Cinéa (1921)

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16 cinea 177) (xlv). Au salon ; d'autre? gendarmes amènent Gothard, qui prend l'air stupide. Corentin, dans un coin, essaie d'entreprendre l'abbé. 1 78 (xi,\ . Corentin (premier plan). 17;)). «Je vous avais fait prévenir . .. » 180) (xi. v). L'abbé (premier plan). 181). « Oui, mais vous êtes arrivé un peu trop sur les talons de celui que vous aviez envoyé. 182) (xi.v . Corentin, à M. et Mme d'Hauteserre. [83. « Mlle de Cinq-Cigne se promène souvent la nuit ? » 184) (xi, v. Entre Peyrade, portant une cassette de bois de Santal qu'il vient de découvrir . Il demande, avec un geste de tête, si quelqu'un en a la clef. Corentin prend la cassette, tire de sa poche un petit poignard, essaie de la forcer. Brusquement entre Laurence. i85) (xlv. Laurence abat sa cravache sur les mains de Corentin qui laisse tomber la cassette ; elle la ramasse, la jette dans le feu et se place devant la cheminée, l'air menaçant. Peyrade, s'élance, Laurence essaie de lui donner un coup de pied, il lui saisit la cheville et la renverse sur le sofa ; il prend la cassette, qui s'est enflammée, la pose à terre et s'assied dessus pour l'éteindre. 186). «Ne m'obligez pas, belle citoyenne, à employer la force contre vous. » 187 (xlv), Peyrade se lève, saisit la cassette dont les côtés charbonnés cèdent. Laurence que Corentin a lâchée, le regarde avec un mélange de mélancolie et de mépris. 188 (xi.v). Premier plan ; la cassette s'ouvrant sur la table entre les mains de Peyrade. 189) (xi.v). Premier plan : Laurence. 190). « Les secrets de cette cassette ne concernent pas le gouvernement. Quand vous aurez lu les lettres qui y sont, vous aurez, malgré votre infamie, honte de les avoir lues. » i«)i (xi.v). Peyrade impassible fait glisser sur le tapis de la table à jouer trois lettres et deux mèches de cheveux blancs. 192) (xlv). Laurence : 19'S. « Mais avez-vous encore honte de quelque chose '! ■> 194) (xlv). Peyrade prend les boucles de cheveux. 195) (xr.v). (Premier plan) ce sont des cheveux blancs de doux teintes différentes. 196) (xlv). Corentin prend une lettre, Laurence : I9") (( C'est la lettre que m'ont écrite mon Oncle et ma Tante de Simeuse, avant de monter à l'échafaud. Lisez-là tout haut, ce sera votre châtiment. » 198 (xlv . Corentin, après avoir lu la lettre sans remuer les lèvres, y remet tranquillement les cheveux. La pose de côté sur la table en plaçant sur le coin un panier plein de jetons. Peyrade a pris une autre lettre ; il la déplie. 199). « 1*794Andernach, avant le combat. Ma chère Laurence, je vous aime autant que la vie. et je veux (pie vous le sachiez bien ; mais si je viens à mourir, sachez que mon frère Paul vous aime autant que moi... » 200) (xlv). Laurence. 201). « < "est de mon cousin Marie de Simeuse. L'autre est de son frère ; elle ne vous apprendra rien. 202) (xlv). Peyrade, regardant les lettres par transparence. 20.Î 1. « Vous correspondiez avec des émigrés ? » 204) (xlv). Laurence. 205) « Il y a neuf ans ! » 2o(i) (xlv). Corentin s'approche de Laurence et lui parle à l'oreille. 207). « Vous les avez vus il n'y a pas si longtemps (pie cela ! Je venais pour les sauver, et c'est ainsi que vous m'en avez récompensé ! » 208) (xlv). Laurence regarde l'abbé (premier plan). 209) (xlv). L'abbé répond à Laurence par un regard d'avertissement (premier plan). 210) (xlv). Peyrade essaie la boîte pour voir si elle contient un secret (premier plan . Laurence s'avance vers lui presse un coin de la boîte et montre .. 211). (Premier plan)... deux médaillons, les portraits des deux frères de Simeuse, en uniforme de l'armée de Condé. 212) (xlv). L'abbé à Laurence. 2i3). « Et vous jetiez cela au feu ! » 214) (xlv). Laurence lance à l'abbé un regard éloquent, 2i5) (vin). Une route sous bois au bord d'une rivière. Michu, monté sur un cheval fourbu, surgit d'un taillis, arrête du geste quelques cavaliers qui se rangent autour de lui, dont les Simeuse. Il leur montre l'anneau de Laurence ; ils délibèrent, puis se dispersent ; Michu part avec les Simeuse et les d'Hauteserre. 216) (vni e). Une clairière où sont attachés cinq chevaux frais, Michu et les gentilshommes rajustent leurs selles sur leurs nouvelles montures. 217) (xlv). Corentin, s'adossant à la cheminée et regardant Laurence. 218). « Nierez-vous avoir vu vos cousins ? » 219). Laurence. 220). « Xon. Mes cousins et MM. d'Hauteserre, dans leur parfaite innocence, comptaient demander à profiter de l'amnistie et â revenir à Cinq-Cigne. Mais quand j'ai pu croire que le sieur Malin voulait les envelopper dans quelque trahison, je suis allée les prévenir... 221) Laurence, imperturable. 222 . «... de retourner en Allemagne... » 223 (vin e). Michu et les quatre gentilshommes partent à grande allure. 224) xlvii). Peyrade fouillant divers recoins du château. 225) (xlv . Au salon. Les d'Hauteserre, l'abbé, Laurence, affalés dans des attitudes variées. Corentin, debout, les surveillant. 226) il. Au petit jour. Les cinq cavaliers passant sur la lisière de la forêt de Nodesme. La neige commence à tomber. Leurs chevaux sont épuisés. 227) (xxm i. Jour plus clair. La neige tombe. Corentin et Peyrade sortent du château. 228) (vu). Une allée de la forêt, cinq chevaux sur le flanc, sur lesquels tombe la neige. Deux gendarmes en tournée arrivent, mettent pied â terre. 229 (vm d). Fourrés donnant sur l'ouverture d'une cachette (neige) Michu, conduisant les quatre gentilshommes, les fait passer parle trou. (A suivre) Lionel Landry