La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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10 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIlNEMmO&RAPHIE Deux arrangements de la façade du Forum de Nice que dirige, avec la compétence que l'on connaît, M. Gros. Cette salle est programmée par M. Willemsen, Président de la Fédération des Directeurs de Spectacles des Alpes-Maritimes. b) L'assurance pour la bonne fin financière. Cette branche joue non plus vis-à-vis du producteur, mais du bailleur de fonds. c) Le film étant terminé, le producteur se fait avancer de l'argent sur le film. L'assurance garantit que le remboursement sera eifectué au banquier. Ce n'est que corporativement qu'on peut prendre des assurances saines. Ce fonds d'assurances sera régi partie par les compagnies d'assurances et partie par la corporation. Nous reviendrons ultérieurement sur !e rôle que M. Chollat souhaiterait voir jouer à l'Etat dans cette question. 3") Questions d'ordre social. — « Nuls plus que les industriels, poursuit M. Chollat, n'ont le souci de l'intérêt des ouvriers. Mais il ne faut pas considérer dans cette question le côté agrément de ces derniers, point de vue un peu primaire et naïf (la pèche à la ligne du samedi...). Les patrons doivent tenir compte des intérêts d'une industrie en difficultés. Nous sommes obligés d'exprimer le regret que nous avons de ne pas trouver dans les organisations ouvrières une meilleure compréhension du rôle de collaborateurs qui devrait être le leur, et de ce que certainement les ouvriers n'ont pas su, comme dans certaines autres industries, choisir pour les représenter les meilleurs d'entre eux. Nous avons toujours eu le souci et la préoccupation d'assurer le progrès en ce qui concerne l'amélioration du sort de l'ouvrier, en même temps que celui qui résulte de la continuation du rythme indispensable de nos usines et de nos ateliers; nous pensons y être arrivés et nous persévérerons dans le même esprit pour l'application de la loi de 40 heures, tout en regrettant vivement que le désordre dans lequel ces questions sont traitées au Ministère du Travail n'ait pas permis d'en faire une étude rationnelle dans îe calme et en profitant de l'expérience du personnel ministériel spécialisé dans ces questions. Nous regrettons que notre industrie ait à subir des pertes qui résultent des erreurs accomplies à ce ministère et nous souhaiterions une meilleure compréhension du rôle important de l'industrie cinématographique. En dehors des quelques milliers d'ouvriers qu'elle emploie, celle-ci, de par son influence culturelle et sociale, occupe une place prédominante qui ne peut se mesurer à l'aide des seules statistiques. D'ailleurs le cinéma est appelé à un développement considérable; nous n'avons encore effleuré qu'une partie infime du champ à explorer; nous n'en sommes qu'au cinéma spectaculaire; l'éducation, la distraction dans les campagnes, la propagande, la publicité, le journal même sont appelés, tout au moins partiellement, dari|S un avenir que je veux croire proche, à être du domaine du cinéma. Que ce soit par l'adoption de formats réduits, par l'abaissement du prix de la pellicule ou par la suppression de l'usure de celle-ci, ce sera en un mot par l'abaissement du prix de revient que le cinéma assurera son développement qui n'aura de comparable alors que celui de l'imprimerie. Il faut faire confiance, dans cette lutte, aux techniciens français pour reprendre la première place qu'ils ont toujours tenue jusqu'à la guerre. » J. Turquan. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Gala des films Soviétiques à r Ariislic Jeudi 18 février, l'Artistic Cinéma, rue de Douai, a inauguré une formule nouvelle par une soirée qui réunissait de nombreuses personnalités politiques et littéraires. Nous avons, en effet, noté la présence de M. Potemkine, Ambassadeur de l'U.R.S.S. en France; de M Spinasse, Ministre de l'Economie Nationale; de M. Pierre Cot, Ministre de l'Air; de M. Tasso, Ministre de la Marine marchande; de Mme Suzanne Lacore, Sous-Secrétaire d'Etat à l'Enfance; de M. Jules Julien, Sous-Secrétaire d'Etat à l'Enseignement Technique; de M. Jean Perrin, Sous-Secrétaire d'Etat aux Recherches scientifiques; de M. Paul Ramadier, Sous-Secrétaire d'Etat aux Mines; de MM. Marcel Cachin, sénateur de la Seine, Directeur de l'Humanité; Vaillant-Couturier, député, rédacteur en chef de l'Humanité; Paul Léon, Membre de l'Institut, Commissaire généraladjoint de l'Exoosition 1937 A la corbeille, nous avons remarqué MM. Jacques Duclos, Vice-Président de la Chambre, Henri Bélanger, Ambassadeur de France, Président de la Commission des Affaires extérieures du Sénat; Campinchi, Président du groupe radical; M. Coulet, délégué administratif de la Cité Universitaire; Jammy Schmidt, Président de la Commission des Finances de la Chambre; Renaitour, Président du groupe du cinéma de la Chambre; Albert Cornu, Président de ta Section pronn«ande touristique de l'Exposition 1937, Hervé Alphand, Directeur des accords commerciaux et du cabinet du Ministre du Commerce. A la corbeille et à l'orchestre de nombreux députés parmi lesquels MM. Bergery, Cogniot, Cossoneau, Le Corre, Lereppe, Midol, Monmousseau, Petit, etc,.. Le spectacle comprenait trois films soviétiques : Les Sept braves, Un Fils de la Mongolie et Jeunesse d'U. R. S. S., présentés sous les auspices de l'Office Cinématographique International que dirige M. Georges Caurier. Marguerite Moreno dans Le Coupable APRQPOSDE«JAUBÈS» Une lettre de M. Carlo Rim : Mon cher Directeur, Je vous prie de bien vouloir préciser — encore que j'aie horreur de ces sortes de démentis et rectifications — que je ne vous ai jamais demandé d'annoncer un film de moi intitulé Jaurès, et encore moins de faire savoir à vos lecteurs que M. Harry Baur devait jouer ce rôle. Les mœurs curieuses du cinéma français selon lesquelles n'importe qui — pour les raisons que nous savons — peut promettre à ses clients une vedette avec laquelle il a négligé de traiter au préalable, sont, à mon sens, assez déplorables pour que je songe à les faire miennes. Un journal du soir a en effet annoncé le désir que nous avions, Lucien Besnard et moi, de porter à l'écran le personnage magnifique de Jaurès. Ce désir n'est encore qu'un désir, c'est-à-dire un projet. Ceci dit, il est bien entendu que Jaurès appartient à tout le monde, et que chacun peut demain le « filmer ». Je souhaite seulement que les marchands de pellicule dont je parlais plus haut ne se déshonorent pas outre mesure en associant bon gré mal gré à leur petit négoce la mémoire d'un grand homme — alors que tant de vaudevilles militaires restent encore disponibles. Croyez, mon cher Directeur, à mes meilleurs sentiments. Carlo Rim.