La Revue du cinéma (1928 - 1929)

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et remplir les petites cases ainsi preparees. Pour experimenter moi-meme cet appareil, j'ai ecrit de la musique pour un film d'actuahtes hebdomadaires allemandes (Wochenschau) ; cela permettait de faire autant de petits morceaux de caracteres differents qu ll y avait devenements, et de les enchainer avec une exactitude de synchronisation absolument parfaite. A l'audition pendant que la bobine-images se deroule a l'ecran, la bobine-musique se deroule sur le pupitre du chef dorchestre sous un petit carre de verre et permet ainsi de suivre le mouvement exact que la distance choisie entre chaque temps et reglee sur la pellicule par le compositeur determine automatiquement. On peut ensuite enregistrer cette bobine a deux portees manuscntes soit sur disque, soit sur pellicule (photographie du son) et projeter le film en meme temps que la partition passera dans un haut-parleur. On fait pendant l'enregistrement plusieurs epreuves a choisir et 1 on est sur ainsi que la synchronisation des images sera exactement la meme a chaque essai. Je ne sais pour quel mystere les grands studios allemands de scnorisation de la Tobis, situesdans les terrains de l'Ufa, se refusent a employer cet appareil qui offre le maximum de precisions. C'est la que j'ai enregistre la partition que j'ai ecnte pour La Petite Lilie de Calvacanti. Pour la composition de cette ceuvre, j ai utilise une technique dorchestre specialement adaptee aux exigences actuelles du microphone (suppression du hautbois qui sentend mal, usage mcdere de la flute souvent faible, ainsi que des timbales et de la percussion), il est probable que bientot les musiciens nauront plus a tenir compte de ces difficulties et que les microphones seront suffisamment perfectionnes pour enregistrer tous les timbres differents de la meme maniere. Par contre, j'ai du me servir des procedes les plus empinques pour que la musique « colle » avec le film : mesurer le film avec un centimetre en prenant des notes, faire toutes sortes de calculs sur les relations du nombre d'images par secorde et par metre, composer en tatonnant, les yeux fixes sur 1 aiguille des secondesde ma montre, une musique qui. a cause de labsence totale de moyens scientifiques, risque de varier de mouvement suivant 1'interpretation du chef d orchestre. Le meme inconvenient se retrouve au studio d'enregistrement. On enregistre environ une centaine de metres a la fois, soit a peu pres trois minutes et demie de musique et on fait plusieurs enregistrements de chaque fragment de cent metres, pour pouvoir faire une selection. Le chef d orchestre ne dispose que de points de reperes approximates et il est oblige malgre toutes les precautions prises, de presser ou de ralentir le mouvement musical pour arriver juste quand il le faut a souhgner une certaine image par l'accord ou la phrase qui doivent y correspondre. Une fois ce travail termine,on apprecieles facilites que donne 1'enre 39