La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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DU CINE1MA First National C'est une chambre oil la ruse substitue au confort des trues et des duperies. Lorsqu'il descend le long de ce fragile escalier, contre le mur de briques, plus nen n'est a sa mesure, sa naivete, sa confiance echouent devant une malchance prodigieuse. Ses illusions, elles-memes reactions de desespoir, tombent comme des mouches. II m'est impossible de lire a ses gaucheries de demenageur terrorise par son patron. II recueiile une femme sur le point d'accoucher: premiere rencontre de I'Amour. Tous ses gestes, ses precautions, sa tendresse, le tremblement de sa levre mince, revelent une epouvant?ble virginity, une virginite dont le poids s'accroit de cliaque hesitation, de chaque echec et dont finalement il ne ce debarrassera jamais, une virginite-paralysie. Devant 1'homme noir et crispe de son reve, son agitation, ses truquages ne sont quo paralysie. Gladys lorsqu'enfin elle comprend, tend vers lui les bras blancs d'une dechirante desillusioa. je donne tous ics films pour cette image projeree continueinent suv les tnurs de ma chambre jusqu'a ce que mort sen suive. Si un mari, avec toutes ses bonnes intentions, lui confisque la seule materialisation qu''l eut connue de la femme, >1 saisit la manche vide de sa protegee. Jamais sa virginite ne lui p:ir rut plus irremediable. Alors il descend dans la neigr. Le« revevberes s'eteisnent a l'ordre de son souffle. Et s'il renonce a la vengeanc?, par sa maladresse encore un enorme rouleau va defonccr la menteuse boutique, pulveriser les lettres qui un instant avaient conoTipu son scepticisme mystique. PROF. DE MOTTE Consult me and you will not go wrong JACQUES NAVORE.