La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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ville poisses a leur tour, changes en freres-siamois par la glu, les erreurs de la television, les clangers du mariage par correspondance. Des victimes, nous n'avons pas fini de rire. Malheur des uns, bonheur des autres : les inventions de Melies enrichissent encore, sans qu'ils s'en doutent, les films comiques americains. Le renom des mimes disparait avec le Boulevard du Crime et Melies refuse les cabots bouche en coeur. Sa troupe ? Les voisins, ses aides, les excentriques en baudruche, les patineurs a roulettes, Little-Tich, les acrobates des FoliesBergere, les Ping-Pong Girls, le quadrille du Moulin-Rouge, les ombres portees de la Loie Fuller, Fragson, Mamzelle Zizi Papillon, les vrais de vrai du cafe-concert. Des personnages de [cinema. Et soi-meme pour vous servir, Georges Melies. De tels elements lui permettent de combiner la prestidigitation, le musichall et le cinema. Lui qui, le premier, imagine une seance de lanterne magique dans un film, le premier toujours, anache un parachutiste de l'ecran pour le fane plonger « en chair et en os » du haut des cintres du Chatelet. A mains' levees, les excentriques explosent, les acrobates crevent des cerceaux de lumiere, les patineurs glissent entre les vieilles pellicules dont les flammes filent jusqu'au plafond. Au milieu des locomotives bourrees de phosphore et des dragons crachant le magnesium, Melies aime jouer avec le feu, le creer. Des nerfs de feu au bout des doigts, tels les hommes electriques des foires, c'est drape, gante de noir, le diable du Cake-Walk Infernal. is