La Revue du Cinema (1931)

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nion (1), aux premiers temps du film sonore, que celui-ci n'était probablement pas venu en son temps, qu'un dieu chargé d'ordonner les événements suivant la pauvre logique humaine nous aurait permis d'approfondir toute la dynamique et la plastique des images, couleurs et relief compris, avant de lui adjoindre cet autre complexe qu'est le son. Il n'en a pas été ainsi ; le phonographe et la T. S. F. ont décidé du film parlant, et maintenant c'est l'image, plate, étriquée, condamnée à la grisaille, qui se trouve en infériorité devant le son, riche de tous les caractères de la vie. Prenons certes le temps de souffler, de nous adapter à cette situation nouvelle et de maîtriser les grandes lois du sonore. Mais ne perdons pas de vue que celui-ci appelle impérieusement la couleur, que si notre indifférence ou notre scepticisme décourage nos inventeurs, d'autres à l'étranger, mieux compris et mieux soutenus, bousculeront encore une fois nos coupables préjugés. Le cinéma est engagé, qu'on le veuille ou non, dans la synthèse de la vie, peut-être avec l'espoir d'en découvrir les secrets. Ayons le courage de ne point reculer devant les dernières étapes qu'il lui reste à franchir. René Guy-Grand COURRIER DE BERLIN DÉTRESSE ET DISTRACTIONS LE PROGRAMME DE LA UFA POUR 1931-32 Dans ces jours de disette, la Ufa manifeste énergiquement sa vitalité. Elle vient, malgré toutes les calamités économiques, de publier un programme d'action qui, loin d'avoir été comprimé, a été, au contraire, élargi. Nous examinerons plus loin les raisons que donne la Société pour justifier cet optimisme, si réconfortant en soi. La Ufa nous présente d'abord l'ensemble savamment dosé de sa production, Il est indéniable que son programme comporte un nombre considérable d'acteurs, de metteurs en scène, de scénaristes et de compositeurs réputés. Je signale.au passage 1 apparition de forces nouvelles : Werner Krauss va désormais tourner des films sonores et Leonhard Frank et Erich Kastener écrivent des scénarios pour la Société. Malheureusement, à cette liste d'auteurs on aimerait voir s'ajouter bien d'autres noms célèbres dans la littérature. Parmi les nombreuses pièces filmées, dont je trouve la liste et l'analyse dans le Filmkurier, six seulement présentent avec prudence des thèmes empruntés à la vie (I) Débuts et avenir du film sonore. (Grande Revue — avril 1930). 69