anglais, doit obliger les Américains à acheter, et à distribuer chez eux, des films britanniques. » Tel est l'essentiel de ces déclarations qui ont fait grand bruit et sur lesquelles nous reviendrons. — Pierre Autre.