La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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13 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦»+++»+ POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. v: Les Attractions reviennent à la Mode A CAUSE DU MANQUE DE BONS COMPLÉMENTS DE PROGRAMME Les attractions semblent revenir à la mode dans les Théâtres Cinématographiques. Est-ce un bien ? Ce serait aux spectateurs de faire connaître leur avis. En attendant donnons quelques idées sur le sujet. Les grandes salles sont hors de question. Il est certain qu'elles ont avantage à incorporer des spectacles de variétés dans leur programme, ne serait-ce que pour utiliser leurs orchestres et leurs agencements scéniques qui, souvent, par eux-mêmes constituent la meilleure attraction pour le public. Mais il ne faut pas donner aux spectateurs l'impression que les différents « numéros » ne sont là qu'en remplissage et pour compenser l'infériorité des films présentés. Nous sommes, avant tout, au cinéma. Si des attractions viennent s'ajouter au programme ce doit être pour en augmenter l'intérêt. La première qualité d'une attraction est d'être... attractive! Et s'il est possible aux grandes salles d'engager les plus fameux numéros internationaux de music-hall il n'en est pas de même pour la majorité des salles de quartier et de province qui n'ont pas les mêmes possibilités matérielles et financières. Là on risque de verser dans une banalité plus insupportable que celle qui caractérise tant de «premières parties», dont on voulait se garder. Il est inutile, dans ce cas, de changer de formule. Pour la plupart des directeurs l'engagement d'un « numéro » semble la chose la plus simple du monde. Ils s'adressent à une agence pour demander ce dont ils ont besoin à une date déterminée : acrobates, comiques, tour de chant. L'imprésario envoie ce qu'il a sous la main, pour boucher la semaine creuse d'un « itinéraire ». Le directeur sait bien qu'il va recevoir la troupe des « untel », mais il ignore complètement les caractéristiques de leurs exercices. Il semble d'ailleurs s'en désintéresser. Il a tort. Certes il n'est pas à même de connaître toutes les différentes attractions. Mais il lui est possible de s'entourer de garanties. Il doit exiger de l'imprésario les détails les plus précis sur la nature du « numéro » : nombre d'artistes le composant, leur costume, ne ressemblent-ils pas aux « ambulants » qui s'exhibent à la terrasse des ca fés ? (Le goût et l'habileté dans la présentation font la moitié du succès, leur absence tue le meilleur numéro). Il doit veiller à ce que ces artistes comme c'est la manie de beaucoup ne gâchent pas un numéro acceptable par un dialogue inutile où la trivialité dispute la première place avec la bêtise. Ce serait aux impresarii, qui vivent d'eux, à guider ces braves gens, à les former, à les cultiver. Mais c'est le moindre de leur souci. C'est donc au directeur à veiller sur ton ; ces détails. En ce qui concerne le tour de chant le choix est plus malaisé encore. L'originalité n'est pas la règle... Mais le directeur doit s'efforcer de choisir des artistes qui savent, eux, choisir leur répertoire. Et ils sont rares. Il doit connaître ce répertoire avant de signer l'engagement, puis il doit l'entendre, au cours d'une répétition, avant que l'artiste ne débute : modifier les termes scabreux, veiller aux gestes équivoques. Ils ne doivent pas oublier que le Cinéma est un spectacle de famille et qu'ils comptent de nombreux enfants parmi leurs spectateurs habitués. On s'efforce de produire des films dont la valeur morale ne retire rien, au contraire, à l'intérêt. Il ne faut pas ruiner ces efforts par trois mauvaises chansons. Nous sommes adversaire de la censure. Elle serait inutile si chacun savait l'exercer, intelligemment, pour son propre compte. Tout cela est compliqué ? C'est possible. Tout est complexe dans ce «métier». Que ceux qui ne le connaissent pas ou trouvent trop lourds les devoirs qu'il impose, ne s'en mêlent pas ! Enfin, si la mode renaissante des attractions pouvait faire comprendre aux producteurs la nécessité dans laquelle se trouve l'exploitation d'avoir de bons « compléments » et d'intéressants films de première partie ce serait un grand service rendu aux directeurs. Car il faudrait, tout de même, penser à ceux dont la sal' • comporte pas de scène. René Célier. Une frçade très réussie de l'Alhambra de Genève pour le film Alb.trcs Le; Bas Fonds. A remarquer la disposition des deux projictaurs éclairant violemment un pznneau en couleurs Le Groupement des Exploitants du Département d'Alger vient de se créer Alger. Il vient de se créer un syndisat de directeurs de cinémas algériens dénommé « Groupement des Exploitants Cinématographiques du Département d'Alger » qui sera rattaché au Syndicat Commercial d'Alger. Voici sa composition : Président, M. Joseph Seiberras; Vice-Président : Edmond Ténoudji; Trésorier : Lazare Edelstein; Conseiller : André Bakeuche; Membres du bureau : MtVI. Reveccio, Zerbib; Adsuar, Arnandis. Ce syndicat a été constitué pour étudier et régler au mieux des intérêts communs les différentes questions corporatives et adopter une formule d'action collective en ce qui concerne la nouvelle situation engendrée par les doléances toujours plus nombreuses du personnel des salies. — Paul Saffar. La Convention Collective pour les Artistes et les Attractions Malgré les appels publiés par le Syndical et les journaux, très peu de directeurs ont daigné se déranger pour prendre part aux réunions afin de rédiger la convention collective des artistes, des attractions. Les travaux se sont poursuivis le jeudi 4 mars. La délégation patronale, composée de MM. Lussiez, Hesse et Lebreton, s'emploie de son mieux pour défendre les intérêts des théâtres utilisant les attractions.