La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE VII RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ COLLABORATION (suite) Le plus souvent, l'opérateur ignore jusqu'au premier jour de tournage qui sera l'ingénieur de son, le décorateur, etc.. C'est pour faire cesser cet état de chose que nous avons créé le « Cercle Technique du Cinéma ». Nous nous sommes proposé : de grouper les techniciens du Cinéma pour leur permettre de perfectionner leurs connaissances, d'ofi'rir aux metteurs en scène la possibilité de rencontrer ces techniciens dans un cadre sympathique, où tous les documents qu'ils peuvent désirer seront à leur disposition : maquettes de décors, documentation générale pour extérieurs, repérage des sites, renseignements économiques, cinémathèque (pour transparence, truquages, etc..) phonothèque, etc.. etc.. De cette étroite collaboration seulement, viendra la qualité que nous envions aux bandes étrangères, et c'est cette qualité qui rendra au Cinéma Français la place qu'il a perdue sur le marché national et international. — C. T. C. LE CINÉMA ET LES SOURDS Une revue qui s'occupe spécialement de la surdité, donnait, il y a quelque temps, sous la signature de M. Morche, les conseils suivants à ses lecteurs. « Les pièces parlées sont toujours moins bien comprises par les malentendants que les pièces chantées. » « N'allez voir que les pièces dont vous aurez lu intégralement le scénario publié dans les journaux. » Il est évident que, pour les hypoacoustiques avancés, rien ne vaut le cinéma silencieux ou encore les films parlants en langue étrangère, ceux-ci présentant une traduction française sur l'écran. L'auteur recommande les films documentaires, ceux de revues de music-hall, les actualités. Signalons aux directeurs de grandes salles qu'ils devraient tous avoir chez eux quelques fauteuils munis d'écouteurs microphoniques bien au point. Ces fauteuils seraient plus souvent occupés qu'ils ne le croient. FILM VIERGE ET SES CONSTITUANTS Excellent article de Louis Didié, ingénieur attaché aux services cinématographique Kodak à Paris, à lire dans La Technique Cinématographique, novembre 1930. Examen serré de la question de fabrication des supports et de leurs constituants. La chaleur de décomposition de nitro-celluloses est de 2.300 calories; les gaz issus de cette décomposition sont : CO% CO, CH4, H, H". Un nitrocellulose à 11 % d'azote se décompose à 190° centigrades, le produit mal lavé à sa décomposition explosive vers 140'". La nitrocellulose est malaxée avec l'alcool camphrée. Les opérations de blanchiment des nitro-cellulose sont particulièrement importantes pour la bonne transparence du produit. A noter que la question de l'inflammabilité pratique du film est fonction de la densité argentique du film. Pour une projection (flux lumineux) réglé de telle manière que le film ne s'enflamme pas, il a été constaté que l'inflammation a lieu au bout de deux secondes pour une densité de 0,80, de 30 secondes pour 0,50 de densité et de 20 minutes pour 0,35. L'argent du film absorbe fortement la chaleur, et c'est celle-ci qui se diffuse dans la masse du support. Le film dit de sécurité peut revêtir trois formes : C° H9 O4 mono-acétate; C Hs O3 mi-acétate ; C6 H7 O2 tri-acétate, formule Pathé-Kodak. Contrairement à la nitro-cellulose, l'acétate-cellulose se modifie entre 175 et 220" C. et devient charbonneuse entre 188 et 2 70". CHEFS OPERATEURS On nous demande fréquemment ce que devient notre ami le chef opérateur Rudolph Maté, qui travaille depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Nous savions qu'il avait assez brillamment réussi de l'autre côté de la mare, mais nous n'avions aucune précision. LTne publicité de la firme Dupont le porte à son tableau d'honneur pour le film Dodsworth, de Sinclair Lewis. Il en est de même pour T. Sparkuhl, responsable de la photographie de Big Broadcast 1937. HAUT PARLEURS len*en ê AMPLIFICATEURS^ PICKUPS Wèbsier LAMPES AMÉRICAINES 1/ VISITRON CELLULES PHOTOELECTRIQUES IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois USINES ERNEMANN DE ZEISS IKON La Société Zeiss Ikon compte au total sept usines, soit quatre à Dresde, deux à Berlin et une à Stuttgart. On fabrique dans ces usines des appareils de photographie et de cinéma, de la pellicule vierge et du film pour amateur, des appareils d'éclairage, des serrures, des accessoires d'automobiles, des instruments de précision, des appareils de mesure scientifiques, etc.. Une des usines les plus modernes est celle de Dresde dont voici une photo. C'est dans cette usine que sont fabriqués les projecteurs Ernemann dont le plus moderne est le poste Monobloc Ernemann VII, les lampes à arc, les amplificateurs, jusqu'aux cellules photo-électriques. Les miroirs pour les lampes à arc sont faits à Berlin et l'équipement optique aux usines Cari Zeiss à Iéna.