Cinéa (1921)

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14 cinea r ■ * " * " : .sable au Cinéma dont le dynamisme on trouve, si j'en crois eet éblouis ■ ■ fry • j a besoin de soutiens statiques. sant Cabinet du docteur Caligari, iv C ET C l #1 l T €? ■ Le film doit donner l'impression qu'il faudra pourtant bien montrer : .^ . | d'une vision à la l'ois permanente, quelque jour à nos faiseurs de su d tt C* t IX G fit Cl successive et continue. creries. L'intelligence, la réflexion, ■ ^ l'art mathématique se sont jetés Il ne s'agit pas de faire un album *»r le cinéma et le fécondent. Mais L'Art, considéré jusqu'ici comme de cartes-postales, mais une fresque. ou est cette humanité des premiers un jeu, apparaît aujourd'hui comme « a£e8 ? OÙ est le 8t>'le direct et nai? une forme supérieure et cérébrale du Je 8ais ce que je vais chercher sur de ce" ,film8 f11 ? a.citU<? a"8' ** sport, expression nécessaire du ly pécran> aU88i je „e m'effraie pas des s°nt fumais aussi loin du ton ■ „m , „it.,i . . .. i , actuel que la Chanson de Roland risme vital. simulacres grossièrement enlumines , „ , , ,,. .,, t „ n,.Ani„ „„: ,,.» r-irt 1,. ni n « ré • a Zi , i t i ou le Roman de la Rose ? \ îeilles. Le Cinéma qui est i art le plus re qui décorent 1 entrée du Temple. . ... .... .. Mnto<itaiia(ii ,.<dni m'i «',»vr.rimp \p t .-i i • i vieilles choses déjà, dites-vous, et cent est aussi celui ou s exprime le ye 8ai8 au jj nv a ja agrandies .... ., ..... . ,. . «i,i« ,iirB,.tompnt wt P«r>rit «r>nrtîf 1 i. «• • i vieilles aussi la sincérité, la vitalité plus directement cet esprit sportit sans scrupule, que d înoflensivespho ,_, , , _ „ A , jnn+ nn«Qt.ott.A«vnna1'aptna1îtâ ^an« «.-■ ,, • i • rvthmee, la force fraîche et fran dont nous retrouvons l actualité dans tographies. Mais pourquoi vouloir, : , înutAiiPoHp Wii'iiifl l p(rpr1p*fnpii» • T + c i e ' <■ cne de ces premiers romans de les toilesde reinanci Léger, ie«v_octi » a toute force, les transformer en ai , ,,, . „. T. „ . de Crommelynck et la musique des fiche8 ? Se8te tle l ecran °" aa Rl° Jim falt c , „ „,, , . , ,, . aussi classique et aussi puissante « bix ». Elle n ont pas du tout 1 air de trou .. ,? . , ., , • , , A, figure que Renaud de Montauban ver cela drôle. ,. , ,*, Les rythmes de l'accéléré, du ra # ou 1 un des quatre fils Aymon. lenti et de la vision normale réalisent Comme aux premiers temps poéti pour notre joie mentale les théories Vous êtes peintre, dites-vous et vous queg> le cjnéma a 8U8cité dan8 8Qn fabuleuses d'Einstein. Le prisme de n'aimez pas le Cinéma. C est idiot et premier temps de réalisation des l'écran nous révèle sans cesse de nou c'e8t une fatiSue P°ur l*» >'eux' „ thèmes et des expressions dépouil ii i i 4. xt Vous êtes eleve des Beaux-Arts. Il i > „ Qt „„j.nt„„ /,„*^n no n-tmt. velles valeurs plastiques Nous ne tees et ardentes qu on ne retiou concevons plus séparément les caté ny a pa8 de honU> a cela vera jamais. C'est là pourtant, c'est gories face, profil et trois-quarts qui Jean-Francis Lagi.enne. ia seulement que les amis de l'art furent hier la loi du photographe et neuf ont puisé les éléments d'une du peintre. esthétique solide, saine, humaine, • ■ ■ durable. La peinture nouvelle doit beaucoup ■ l)/\f|(5|5|£ f'AV P\TQY \ La route continue, évidemment. Mais au Cinéma. Le travail du peintre, j -1/V/lf J^lllO 1UI