La Cinématographie Française (1952)

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10 Jtg. TiiTtmtTmuTiimTmmn g LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE 26 CRITIQUES DES xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 29 MARS 1952 rXXTXXXXTXXXXXXXIIXXSrX IXXXXXXXXXXXlXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXtXXXXXXXXXXX^.XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXTYXYT FILMS LES AMANTS MAUDITS (A.) Film policier Origine : Française. Prod. : Sport Films. 1551. Dlst. : Cocinor. — 75 min. Réal. : Willy Rozier. Auteur : Scén. or.g., adapt. et dial, de X. Vallier. Chef-Opérateur : Fred Lsngenfeld. Mus que : A. Romance. J. Yatove. Dir. de Prod. : René Jaspard. Montage : Mme Baron. Chef-Opérateur du Son : R. Cosson. Interprètes : Danielle Roy, Robert Berri, Jacques Dynam, G. Toureil, M. Bénard, M. Villa, D. Cardi, G. Baudin, J. Lara, Y. Furet, M. M;this. R. Allié et la chanteuse Marie Laurence. Présentation corporative (Paris) : 13 mars 1952. « Colisée ». LES CADETS DE WEST-POINT (G.) (The West Point Story) Comédie musicale (V.O.) Or gine : Américaine. Prod. : Louis F. Edelman-Warner Bros., 1951. Dist. : Warner Bros. — 107 min. Réal. : Roy del Ruth. Auteurs : Scén. de J. Monks Jr., Ch. Hoffman et X. Wallace. Chef-Opérateur : Sid Hickox. Dir. musical î : Guy Heindorf. Musique : Jules Styne. D r. artistique : Charles H. Clarke. Décors : Armor E. Marlowe. Conseiller technique : Col. G. Proctor. Monte ge : Owen Marks. Chef-Opérateur du Son : F. J. Scheid. Interprètes : James Cagney, Virginia Mayo, Dcris Day, Gordon McRae, G. Nelson, A. Haie Jr., R. Winters. Première représentation (Paris) : 14 mars 1952. « Triomphe ». CARACTERE, — Comédie musicale agréable, dent James Cagney, toujours sympathique, dynamique, bagarreur et bon danseur, mène l’action avec entra'n. A ses côtés. Ps charmantes Virgmia Mayo et Doris Day. SCENARTO. — Jeune musicien new yorkais, Elwin B:xby (J. Cagney), est chargé par l’impresario Harry Fb°rhart (R. Winters), d'aider les Cadets de W est-Point à monter leur revue de fin d’année , afin de con^mirrre son neveu, Tom Fletcher (G. McRae), charmant garçon doué d’une voix agréable, d’abandonner l’armée peur faire du musichall. E'win. accompagné de son amie Eve Dillon (V. Mayo), subit mille vicissitudes qui l’entraînent à s’engager comme « Cadet », mais il ne parvient pas à accomplir sa mission. Une de ses anciennes amies, la vedette de cinéma Jan Wilson (D. Day), appelée à la rescousse subit un échec semblable, mais rencontre l’Amour. Aussi, après le succès de la revue épousera-t-elle le lieutenant Fletcher. REALISATION. — Les scènes de music-hall procurent le plaisir d'assister à plusieurs danses exécutées avec souplesse par James Cagney. Par ailleurs, certaines situations sont distrayantes et le dialogue spirituel. INTERPRETATION. — James Cagney, toujours aussi sympathique et bon comédien, donne ici un aperçu de tous ses talents (danse, chant et bagarre) ; grâce à lui surtout, ce film est agréable. Doris Day, délicieuse, fait valoir sa beauté, le rôle de Virginia Mayo est un peu estompé. Intéressantes apparitions de Gene Nelson, dont les qualités de drnseur n'ont rien à envier à Fred Astaire et à Gene Kelly. — P. R. “LE CARROSSE D’OR” ■Î* Le célèbre réalisateur français Jean Renoir tourne actuellement à Rome Le Carrosse d’Or, d’après la célèbre pièce de Prosper Mérimée : « Le Carrosse du Saint-Sacrement ». Anna Magnani, qui est la vedette de cette production franco-italienne réalisée en Technicolor, sera la première comédienne à jouer le rôle de la Péricho’e dans un véritable carrosse du XVIIIe siècle tapissé d’or. En effet dans la pièce de Mérimée, si on en entenda’t beaucoup parler, en ne voyait jamais le véritable héros de cette comédie : Le Carrosse. TERESA (G.) Comédie dramatique (V.O.