La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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LE METTEUR EN SCENE ET LE FILM PARLANT Documents par LARS C. MOEN et MICHEL J ARNAUD Les fonctions d'un metteur en scene de meme que les qualites qu'il doit posseder sont impossibles a preciser du fait que chaque metteur en scene est un cas particulier. II y a ceux comme D. W. Griffith qui, avant de tourner une scene au studio, font faire des repetitions d'un bout du decoupage a l'autre, ceux comme James Cruze qui ne font pour amsi dire pas repeter, ceux encore qui indiquent a chaque interprete leur jeu pour chaque scene ou ceux qui laissent a l'acteur le soin de se diriger. Et maintenant, avec le film parlant, il est encore plus difficile de donner des precisions parce que tout est encore mdetermine. On a essaye d'employer des metteurs en scene de theatre, des metteurs en scene de film muet ; parfois on emploie les deux ensemble, l'un s'occupant de Ja mise en scene proprement dite, l'autre dingeant le dialogue. Ce qui ressort nettement de ces experiences, c'est qu'un metteur en scene qu'il soit de theatre ou de film muet a tout a recommencer lorsqu'il s'agit de film par!ant. Un Carl Th. Dreyer, un Rene Clair, un Gaston Baty faisant leur premier film parlant sont ramenes au meme point que le premier venu. C'est un nouveau metier a apprendre. Leur experience les aidera peut-etre, mais rien ne garantit qu'ils reussiront. Au reste pour l'instant le role du metteur en scene est pratiquement reduit a peu de chose. II n'est plus qu'une sorte de regisseur qui fait repeter les acteurs, mais la mise en scene elle-meme est nettement determinee par les techniciens, quant au jeu il reste un peu a la volonte des interpretes puisque le metteur en scene ne peut plus leur parler pendant une prise de vues. 50