vVvl j n'oubliez pas le premier style — le comme celui du metteur en scène, j m _ n mmmm : seul grand jusqu'ici — ne négligez consiste à projeter sur une toile le pas de revoir la douzaine de dra film d'une même réalité recréée dans Je crois que je suis encore un peu ivre me8 cinégraphiques, source de tout la lumière. Mais l'un et l'autre doivent et j'ai peur de ne pas m'exprimer ie reste, et, si vous n'avez pas vu éviter laconfusion des techniques. très a-ca-dé-mi-que-ment. C'est que Douglas for ever, courez vite vous i je sors d'une salle où l'on passait jeter dans cette lumière, dans cet ' j c Douglas for ever. Je ne l'avais air violent et vivant, dans ce mouCertaines œuvres de Survage, de . . T , „. . A .. , * . , , , , . „„,,,,, , ,.. . jamais vu. L effet de cette bande vementquisemblesvnthétisertoute Dufv, nées de 1 écran, 8 en améliorent ,, , . . ,, , , ,H, , •r' .. .+ , . , , ,, est comparable a celui d une bou la santé du monde, parce que limitées a la seule allu . .,, , , „, . , . , . ... ,. F. . ^ , „ . . . teille de vin du Rhin ou de vin du Nous ne sommes pas au théâtre. Il sion. Au contraire, les rutunstes, en ,3, , , , .. . .. . ^, ... Rhône sur quelqu un qui n aurait n-v a pas de pièce à raconter. C est voulant superposer naïvement les , , ,, . . . D ,■■., " ., \ * • bu que de 1 eau toute sa vie. Réelle une toile, ou un poème, ou un ca sensations picturales, comme des eu . . , , . ., . . . , , , L , ■ . r.„ ', ; „ .J., ment, je me demande si j ai w; ou pnccio turbulent, cest du cinéma. ches successifs, ramenés a 1 unité par t A * • . + «i. il , , ,, . ^,. ,., . .... f. ou cette aventure, .si c est un film Doublas, athlétique et fin, délicieux, a vitesse, n ont abouti qu a parodier qu un yin sec Ne m<en veuiUez pa8 .^^ èmou^nt _ (Ecoutez n-im. le rythme de leci an. Je 8&is que ce petit ton d'enthou porte quel petit cabot, il vous dira : • siasme est tout à fait hors de mode, «Tout ce que Fairbanks fait, je Au Cinéma, rien n'est plus inutile mais comprenez que c'est un film, 8aj8 \e faire I » — voltige dans un que ces prétentieux « tableaux » à la un vrai, et que je n'ai pas rencontré décor impalpable, dans une lumière manière de... orgueil de quelques de vrai film depuis bien longtemps. palpable qui s'accroche comme une metteurs en scène, qui croient tour Voilà l'ancienne manière qu'illustra brume d'or aux cactus géants de ner un chef-d'œuvre et ne dévelop Th. Ince avant le règne des alam Californie. Des horizons, des che pent que de vagues illustrations pour bics et des machineries chimiques vaux, des murs éloquents, des magazines à treize sous. de D. ^Y. Griffith. Cela nous reporte hommes types, des femmes dessi Trop de metteurs en scène, consi à l'époque inégalée de Pour sauver nées, de l'art, ce degré d'art qui dèrent le film comme une suite d'ima sa race et de La Conquête de l'or. fait crier: « C'est de la vie! »> un ges alors qu'ils devraient le considé Depuis, il y a eu beaucoup de coup d'inspiration, enfin, un film, rer comme une unique image. science. Les films des Suédois Stil un vrai film. Bravo!... Les conventions du découpage et 1er, Hedquist.Siostrom sont magni Lescinématographistesfrançaistrou des sous-titres nedoivent pasdétruire tiques. En Allemagne, on cherche vent ça insignifiant, cette unité architectonique, indispen aussi hardiment que possible — et Louis Delluc.