La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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.xxxxxxxx: CINE FR \P!ilt rrTTYTYTYYTYTTYXXTXTTYT: Pierre Renoir dans un film de Fernand Rivers Boissière (D.U.C.) travail, est individuel et gratuit : habile choix des films, originalité de la publicité, courtoisie dans l'appel de la clientèle, tous les petits secrets du bon maître de maison qu'est un directeur de cinéma. C'est pourquoi notre journal, accentuant la documentation nécessaire aux directeurs, qui forment maintenant la majorité de ses abonnés français, va développer au cours des prochaines semaines une rubrique d'Exploitation qui méritera la meilleure attention. Nous serons reconnaissants à nos lecteurs directeurs de ne pas nous ménager à ce sujet leurs critiques et leurs observations. Ils savent que nous répondons toujours dans un délai de 24 heures à leurs demandes de renseignements, sur quelque sujet qui les intéresse. C'est notamment à leur intention que sont rédigés nos comptes rendus de films et nous sommes à leur disposition pour leur apporter sur les productions récentes, comme sur les films dont les critiques ont paru antérieurement, les informations particulières dont ils pourront avoir besoin. Nous espérons que cette collaboration sera efficace. Ne pensons plus à la récolte d'hier. Traçons de nouveaux sillons. P.-A. HARLÉ. ■ Lundi 8 mars à 21 heures, la Fédération des Artisans Français du Film tiendra une importante réunion au 85, rue Vaugirard. L'Assemblée prendra des résolutions énergiques pour faire respecter les garanties données par la C. G. T. lors de son admission. La Taxe de 6 e LE MINISTERE DES FINANCES PROPOSE UNE SOLUTION INACCEPTABLE Le rapport adressé par la Confédération et la Fédération au Ministère des Finances a fait l'objet d'une lettre officieuse du Ministère dans laquelle ce dernier propose à l'industrie une solution aussi surprenante qu'inacceptable. Dans son écrit, nous croyons savoir, en effet, que le Ministère des Finances demande à ce que le fabricant de films prenne position de producteur. Ce dernier payerait les 6 < % sur la valeur douanière actuelle des positifs. Ceci serait le cas pour les importateurs de films étrangers. Quant aux producteurs français, on leur demanderait de verser 6 % sur cette même valeur douanière du positif, augmentée cependant du droit de douane acquitté par les positifs venant de l'étranger, ce qui revient à dire qu'un positif étranger payerait 6 % sur 5 francs le mètre = 30 cent, le mètre; et une maison française verserait 6 % sur 5 francs + 1 franc, c'est-à-dire sur 6 francs = 36 cent, le mètre. Ceci pour mettre à égalité le producteur français et les maisons d'importation de films étrangers. Ce principe de taxation peut être retenu difficilement. Qu'adviendrait-il, en effet, si un jour, la douane s'avisait d'augmenter la valeur douanière de la pellicule positive? Nos organismes syndicaux continuent donc les démarches. Néanmoins, il est tout de même à regretter qu'en cette occurrence, le patronat du Cinéma français n'ait pas su trouver la cohésion nécessaire pour soumettre aux autorités un rapport unique. En effet, nous nous sommes laissé dire qu'un deuxième texte avait été soumis au Ministère, d'où une confusion regrettable. — .1/. Colin-Reval. Deux Films français seulement ont obtenu le Visa allemand depuis Juillet 1936 Nous croyons savoir que notre Ministère du Commerce se préoccupe actuellement de la question des échanges franco-allemands en matière de films cinématographiques. Le Directeur du Service des Accords commerciaux au Ministère du Commerce qui vient de se rendre à Berlin, est en train de se documenter à ce sujet. Rappelons que c'est le 31 mars qu'expire le délai prévu par l'article 6 des accords du 12 mai dernier pour le renouvellement ou la modification éventuelle des dits accords. Du côté des Producteurs français, on se montre assez peu satisfait des résultats de l'accord actuellement en vigueur: en effet, si toutes les versions françaises tournées en Allemagne ont pu entrer librement, si de nombreux films allemands ont pu être introduits sans difficulté en versions originales ou sous la forme de films doublés, il n'en va pas de même pour les films français sur le marché allemand : en fait, deux films seulement ont été réellement introduits en Allemagne depuis la conclusion des accords en cause. Si nous envisageons l'ensemble de l'année 1936, les statistiques de la Censure française nous révèlent que dans le sens Allemagne/France, il est entré sur notre marché 12 versions françaises réalisées en Allemagne; 59 versions allemandes, dont 10 ont été doublées, et 1 film sonore. Dans le sens France/Allemagne, notre pays n'a pu exporter qu'un nombre de films très réduit 8 croyons-nous — et encore, il n'est pas sûr que les huit films en question aient tous, à ce jour, obtenu le visa. Si du nombre des films nous passons au chiffre d'affaires réalisé de part et d'autre, on s'aperçoit d'une inégalité encore plus flagrante : ainsi, les Producteurs français sont fondés à considérer que les accords de mai 1936, qui étaient basés, en principe, sur la réciprocité, n'ont joué que dans un seul sens; ni le nombre de films, ni poulies sommes encaissées, ni même pour les facilités de circulation sur chaque territoire, la réciprocité envisagée n'apparaît. En conséquence, le vœu unanime de nos Producteurs est que les dits accords soient sinon résiliés, tout au moins fortement amendés de façon qu'ils puissent jouer sur un pied de véritable égalité. On a envisagé, croyons-nous l'établissement d'un clearing franco-allemand pour les films à l'instar de ce qui a été fait pour les échanges franco-italiens, mais l'établissement d'un tel clearing, à notre avis, ne résout! pas la question : il n'aboutirait, en fait, qu'à faire apparaître l'inégalité de traitement dont se plaignent nos producteurs, sans y apporter de véritable remède. Si, encore une fois, le cinéma français n'est pas amené à jouer le rôle de monnaie d'échange dans des accords de plus grande envergure, il semble que nos négociateurs doivent être en excellente position pour obtenir du gouvernement allemand des conditions meilleures que celles de l'an dernier: en effet, l'Allemagne a besoin de devises, qu'elle se procure si facilement sur notre territoire. Il y a là des éléments de discussion dont nos représentants sauront, nous en sommes certains, faire un usage conforme aux intérêts de notre industrie.