La Cinématographie française (Jan - Apr 1937)

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EXixxxixxxxxxxxxxxxxxxx: CBIM ♦♦♦>♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ POUR UNE POLITIQUE DE POLITESSE Notre confrère L'Agence d'Inforrnati&n Cinégraphique annonce dans son bulletin de lundi dernier l'édition supplémentaire, hebdomadaire et en qaatre langues, de feuilles d'information destinées à notre propagande à l'étranger. C'est une très heureuse initiative, car nctre publicité extérieure, à part notre effort personnel, solidement soutenu depuis dix ans, dans nos Numéros Trimestriels d'Exportation, n'est faite qu'au hasard. Nos producteurs, premiers intéressés, doivent s'en rendre compte et réagir. J'ai publié, il y a quelques semaines, l'opinion de notre confrère Barjon, de Bruxelles, à ce sujet. Il nous démontrait que, même sur ce très important marché qui n'esî « étranger » que parce qu'une frontière est tracée entre le Channel et les Ardennes, nos films ne sont l'objet d'aucun lancement de la part de leurs réalisateurs parisiens. Aucune préparation de sortie dans la presse, aucune pub'î'-ité générale dans le pays. On peut mesurer ce qui se passe dans les autres pays acheteurs : voilà 'a rome, débrouillez-vous. Et pourtant, un exemple pratique nojs est donné chaque jour par les sociétés américaines, expertes en l'prt do « travailler » un marché. Communiqués, photos, synopsis à tous les journaux, chaoue semaine, et, souvent, directement de Hollywood (10.000 kilomètres de l'Europe). Le résultat est que les trois quarts des illustrations des magazines d'EuroDe sont des portraits de stars ou des vues de films en cours de production en Californie. Ouand le film arrive, la nouvelle vedette est dé.ià en bonne D^ce dans tous les esprits, le succès est grand, et les recettes fortes ! Il faut donc nous décider à préparer nos sorties de films à l'étranger avec le même soin que nous annonçons 'eurs exclusivités sur les boulevards. O-n. «•V'tnnnera nu'il faille le dire à des producteurs qui ont, pour la plupart, beaucoup voyagé. Mais ceci est encore une petite ques tion. Celle qui nous préoccupe aujourd'hui est plus générale. Elle est: La politique que doivent mener l'Etat et les organismes de tête de l'industrie à l'égard de l'étranger. Quelle est-elle, cette politique ? En avons-nous une, seulement? Je fouille les rapports officiels el n'y trouve rien. Je pose la question au ministre du Commerce et il ne répond rien. Quand un pays qui nou3 cchète des films chaque année veut rous vendre à son tour un film de sa production, que faisons-nous officiellement, en haut lieu, pour l'y aider? Rien. Qu'il se débrouille. Or. en Europe, dans la lutte commerciale, nous devons favoriser nos amis. Nous avons des clients fidèles. Nous avons des fournisseurs qui ne nous achètent jamais rien. Faiton la différence entre les uns et les autres? Il faut la faire. Voilà le Portugal, excellent acheteur, qui veut faire passer dans nos salles un documentaire de 300 mètres. G. F. F. A., firme officielle, le lui achètera-t-elle ? Combien de films polonais, tchécoslovaques, serbes, roumains, passons-nous en France ? Voilà la question. Voilà la vraie politique. Aidons nos amis, montrons à nos spectateurs le visage, les coutumes, les villes et les montagnes de nos amis. Je voudrais que dans le bureau de notre ministre du Commerce, dans ceux des présidents de nos Associations de directeurs de salles et de distributeurs, dans celui du président de la Confédération générale du cinéma un tableau, tout simple, indiquât chaque mois ce qu> nous avons vendu, ce que nous avon: reçu des divers pays d'Europe. Andrew Engelman que l'on verra prochainement dans le film de Sacha Guitry : Les Perles de la Couronne Et que cela influe, constamment, ouvertement, et fortement sur nos relations avec ces pays-là. Je sjis matériel dans mes préoccupations ? Eh, que non ! On nous rebat les oreilles de cette affirmation que le cinéma est un instrument de propagande. Alors, allons-y. Mais n'oublions pas qu'acheter des films est encore, puisqu'ils sont de la propagande, la plus jolie politesse ! P.-A. HARLÉ. GABRIEL SIGN0RET EST MORT C'est fini, nous no verrons plus le charmant, le 1res amical comédien, qui avail un grand amour de son métier, et auprès de qui les jeunes acteurs savaient toujours trouver la plus grande compréhension, comme les conseils les plus éclairés. Gabriel Signoret avail été un des premiers acteurs de cinéma, avant-guerre et tout d< suite en 191!). Il lui l'interprète de Louis Dellue dans Silence, et joint de nombreux rôles dramatiques, et sa création pittoresque d'Asile de Nuit compta parmi ses meilleures ainsi que Bouclette et Le Rci>c Dans le parlant, il resta longtemps attaché au théâtre sans se décider à aborder cette forme nouvelle de cinéma. Puis Jean Dréville et Roger Ferdinand le décidèrent à jouer Trois pour cent. Dès lors un non Noïre Numéro Trimestriel // faut hâter l'envoi de vos documents destinés à notre Numéro spécial. Les nouvelles conditions de travail dans l'Imprimerie ne permettent aucun retard. Ce W éro d'Exportation est actuellement sous presse.