Cinéa (1921)

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cmea 13 rant. Production cosmopolite s'il en fut. L. Mereanton a bien fait la part des choses, je veux dire celle des continents: l'interprétation comprend un anglais , une américaine , trois français, deux grecs, etc., le reste à l'avenant. L'opérateur est un russe. Chaque pays, sans doute, reconnaîtra les siens. Voici un film auquel Mme de Thèbes eut prédit sans doute un succès universel. • A propos, l'intérêt universel d'un film ne résiderait-il pas surtout dans son essence, et non seulement dans son extériorisation. Je viens, par exemple, d'assister à une présentation intime du Pupet Alan, mis en scène par F. Crâne. Celui-ci touchera à peu près tous les milieux, saut dans les contrées sauvages. Bien qu il tende quelque peu vers le mélodrame, il reste cependant attachant. Et puis le cirque, les clowns, la grand'route, des musiques.des paillettes, le charme opère... La petite Marie Belocci est, par ailleurs, un gamin charmant. • Pathé Frères Ltd, a présenté au London Pavillon Peck's Bad Boy, film dans lequel Jackie Coogan, le désormais célèbre partenaire de Charlie Chaplin dans le Gos.se, tient le principal rôle. Bon film. Lire : film qui plaira à toutes les familles, dans tous les milieux. Little Coogan soutient dignement sa réputation, celle qu'il a, et celle qu'une publicité habile lui valut. Celle-ci, d'ailleurs, n'a rien dit de trop. Bon exemple, qui mérite d'être signalé... et suivi. Avec toute l'inconsciente ardeur de la jeunesse, l'excellent petit acteur supporte allègrement le fardeau invraisemblable qui lui fut dévolu : animer de sa minuscule personnalité un long film dédié aux grandes personnes. Il y réussit, et sans efforts, car ce qu'il a de plus prodigieux en lui, c'est son aisance inaltérable, ce qu'il a de moins précoce, c'est le métier. Six années, il est vrai, sont une circonstance atténuante. Pas le moindre soupçon de cabotinerie. Son jeu — si l'on peut dire — est vivant, clair, sans malice d'aucune sorte. Ses mines, ses expressions nous révèlent l'àme qui l'habite, tour à tour douloureuse, naïve, maligne, ravie, toujours et surtout avide d'une offrande, avec une instantanéité qui nous émeut sans apprêt, et qui confond. Aucun truc. Aucune tricherie. Jackie Coogan se donne tout entier, sans arriére-pensée dans chacune de ses scènes. Il se meut, rit, plaisante, gamine, agit avec une désinvolture ignorante de l'art de plaire. Puisse-til l'ignorer longtemps. Nous sommes mieux qu'amusés, séduits par cette grâce adorable de l'enfance en laquelle tous communieront Qui de nous ne fera pas alors secrètement quelque vœu involontaire. L'histoire. . niais est-il besoin de la raconter? 11 nous suffit qu'elle soit une succession de tableaux qu'un enfant emplit d'une subtile et prenante humanité. Certaines scènes sont peut MARIE-THERESE DECOSSE Une des plus intéressantes nouvelles venues à l'écran, dont nous verrons les souples qualités dans les prochains films de Pière Colombier, Léon Poirier, René Leprince. être forcées. D'autres sont peut-être inutiles. Qu'importe, après tout. Le charme n'en subsiste pas moins. J'en ai retenu particulièrement certain beau rire et quelques vers délicieux de Mme A. Daudet ont chanté dans ma mémoire : riez les blonds enfantelets auxbouchettes delinsauvage... Ce fut comme une vision d'un bonheur, dont je ne savais plus trop s'il était encore de ce monde. A présent, je sais bien que sans le cinéma quelque chose nous eut manqué. Et voici, bien humblement, mon los. A. F Rose. AMERIQUE j& La réputation de Marguerite Clark au Cinéma est née de ses succès répétés dans les genres les plus variés. Depuis quelques temps, Marguerite Clark s'est spécialisée dans la comédie légère, ayant en même temps un côté sentimental et romanesque. Marguerite Clark divertit les spectateurs. Quand un film avec cette gracieuse artiste est affiché, le public sait qu'en la voyant il oubliera ses soucis, tant la personnalité vive et enjouée de la petite étoile le réjouit. Le sujet de Daisy mariée est bien fait pour mettre en valeur le talent de Marguerite Clark. Il est original, plein de scènes inattendues qui font fuser les rires. Dès le premier film tourné par Marguerite Clark, les qualités physiques ainsi que le talent de cette charmante comédienne ont été consacrés. A New-York, etparticulièrement à Broadway, on cite Marguerite Clark comme le plus agréable remède contre la tristesse et la neurasthénie. Harrison Ford, que vous avez déjà applaudi dans Un mari pour un dollar, au côtés de YVallaee Reid, joue le principal rôle masculin de Daisy mariée . 11 personnifie le jeune époux, beau garçon, content de lui-même et qui s'imagine que toutes les femmes sont faciles à conquérir, Au coursdu film, Marguerite Clark lui démontrera le contraire ce qui donnera lieu, comme on peut le prévoir, aux scènes les plus amusantes et à un dénouement imprévu. Citons parmi les autres interprètes, Rodney la Rocque, Helen Greene.qui dans des rôles importants, bien que de second plan, sont d'excellents artistes. N'oublions pas Kid Broad, le champion de boxe bien connu qui a définitivement abandonné le ring pour le cinéma. Dans Daisy mariée, Kid Broad en est à son dix-neuvième film • Toutes les jeunes filles voudront voir Daisy mariée et les jeunes épouses voudront faire voir ce film à leurs maris auxquels elles montreront la façon plaisante et spirituelle dont Marguerite Clark donne une leçon à son jeune époux qui croyait, maintenant qu'il l'avait pour femme après une conquête si facile, qu'il n'avait plus rien à faire pour lui