La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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DU cin£ma yeux en 1'air et les rattrape avec d'enormes rires. Et tout le temps, avec un fouet de charretier, elle tient en respect les musiciens et les empeche de manger les consommateurs. A la fin de chaque numero, elle leur jette des biftecks crus qu'ils s'arrachent en grognant de plaisir, ou encore des tripes toutes fraiches qu'elle etne du bout de ses ongles bleus. Enfin, comme dans l'eclat des bars on fait succeder les boissons longues aux boissons courtes, vous ecouterez maintenant la voix de Vaughn de Leath derouler la plnlosophie pleine d'humour de Banana Oil. A ce pnx vous connaitrez Broadway le soir, et parmi la foule cette jeune femme qui s'avance en roulant des handles. Elle a un petit chapeau en arriere, des meches oxygenees s'en echappent. Ses bas sont roules sous le genou, une gourmette d'or ceint sa cheville. Elle mache de la gomme aux fruits de Californie, et de temps a autre la pincant entre deux doigts, elle l'etne avec art et la ravale en renversant un cou de colombe. .Son nom, son origine, les romances et les films : c'est Louisville Lou, Hard-hearted Hannah, Syncopated Sue, Subway Sadie... Issue d'Anita Loos par John Dos Passes, elle sait juger d'un clin d'oeil le vieil indutriel de Chattanooga (Tenn.) en vacances dans la grand'ville, et elle lui donne, selon les cas, « l'ceil joyeux » ou « l'epaule froide ». Habituee des nocturnes promenades automobiles et des tirs aux canards de Coney Island, dejeunant au Quick Lunch et dinant, peut-etre, aux Ambassadeurs, jamais malade, souvent ivre, revant aux perles de Peggy Hopkins Joyce et lavant dans une cuvette ses chemises-culottes en crepe de Chine, saluez. Messieurs et Mesdames, saluez, tres bas, la chercheuse d'or. Hey, Baby, Baby divine... That's a good girl... ANDRE R. MAUGE. hirst National DOROTHY MACKA1LL et DOUGLAS FAIRBANKS Junior Une image dun film de George Fitzmaurice qui promet beaucoup : The Barker.