-D.) Origine : Américaine. Prod. : Arthur M. Loew-M.G.M., 1951. Dist. M G M. — 99 min. Réal. : Fred Z.nneman. Auteurs : Scén. orig. de A. Hayes et S. Stern, rdapt. de S. Stern. Chef-Opérateur : William J. Miller. Musique : Louis Applebaum. Dir. artistique : Léo Kerz. Conseillers technique : B. Mauldin, Cpt. J. B. Anders, Sgt W. R. Mallot. Montage : F. Sullivan, D. Kimmins. Interprètes : Pier Angeli, John Ericson, P. Collinge, B. Mauldin, P. Ann Garner, R. Bishcp, R. Meeker, A. N nchi, Ed. Binns, R Steiger, A. Silvani, T. Lewis, F. Interlenghi. Pr mières représentations (MonteCarlo) : 17 juillet 1951, « Cinéma d’Eté » ; (Paris) : 19 mars 1952, « Ermitage », « Olympia », « MaxLinder ». CARACTERE. — Fini violent, qui relate la carr'ère d’un hers la loi, sa vie aventureuse d’homme traqué, sa fin tragique. Quelques scènes spectacu'aires de fusillades et d? poursuites font de cette production dynamique un spectac'e du genre « gangster », dont les succès antérieurs font bien augurer de celui-ci. SCENARIO. — Garçon de café le four, Pierre (R. Berri) , joue au « dur » le soir dans les cafés de la rue de Lappe. Il intéresse une fille, Jacky (D. Roy), qui est séduite par son assurance et ses rodomontades. Il quitte avec fracas son emploi, vole une auto et emmène Jacky sur les routes de l’aventure. Après quelques h ureux coups, il est serré de près par la police. Il se sert de Jacky comme d’un bouclier et l’abandonne, blessée, à son sort. Guérie, la jeune femme jure de se venger et promet à la police de l’aider. Mais ouand elle retrouve Pierre, elle oublie sa rancœur. Ils vivent ensemble, toujours unis et traqués. Blessé grièvement, Pierre meurt après avoir abattu Jacky pour ne pas la laisser derrière lui. REALISATION. — Film généralement bien rythmé, notamment dans la séquence de l’évasion-poursuite. Grâce eux décors, aux interprètes et au dialogue, le monde très particulier de la pègre est évoqué avec beaucoup de réalisme. La scène finale est de loin la p’us orig'nale. INTERPRETATION. — Le film est interprété par des jeunes qui défendent leurs rôles avec beaucoup de chaleur et de sincérité. Robert Berri et Danielle Roy forment un coup’e attschant. Jacques Dynam prouve, une fois de plus, qu’il peut exceller dans des personnages très différents. “ UN JOUR AVEC VOUS ” André Claveau, Arlette Merry et Pierre Mondy dans une scène du film de J. -R. Legrand, UN JOUR AVEC VOUS qui vient d’obtenir un très grand succès en triple exclus vité aux « Paramount », « Sélect-Pathé », et « Palais-Rochechouart ». (Distribution. Pathé Consortium Cinéma.) CARACTERE. — Ce film expose les « cas » d'un homme désaxé par la guerre tentant de se réadapter, de sa mère qui ne veut pas qu’il s'éloigne d'elle, et de sa femme, une étrangère, luttant pour sauver son amour et son foyer. L’interprétation est excellente, notamment Pier Angeli déjà remarquée dans Demain il sera trop tard. Solidement charpentée, cette production allie la sensibilité latine à la technique américaine. SCENARIO. — Philipp Cass (John Ericson), revient de la guerre désorienté. Lorsque Teresa (Pier Angeli), qu’il a épousée en Italie durant la guerre, arrive à New York, l’hostilité de Mme Cass (Patricia Collinge), sa belle-mère, l’apathie de son mari, l’existence dans un logis trop étroit, lui rendent la vie intenable. Après avoir avoué à Philipp qu’elle attend un enfant, Teresa s’enfuit, car il n’acccpte pas de se séparer de sa mère. Philipp ne retrouvera Teresa qu’après son accouchement. Alors ils vivront pour eux trois. REALISATION. — Tourné en grande partie en Italie, la « couleur locale », de même que les quartiers surpeuplés de New York sont réalistes. Fred Zinneman a mis en valeur les réactions intimes de l’invidivu devant les problèmes d’une vie nouvelle. Le style néo-réaliste américanisé donne à la narration une vigueur particulière. Photographie très étudiée. INTERPRETATION. — Pier Angeli a su échapper à l'influence d'Hollywcod en conservant tout son naturel. John Ericson fait une création intelligente du jeune homme désaxé par la guerre. Patricia Collinge, en belle-mère exclusive, jalouse de tout ce qui peut lui enlever un peu de son fils, est excellente. — P.-A. B. Le film Columbia, LA MORT D’UN COMMIS VOYAGEUR, a reçu quatre récompenses du « Golden Globe » prix des journalistes étrangers à Hollywood. Fredr’c March meiPeure interprétation masculine 1951, Le.s'o Bened'k. meilleure mise en scène. Frenk F. Planer. meiPeure photo en noir et blanc. Kevin McCarthy, meilleur jeune acteur. JEAN-MARC TENIR! B ERG Jean-Marc Tennberg et Gina Lollobrigida dans une scène du grand film de Christian-Jaque, FANFAN LA TULIPE, qui vient de sortir aux « Berlitz » et « Gaumont-Palace ». FREDRIC MARCH