La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cirvr RAPHIt "SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ rr Le Plan de la CCI préconise la Nationalisation totale du Cinéma M. Robert Jarville, secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de l'Industrie du Film, vient de donner connaissance, dans le journal de la C. G. T. Le Peuple, d'un plan de création d'un cinéma national. Ce plan est tracé en lignes générales, ne précisant que certains objectifs d'action, en les plaçant dans le cadre du Plan de nationalisation de la C. G. T., dont font partie les Travailleurs de l'Industrie du Film. Il prévoit : 1° la nationalisation des moyens de production, par le rachat par l'Etat, payable en plusieurs annuités, des laboratoires et des studios. Une usine nouvelle serait construite pour la fabrication de la pellicule, hors de la sujétion de KodakPathé. 2" la création d'une production nationalisée, grâce à un crédit annuel d'Etat. Cette production nouvelle réaliserait des œuvres exprimant les aspirations réelles du peuple, ainsi que des films de recherches desquels naîtrait une nouvelle écriture de l'écran. Pour leur importance considérable dans la vie politique du pays, les cinq journaux d'actualités devraient être nationalisés dans leur totalité. 3" le contrôle de la production privée, par une censure préalable des scenarii. Les studios et laboratoires ne seraient concédés à l'entrepreneur privé qu'après ce visa préalable. 4" le contrôle de la distribution, par la création d'un organisme contrôlé de vente à l'étranger et de distribution en France qui, par les services qu'il rendrait, devrait rapidement se substituer à l'initiative privée. 5" le contrôle de l'exploitation des films porterait non seulement sur les recettes des Cinémas, mais sur les conditions de programmation et de lancement des films, etc.. Il découlerait de source de la création d'un organisme officiel de diffusion. 6° un institut d'Etat de la Technique indépendant de toute organisation existante, destiné à la formation de cadres experts de la production et au perfectionnement de ceux existants. Des bourses d'étude permettraient aux élèves d'effectuer des stages dans la réalisation des productions nationalisées. Un Conseil de gestion, formé de représentants des producteurs, c'est-à-dire des ouvriers et des techniciens, de représentants des consommateurs (Ciné-Liberté, Mai 36), et enfin de représentants de la collectivité, choisis par le pouvoir politique, assumerait l'administration à l'échelle industrielle, c'est-à-dire en contrôlant l'ensemble des entreprises. Pour la période transitoire, le plan prévoit la nationalisation immédiate de G.F.F.A. et de Pathé-Cinéma, avec contrôle immédiat par le Comité de gestion et application dans ces entreprises des six points ci-dessus exposés. La divulgation de ce plan, émanant d'un syndicat fort en vue à la C. G. T., a vivement ému les milieux parisiens de l'industrie. Cette impression semble être justifiée par le préambule du plan, dans lequel il est dit que « c'est en soustrayant l'industrie du film aux mains de ses maîtres actuels, qu'on la sauvera. » L'UIS.S. achètera trois films français Notre information publiée il y a un mois, d'après laquelle l'U. R. S. S. s'apprête à acheter trois films français, se confirme. M. Georges Caurier, Directeur Général de l'O. C. I., nous apprend, en effet, que Soyuzintorgkino de Moscou, envisage l'achat de trois films français avant le premier mai prochain. Nous croyons savoir que le film « Hélène » sera l'un de ces trois films. Rappelons que jusqu'à ce jour, très peu de films français — trois ou quatre à peine — ont été projetés en U. R. S. S., dont » Le Dernier Milliardaire » et « Pension Mimosas ». ■ On vient de présenter à New York L'Homme de nulle part et La Tendre Ennemie. ■ Un Grand Amour de Beethoven a été acquis pour l'U.S.A. puur M. Kraska, directeur du Théâtre de Boston. ■ Club de Femmes a également été vendu pour l'Amérique, grâce à France-Amérique Film (Tapernoux). Cohésion des Industriels devant les problèmes de l'heure Déclarations de M. Chollat, Président des Industries Techniques AVIS La Société de Production et d'Exploitation du film « Un Carnet de Bal », avenue Rachel, désireuse de couper court aux bruits que font courir deux loueurs importants de la place informe qu'elle a confié aux Films Vog la distribution du film « Un Carnet de Bal » pour la Grande Région Parisienne et l'Alsace Lorraine. M. Julien Duvivier donnera irrévocablement le 20 mars son premier tour de manivelle. M. Chollat Les industriels, dans M. Chollat, président delà Chambre Synd i c a 1 c des Ind u s t r i e s Techniques de la cinématograp hi e a bien voulu nous exposer quelquesunes de ses idées sur plu sieurs questions à l'ordre du jour. 1°) Au sujet de l'Exposition d e 1937. — Tout d'abord cette question de la participation des industries techniques du film le préoccupe au premier chef, l'ensemble, sont maintenant organisés; il faut que cette organisation appai isse extérieurement aux yeux de tous. I 'exposition doit être une manifestation diésion des industriels et des autres es de la cinématogra phie; et c'esl c ictère qui doit frapper le public de prime abord; ce qui n'exclut en rien d'ailleurs les initiatives particulières. Il faut montrer que l'industrie du cinéma est une chose cohérente et non plus anarchique. 2") Questions confédérales Organisa tion du crédit cinématographique. — Le point de vue des industriels techniciens dans tout leur ensemble est qu'il est nécessaire d'avoir une bonne organisation du crédit cinématographique. Le rôle de l'industriel n'est pas et ne doit pas être un rôle de banquier. La réorganisation du crédit doit comprendre deux phases : Un premier organisme, la Caisse Centrale de la Cinématographie doit avoir un rôle fiduciaire, un rôle de contrôle et un rôle de répartition des fonds; c'est le premier acte dans la réorganisation du crédit. Le deuxième acte sera l'organisation d'assurances contrôlées par la corporation. Il faudra décider les compagnies d'assurances à créer une assurance cinéma. Celle-ci devra comprendre trois branches : a) L'assurance pour la bonne fin du film. Le producteur sera assuré de terminer son film; si les prévisions budgétaires sont dépassées de 100.000 ou 200.000 francs il sera certain de ne pa? échouer au port.