La Cinématographie Française (1940)

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10 R^PHIE ŒXXXXXXXXXXO^XXXXXXXXJ Le Cinéma italien, aidé, encouragé, choyé par l’Etat, prospère En 1939 , cent Films italiens et soixante-dix Films français ont été présentés en Italie Après le Film italien, le Film français occupe la première place en Italie Une vue d’ensemble de Cinecittà Dès son arrivée en Italie, le Français fait une heureuse constatation : Dans toutes les villes, on ne présente que des films italiens et français. Les films américains sont rares. Quant aux films allemands, il faut beaucoup de bonne volonté pour en trouver. Gino Cervi et Luisa Ferida dans Salvador Rosa, de Blasetti. (Exclusivité E.N.LC.) Un exemple ! Dans une seule semaine de mars, on a pu voir sur les écrans des salle de Rome les films français suivants : L’Homme du Niger, Sans Lendemain et Saint-Thérèse de l’EnfantJésus, présentés en versions originales dans l’élégante salle spécialisée, placée au cœur même de la capitale : Quirinetta, dirigée par Mme E. Salinos Lebedinslcy. Ont été projetés au cours de la même semaine en version doublée : Accord final, Cette Vieille Canaille (dans plusieurs salles), Orage (également dans plusieurs salles), La Vierge folle, Kalia, Dernière Jeunesse, Ultimatum et Paradis perdu. Ce dernier film est sorti simultanément dans les vingt principales villes d’Italie. Après le film italien, le film français occupe incontestablement la première place. Certes, l’absence actuelle du marché italien des films des principales maisons américaine : Métro, Fox, Paramount, R. K. O. n’est pas étrangère à cette situation. (Seuls les Artistes Associés, Universal et Columbia présentent leur films en Italie.) Toutefois, si le film français n’avait pas su s’attirer la sympathie du public italien, le film allemand se serait empressé de prendre la place des films américains. Or, le film français est très apprécié, aimé et recherché non seulement par la bonne société, mais aussi par le grand public. Ce fait nous a été confirmé par Son Excellence M. Pavolini, ministre de la Culture Populaire, et Son Excellence M. Vezio Orasi, directeur de la Cinématographie italienne, deux animateurs pleins de jeunesse et d’allant. Les chiffres qu’ils m’ont fournis montrent à la fois l’effort prodigieux du Cinéma italien et l’excellence de notre position en Italie. En 1939, les studios italiens ont réalisé 109 films dont 92 ont été terminés et présentés; 190 films étrangers ont été importés dont 70 films français, 43 allemands, 37 anglais, 37 américains, etc... Le nombre des films italiens étonnera certainement. Mais il est exact. On voit du film italien sur tous les écrans et parfois en deux bandes au même programme. ' * * * Depuis trois ans ,en effet, le cinéma d’Italie qui, parmi les industries de ce pays fait encore figure de benjamin, est l’objet d’une sollicitude toute particulière de la part des hommes du gouvernement. On lui a construit une « cité » de toute beauté, riche, moderne, confortable et pratique : La Cinecittà, dont le Duce, en présence du ministre de la Culture Populaire, S. E. Pavolini, vient d’analyser, en personne, le bilan de ■ 1939, présenté par le Sénateur Fofani, principal financier de cette entreprise et le ; grand officier Luiggi Freddi, un des créateurs et vice-président de cette œuvre et qui vient d’en être nommé Président. A quelques pas de cette ville du cinéma, i le gouvernement italien a construit un Centre Expérimental du cinéma, sorte d’école i qui forme les opérateurs, les metteurs en scène, les découpeurs, les monteurs, les techniciens et les artistes. En face de ce Centre, s’élèvent les nouveaux établissements de la Lace, autre organisme d’Etat qui réalise les actualités et films documentaires et scientifiques. . En créant ce bel instrument de travail, I le gouvernement italien a, en même temps, Une scène émouvante du film Le Siège de l’Alcazar, réalisé par Génina et joué par Mireille Balin et Fosco Giacchetti. (Prod. Bassoli).