La Revue du cinéma (1928 - 1929)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

fert de trop de spontaneite et d'accidents ; on avait plutot besoin d'une methode aux regies precises. Le systeme d'improvisation, comme l'a indique* Murnau, peut seulement convenir a un homme comme Chaplin qui conduit le film a son gre parce qu'il possede en lui-meme l'histoire personnelle qu'il joue et met en scene. Et n'est-il pas possible que l'lnsuffisance de Chaplin comme directeur, suggeree accidentellement par Gilbert Seldes — qui continua la campagne de Broom — et plus emphatiquement par Alexander Bakshy soit due a cette maniere en route P Influence par les Francais et par l'esprit de Coady, Broom reproduisit d'inoffensives photos de films de serie. II est vrai que Slater Brown observa dans le meme numero : « il apparait clairement a toute personne intelligente que le cinema est a present dans un etat voisin de la presque complete paralysie. » Mais dans cette sorte de rectification, Brown etait aussi sous l'influence des experimentahstes francais. II parla de « mouvement deformant », mais ne toucha pas au coeur du cinema amencain qui etait le cinema adore par Soupault, « le plus grand du monde ». Mais valait-il d'etre decouvert avec tant d'enthousiasme ? C'etait le mythe, la legende, la forme primitive, matiere brute qui attendait d'etre transformee. Les mythes populaires doivent servir aux artistes, mais il faut que ceux-ci les traduisent, les stylisent. Les films americains sont riches en possibihtes, aussi riches que les drames du Moy en-age. Mais les Les Films de Tom Mix. ;.,s