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RADIGUET & MASSIOT, 44, rue du Chàleau-d’Eau, PARIS. 31 On se rendra compte de la facilité avec laquelle se manœuvre le miroir d en remarquant que son axe de suspension est terminé par un bouton molleté. Une aiguille sur ce dernier indique devant un arc gradué dans quel sens il le faut commander. Poste de projections fixes et animées (Modèle breveté s. g. d. g.) Au premier examen de l’appareil, certaines personnes pourraient objecter que les glaces donnent lieu à une absorption de lumière dans le cas des projections fixes. Nous tenons tout d’abord à prévenir que nos essais nombreux nous ont prouvé que la perte de lumière ne dépassait pas 5%. En outre, on a pu remarquer souvent que pour une même intensité de lumière, les projections fixes apparaissaient toujours plus brillantes que les projections cinématographiques. Les raisons en sont fort simples. Tout d’abord, les projections fixes sont obtenues au moyen d’images environ 10 fois plus grandes (70 X 70 = 4900% ') que les images cinématographiques (20 X 25 = 500% *), le grossissement des objectifs à projections fixes doit donc être 10 fois plus faible que celui des projections animées. Leur diamètre est aussi beaucoup plus grand et leur diaphragme insignifiant, ils absorbent donc beaucoup moins de lumière. Ajoutant à cela, l’obturateur du Cinématographe qui masque la lumière pendant environ 1/3 du temps, on comprendra que la perte de lumière par les glaces est loin d’égalèr celle due au Cinématographe. Loin de présenter des inconvénients, notre système de glaces offre donc l’avantage de donner des projections fixes et des projections cinématogra- pEiques d’intensités sensiblement égales.