Cinéa (1921)

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cinea L'ATLANTIDE Cliché Auber. Antinéa reçoit le lieutenant de Saint-Avit dans les splendeurs de son palais du désert africain. Saint-'-Avit (Georges Melchior). Antinéa (Napierkowska*. adroite d'Antinéa, Tanit-Zerga (Marie-Louise Irihel. courtisane en jouant, la plupart du temps, couchée sur le ventre. M. Melchior joue avec feu le rôle du lieutenant de Saint-Avit; M. Angelo avec beaucoup de mesure, de composition et d'autorité celui — complexe et vivant — du capitaine Morhange ; M. Roanne avec jeunesse et passion celui du lieutenant Masisard; on aimerait que Tanit-Zerga fut moins sautillante et minaudière; le personnage ainsi conçu se raccorde mal à ceux des beaux indigènes graves et sobres de gestes dont il est censé être la fille et la sœur. Hiram Roi est souple et félin à souhait; le méhari, dont j'ai oublié le nom, accomplit admirablement un acte important dans la vie des chameaux et qui est le seul, nous disent les voyageurs, par lequel ils expriment leur mécontentement : c'est-à-dire, la mort. En résumé, si le film de M. Feyder ne donne pas — du moins au premier contact - l'impression d'une unité, d'un rythme, d'une composition qui en fassent une œuvre achevée, il contient assez de belles choses pour être très désirable à la vue. Et il est juste de signaler que tous les défauts procèdent de ceux du roman, tandis que les belles pages font honneur à l'effort de recherche du cinéaste, à la manière dont il a su choisir et rendre les paysages pour lesquels le livre lui fournissait tout au plus des suggestions. • Le signe de Zorro. L idée de ce Brutus californien, bellâtre veule et méprisable sous un aspect, hardi redresseur de torts sous l'autre, travaillant sous le masque jusqu'à ce que sonne l'heure de lutter au grand jour pour la Liberté, sort de la banalité des thèmes ordinaires, est éminemment favorable aux développements de l'écran. Douglas Fairbanks était-il 1 interprète désigné pour traiter un tel sujet? Oui et non ; il campe merveilleusement la silhouette du bandit, virtuose du redressement des torts ; il étonne, il fascine. Mais d'autre part sa personnalité s affirme trop extérieurement pour qu'il puisse y avoir, dans l'esprit du lecteur, le moindre doute quant a l'identité de Zorro et de Don Diego Vega, et ainsi l'élément surprise disparaît. On reste ravi, charmé, amusé et mieux qu'amusé, car jamais Doug n'a joué avec une verve plus éblouissante, jamais il n'a mieux su se montrer tour à tour hardi, tendre, plaisant, persuasif... Il est fort bien secondé par la jolie Marguerite de La Mothe, dont le charme, volontairement un peu discret, convient