La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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IV ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ bande photographique. C'est-à-dire que l'on doit trouver le moyen de produire une image d'une fente, image qui soit infinitésimale ou au moins extrêmement étroite. Cela ne peut être réalisé qu'avec un système optique de très haut pouvoir de résolution. En outre, l'on doit avoir une bande photographique qui enregistre l'impression de cette image avec une fidélité parfaite, ce qui veut dire que la bande doit avoir également un très haut pouvoir de résolution. b) Les améliorations possibles. Les améliorations continuelles de l'enregistrement à surface variable (densité fixe) au cours des années passées ont permis d'obtenir des systèmes optiques si parfaits, que, en dépit des perfectionnements des émulsions photographiques utilisées pour l'enregistrement sonore, peu d'amélioration a été obtenue par l'augmentation du pouvoir de résolution des systèmes optiques. La qualité des systèmes optiques ayant atteint un maximum, la seule amélioration possible de l'enregistrement ne pouvait donc plus être obtenue qu'en essayant d'augmenter le pouvoir de résolution de l'émulsion photographique. C'est de ce côté que les recherches ont été poussées. On savait depuis longtemps qu'il serait impossible de perfectionner l'enregistrement sonore si l'on n'augmentait pas le pouvoir de résolution du film. Mais les possibilités d'amélioration dans d'autres directions furent suffisantes pendant plusieurs années pour qu'on laissât de côté la question du pouvoir de résolution du film. Récemment, les laboratoire R.C.A. Photophone de Camden sont revenus à cette question et c'est de là qu'est né l'enregistrement R.C.A. Ultra Violet. c) Inconvénients de l'enregistrement en lumière blanche. Considérons ce qui se passe dans l'émulsion du film quand on enregistre de la façon habituelle. L'image de la fente d'enregistrement a été déjà réduite en largeur à 1/60" de millimètre pour diminuer les effets de la fente dans les hautes fréquences. Mais comme l'épaisseur de l'émulsion est de 1/20 mm. et que cette émulsion est d'une matière translucide et diffusante, il est impossible de restreindre la diffusion de la lumière dans l'émulsion aux dimensions de l'image de la fente. Ces raisons sont exposées clairement par la figure (?) qui représente une coupe verticale du film et du faisceau de lumière d'enregistrement à l'échelle. La lumière qui tombe sur l'émulsion est immédiatement diffusée et les parties du film se trouvant autour des limites du faisceau lumineux sont également impressionnées. L'intensité du taisceau lumineux décroît au fur et à mesure qu'il pénètre dans l'émulsion, en raison de l'absorption, mais il a encore une valeur actinique considérable, quand il atteint la base du film. Une partie de la lumière est alors réfléchie sur la base du film et vient exposer le dessous de l'émulsion. De cette lumière, une partie seulement est réfléchie, mais cette nartie qui subit la réflexion totale donne du halo. Si l'on réussit à éliminer cette diffusion, et cette réflexion il est certain que le pouvoir de résolution du film sera augmenté dans de grandes proportions. d) Emploi d'une lumière chromatique ultra-violette. Cela a été réalisé en interposant un filtre sur le trajet de la lumière provenant de la R/VPHIÏ SE Schéma de l'enregistrement photographique du son Fig. 3 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ lampe incandescente d'enregistrement ou de la lampe de tirage du négatif du film. La courbe (A) (fig. 3), montre un tel filtre, laissant passer les ravons dans la bande 3.400 3.950 angstroms. La courbe (C) montre comment la sensibilité d'un film d'enregistrement sonore ordinaire varie avec les longueurs d'onde. On peut voir que c'est l'énergie des longueurs d'onde comprises entre 3200 et 5200 ansgtroms qui contribue pratiquement pour exposer le film. La courbe (B) montre la transmission de l'émulsion, et a été obtenue en plaçant deux morceaux de film en contact, et en exposant l'un à travers l'autre. Il est très intéressant de noter que l'émulsion transmet très bien la lumière des longueurs d'onde plus grandes que 4300 angstroms, mais absorbe complètement les longueurs d'onde plus petites que 4000 angstroms. En restreignant l'énergie lumineuse à la petite bande de la courbe (A), l'émulsion devient un filtre de forte absorption pour toute la lumière qui tombe dessus. Deux résultais impartants sont donc obtenus: d'abord, l'exposition de l'émulsion est réduite à sa surface, puisque l'énergie est absorbée avant (/ne la lumière puisse pénétrer très loin. Deuxièmement: aucune énergie lumineuse ne passe pratiquement à travers l'émulsion et il n'y a plus de diffusion, ni réflexion, ni halo. e) Avantages obtenus avec la lumière monochromatique ultra-violette. Le premier résultat est le plus important : il est clair que s'il était possible d'exposer une couche extrêmement mince et d'obtenir une densité suffisante, la resolution serait augmentée, parce qu'il n'y aurait plus que très peu de débordement de l'image. Dans l'enregistrement à surface variable, il est indispensable que l'émulsion soit suffisamment épaisse pour produire une densité de 1,5 quand tout l'argent de l'émulsion est exposé. Les émulsions positives ordinaires ont environ trois fois trop d'argent. L'excès sert à augmenter la vitesse d'exposition et le contraste au dépends de la résolution. Quand une émulsion protographique est utilisée pour reproduire des variations bien nettes, comme dans le cas de l'enregistrement photographique à densité variable, le contraste' est très important. Dans le cas du film à densité fixe il importe peu (1). L'utilisation d'une lumière composée d'une bande d'ondes de longueur restreinte, non seulement augmente le pouvoir de résolution du film, comme il vient d'être expliqué, mais améliore aussi le pouvoir de résolution du système optique, et par conséquent la définition de l'image de la fente. Cette amélioration est double: d'abord, les pertes de définition de l'image dues à l'aberration chromatique sont réduites en utilisant une étroite bande de radiations, ensuite l'utilisation de courtes longueurs d'onde ultra-violettes réduit la diffraction sur la fente, et augmente donc le pouvoir de résolution optique. C'est un fait bien connu que le pouvoir de résolution d'un système optiaue est amélioré en réduisant la longueur d'onde de la lumière avec lequel l'objet est éclairé. D'importants progrès ont été faits dans la microscopie grâce à ce principe. Fig. 4 Vues au microscope des pistes en lumière ordinaire et en ultra-violet (1) Cette affirmation de l'auteur du mémoire demanderait à être vérifiée