Cinéa (1921)

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12 cinea à lui-même. De tout cœur nous leur souhaitons bonne chance. • Après Vannî Marco ux qui accepta un des rôles principaux du Don Juan que Marcel l'Herbier va tourner. Voici Maurice Renaud qui interprète un des personnages de Vérité le film d'Henri Roussel. • Léonce Perret, le metteur en scène de l'Empire du Diamant. que nous verrons bientôt, vient de partir en Angleterre tourner les extérieurs de son film l'Ecuyère dont l'interprétation comprend Mlle Marcya Capri, Miss Gladys Jennings, MM. Angelo, Maupain et le metteur en scène Henry Houry. André Daven • Parmi les récentes promotions de chevalier de la légion d'honneur nous lisons le nom de M. Louis Aubert, administrateur délégué des établissements Louis Aubert et actif manager de L'Atlantide. • L'Association des poètes russes à Paris (« Chambre des Poètes » « Palata Poétoff ») au café Caméléon, 146, boulevard Montparnasse — a consacré une de ses soirées à Chariot Sous la présidence de Valentin Parnak, les poètes russes ont fait des conférences-bouff sur le grand mime et lu leurs poèmes en son honneur. Valentin Parnak, Serge Charchoun, Georges Evangouloff , Alexandre Ginger, Marc Jaloff — poètes russes, y ont pris part. Le peintre L. Gondrachvili y exposa son charmant tableau représentant Chariot parmi les apaches du Caucase. La musique de jazz-band célébra Chaplin devant une nombreuse assistance. • AMÉRIQUE M William Hait par lui-même. « Je suis né le 6 décembre 1876 à New-Burgh (Etat de New-York). Mon père était d'origine anglaise et ma mère irlandaise. J'étais en bas-âge lorsque mes parents allèrent s'installer dans le Dakota, en plein Far-West. C'est vous dire qu'avant d'avoir lu les récits de Gustave Aimard et du Capitaine Mayne Reid, je les avais vécus en partie. Mon père s'absentait très souvent pour ses affaires, et lorsqu'il fut devenu veuf, il nous confia, mes sœurs, mes frères et moi, à des femmes in diennes qui nous élevèrent avec leurs infants. C'étaient nos petits compagnons de jeux. Et quels jeux !. . J'avais environ quinze ans lorsque mon père revint à New-York afin de nous faire donner une instruction qui, forcément, avait été assez négligée. J'avais tellement la nostalgie de cette vie de l'Ouest que je me préparais à entrer à l'école militaire de West-Point, où à dix-huit ans je fus admis après un brillant examen. N'étant pas naturalisé américain, ma nationalité d'anglais nuisit à l'avenir de ma carrière militaire, que je fus obligé d'abandonner. J'eus un moment l'intention de partir en Australie, mais mon père me conseilla d'aller en Angleterre où nous avions encore de la famille. Après un court séjour à Londres, je voulus connaître la France et, en 1889, je débarquai un matin à Calais, et le soir même j'arrivais à Paris. J'y fus tour à tour interprète, homme de confiance d'un joailler près du coffre-fort duquel je veillais la nuit, puis ensuite professeur de boxe dans une salle d armes très fréquentée du quartier de l'Etoile. Presque tous les soirs j'allais au théâtre, et mes théâtres préférés étaient, avec votre admirable Comédie-Française, les grands théâtres de drames tels que celui de la Porte Saint Martin. Je me souviens qu'avec quelques amis très admirateurs du talent de Mme Cécile Sorel, qui fut — mais n'allez pas le lui dire ! mon premier « Sweet Heart », nous nous cotisâmes pour lui envoyer quelques fleurs qu'elle daigna agréer. L'été vint. La salle d'escrime n'était plus guère fréquentée. Les théâtres se fermèrent les uns après les autres, et, très seul en votre immense Paris, où je ne connaissais personne, je le quittai un soir brusquement, traversai Londres, (m'embarquai à Liverpool et débarquai à New-York où je ne restai pas longtemps, car je venais d'être touché par la vocation théâtrale qui me ramena en Angleterre où je trouvai le moyen de me faire engager dans des emplois extrêmement modestes. Faisant partie en 1890 de la troupe D. B. Bandmann, je revins en Amérique. Je ne gagnais que douze dollars par semaine et je jouais des rôles un peu plus importants. Ayant été remarqué par Mme Modjeska, la célèbre comédienne américaine, je fus l'interprète de quelques rôles assez importants, tels que celui de Roméo. Le succès couronna mes elforts et je fus considéré comme un des meilleurs comédiens de Broadway où j'interprétai, d'après votre légende historique du Masque de Fer, The man with the iron mask. C'est au théâtre que je fis la connaissance de presque toutes les vedettes cinématographiques américaines telles que Dustin Farnum et Th. Ince qui, devenu metteur en scène de la New-York Motion Picture Co, m'offrit en mai 1914, de faire du Cinéma. Mon premier rôle cinématographique fut celui d'un eow-boy, ce qui me permit de revivre imaginativement cette vie du Far West que je regrettais sans cesse. De là vient peut être le succès que le public voulut bien faire à tous ces petits films dramatiques où je faisais plus que jouer la comédie, car j'évoquais des incidents de ma jeunesse aventureuse. Lorsqu'en 1915, Th. Ince fonda la Triangle Keystone avec Griffith et Mack Sennet, je fus engagé pour interprêter de grandes comédies dramatiques en quatre et cinq parties. En 1917, je suivis à la Paramount Artcraft Th H. Ince, Griffith et Mack Sennett. En 1919, ayant cessé de travailler avec Th. IL Ince, je fus engagé par la Paramount, afin de réaliser une série de films dont je fus à la fois le metteur en scène et l'interprète. William Hart. ANGLETERRE M La Menace est une production de Ilarley Knoles, dans laquelle Tyrone Power et Dorothy Bernard jouent des rôles importants. Le sujet touche au bolchevisme. • Ce même auteur, à qui l'on doit Carnaval, est en train de transformer des opéras pour l'adaptation à l'écran. • L'Australie a frappé les films britanniques d'une taxe d'importation de un penny par mètre, et les films étrangers de 3 pences. • Alice Crawford , l'actrice australienne a fait sa parution â l'écran dans The Gloriouse Adventure (La Glorieuse Aventure).