La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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La jeune fille semble lui dire : « Bien, et apres? » et se fait un raccord aux levres avec son carmin. On revolt la tete du personnage. A l'endroit ou se trouvait la bouche commencent a pousser des polls. La jeune fille, en sen apercevant, etouffe un cri et se regarde vivement l'aisselle qui est completement epilee. Mepnsante, elle lui tire la langue, se jette un chale sur les epaules et, ouvrant la porte de communication qui est a cote d'elle, elle passe dans la chambre contigue qui est une grande plage. Pres de l'eau attend un troisieme personnage. lis se saluent tres aimablement et se promenent en suivant la courbe des vagues. Plan de leurs jambes et des vagues qui deferlent a leurs pieds. Lappareil les suit en chariot. Les vagues rejettent doucement a leurs pieds d'abord les courroies, puis la boite rayee, ensuite les mantelets et finalement la bicyclette. Cette vue continue encore un instant sans que la mer rejette quoi que ce soit. lis continuent leur promenade sur la plage en s'estompant peu a peu pendant que dans le ciel apparaissent ces mots : AU PRINTEMPS Tout est change. Maintenant, on voit un desert sans horizon. Plantes dans le centre, enterres dans le sable jusqu a la poitrine, on voit le personnage principal et la jeune fille, aveugles, les vetements dechires, devores par les rayons du soleil et par un essaim dinsectes. FIN Louis Bunuel et Salvador Dali. (Traduit de lespagnol par Maxime Zvoinskj.) 16