Cinéa (1921)

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cinea Jack London et les Animaux Dans l'avant-propos de Michaël frère dejerry, Jack London a écrit : «Je ne suis pas une femmelette. Je suis considéré, an contraire, par tons les critiques littéraires les plus sensibles, comme une sorte de bête primitive prenant plaisir à la violence. Sans discuter cette réputation d'ordre général qui m'a été faite, et l'acceptant comme monnaie courante, je dirai simplement que la vie s'est chargée en effet de m'instruire à une très rude école et m'a donné à contempler plus d'inhumanité et de cruauté qu'à la moyenne des hommes, depuis le gaillard d'avant, les prisons, les bouges, le désert, les chambres d'exécution et les lazarets jusqu'aux champs de bataille et aux hôpitaux militaires... Cependant, laissez-moi vous le certifier, je n'ai jamais été aussi écrasé et aussi scandalisé de la cruauté du monde qu'au milieu des applaudissements et des rires d'une foule heureuse regardant des animaux exécuter des tours sur une scène. L'art de la cruauté a atteint sa complète floraison dans le domaine des animaux savants. » Et la Ligue pour la défense des animaux s'est inspirée de la préface dont les lignes qui précèdent sont extraites, elle a fondé le « Club Jack London » dont les membres s'engagent à ne jamais encourager les exhibitions d'animaux dressés en assistant volontairement à ces spectacles, que cela soit cinéma, musichall ou autre endroit où ces spectacles ont lieu, et à quitter leur place en signe de protestation si un numéro d'exhibition d'animaux est annoncé en n'importe quel lieu. C'est d'ailleurs un genre de protestation que Jack London a lui-même conseillé. Eh! bien, approuvons que la souffrance d'une bète soit vitupérée et, quand on le peut, empêchée. Même, pour un film destiné à du retentissement par ses propres mérites et parce qu'il traduit en images un roman fameux, un animal a été sacrifié. Nous avons déploré un tel acte commis pour l'amour de l'art, par exagération de la volonté de l'exact. Dans un autre film, nous avons vu M. André Nox jouer un personnage qui battait des chiens; cet acteur de premier ordre, on le voyait, simulait ses coups, il ne frappait pas réellement, c'est lui qui avait raison. Elevons-nous contre le désir d'absolue vérité... mais acceptons les animaux au cinéma, tels que les emploient bien des metteurs en scène. Les bêtes ne souffrent pas, qui font le beau quelques minutes comme le chien de Papa Longues Jambes. Le bouledogue des Quatre Diables qui, la langue pendue regarde idiotement un travail d'acrobates est peut-être dorloté comme les éléphants de plus d'un film. Abhorrons la ménagerie, la prison des fauves, sans air ni lumière, mais, si des lions ont été capturés, qu'ils soient photographiés et vivent à l'air plutôt que d'être enfermés dans de sales locaux. Le dressage — s'il y a dressage — peut, pour le cinéma, être amical, alors quelle leçon nous donnent les animaux, leçon de naturel! Mais qu'ils soient traités avec la plus aimable douceur et, surtout, que jamais, sous n'importe quel prétexte, on ne les blesse, on ne les tue, les chiens, les chats, les chevaux, les autres. Bien sûr, ils ne savent pas toujours simuler la mort comme des femmes et comme des hommes, mais les bébés non plus, ne jouent pas le drame, les empoisonnerez-vous pour que, sur l'écran, ils interprètent à merveille, des rôles de nourrissons sans lait? Que si la comparaison est injuste, pardonnez-là. Alors, protection, justice pour les bétes, nous le demandons avec ferveur aux metteurs en scène qui en utilisent, mais nous savons que généralement elles ne sont point torturées, on les gâte. Reconnaissons les excellentes in tentions du club dédié à la mémoire de Jack London et souhaitons que l'on continue de porter à l'écran ses œuvres, nous y verrons des animaux que l'on n'aura pas fait souffrir; même on devrait pouvoir nous montrer, sans aucune douleur, sans aucun souci pour eux, les chiens de Y Appel de la forêi. Lucien Wahl. Nous demandons à VOIR encore une fois Chariot Soldat avec CHARLIF CHAPLIN SYDNEY CHAPLIN et EDNA PURVIANCE Terrible Adversaire avec DOUGLAS FAIRBANKS et IEWLL CARMEN Pour sauVer sa Race avec WILLIAM HART Louise GLAUM et Bessie LOVE 0 Le Penseur 0 avec ANDRÉ NOX L'Homme aux Yeux Clairs avec WILLIAM HART Le Lys et la Rose avec LILIAN GISH et FRANK MILLS 0 Le Silence 0 avec EVE FRANCIS :-: et S I G N O R E T :-: 0 Œil pour Œil 0 avec SESSUE HAYAKAWA 0 Le Faune 0 :-: avec FEBO MARI :-: