Cinéa (1921)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

12 mai» d'assez mauvaise grâce, — d'où quelques mésaventures dont plusieurs seraient amusantes ou jolies si le film était sensiblement plus court. • Satan Du réalisme fantastique : un cul-dejatte doté d'appareils suffisants pour qu'il puisse marcher, mais péniblement, n'oubliez pas que son amputation est due à une erreur de chirurgien. Il prépare une vengeance, même une révolution. L'outrance d'une partie de ce film est mitigée par des scènes curieusement imaginées et rehaussées par celle où le héros, bandit mégalomane, pardonna la trahison de la policière qui l'épie, parce que celle-ci est amie de ses hymnes improvisés à l'orgue. On vous dira peut-être que ce film est abracadabrant, il est intéressant et attire des discussions. C'est énorme, cela. • Marie chez les loups. Admettons le postulat mélodramatique, prétexte à prouver l'habileté, le courage aussi de Mme Berthe Dag mar. Une fuite malaisée devant des loups, un corps à corps avec un ours ne manquent pas d'allure. Et la neige est un interprète magnifique. Dans le mot « neige » il y a les mêmes lettres que dans « génie ». Pardonnez cette constatation. • Prise a. Beau sujet de poème narratif que l'exposition des conséquences d'une coutume observée dans un village montagnard. Si l'on s'imagine dans un coin d'aujourd'hui, on s'étonne, mais il semble plutôt que l'action ait une apparence de légende. Il y a une belle photographie de chemin montant en spirales, une tragédie tumultueuse à la fin et une interprétation bonne avec MM. Georges Lannes, Constant Rémy, Schutz et Mlle Rachel Devirys qui a le bon goût de s'épargner des ondulations et des teintures reluisantes. • Le Démon La fille d'un banquier qui, par philanthropie, console des prisonniers de droit commun, est un jour blessée sur un terrain de jeux: commotion, démence. Elle se croit un bandit. Soignée chez elle, elle s'évade et vole. Reprise, elle s'enfuit vêtue en homme et, laissée libre par ordre d'un alié niste célèbre qui se déguise en voyou pour devenir le complice apparent de sa malade, elle avoue son sexe, a le cerveau ébranlé en voyant le faux cambrioleur en danger, car elle l'aime. Guérison, mariage avec le thérapeute. Ce cas d'aliénation mentale est observé avec détails dignes d'une thèse de psychiatre, mais non d'un film, d'ailleurs trop long. Elsie Janis, qui joue le rôle de la folle, est aussi l'auteur, avec Ed. Joulding, du roman qui a inspiré ce film. Elle a mérité du succès quand elle est venue à 1 Apollo. • La bague tragique. Encore un film qui joue avec l'occulte et de façon décousue. Comme une divette est endormie pour une opération à la gorge, elle se voit en rêve il y a quelques siècles esclave d'un grand-prêtre et mourant empoisonnée Les figures de ses partenaires de jadis lui ont réapparu dans le moderne. Encore poison? Non, mariage, bonheur, plaisir (pour eux). • L'Etrange aventure du Docteur Works. Troisième histoire incohérente présentée lemême'jour. Le sujet'cettefois est dramatique, au point de vue théâtre. Au cinéma, l'aventure de ce docteur qui, pour se sauver avec celle qu'il aime, abandonne, morte ou près de mourir, sa femme, puis qui revient avec son amie à son domicile où des scènes de terreur lente se suivent, où cette amie tombe blessée de la même façon que l'épouse et meurt, ne fait naître nulle angoisse. Sachez que Works lui-même, interné dans une maison de santé et se portant mieux qu'après le second drame dont il a été le témoin, tombe à son tour et sa blessure est la même, au même endroit, que celles des deux femmes. Et j'ai oublié de noter des hallucinations... Drame noir dans plusieurs sens. • L'homme qui a vendu son cerveau. Et le même jour encore nous voyions un épisode de ciné-roman dans lequel un chirurgien va opérer de force un homme qu'il a fait renfermer, pour examiner son cerveau! • La Flamme du pompier. Par bonheur.ee film est venu nous égayer. Il n'y a pas à conter une telle folie qui force au rire avec des cinea inventions comme le personnage versant des larmes en cascade, des équilibres grotesques, une utilisation très drôle du ralentisseur et de jolies baigneuses. • La Fournaise. La fournaise, c'est le monde, le grand celui de l'élégance protocolaire et de l'uniforme ci vil obligatoire pour les hommes à partir de vingt heures. Nelly, commère de revue, y entre en épousant un riche propriétaire (ce n'est pas absolument un pléonasme). Malentendu conjugal qui s'affirme â travers les fêtes luxueuses, montecarlistes et londoniennes. Beaucoup de talent, d'argent, de travail dépensés pour cette longue histoire. Cette trouvaille : une jeune fille croyant â tort, à la trahison de son fiancé, lui signifie son congé ; il part, elle sanglote tandis que son chien lui lèche la main, elle se cache la tête, le fiancé revient qui lui baise la main, elle lui caresse la nuque, pensant à son chien, elle lève la tête, s étonne, ravie, et se jette dans les bras du monsieur. • Un drame d'amour. A la courd'assises.laparole revient au malade atteint d'aphaxie qui libère ainsi son frère accusé d'avoir voulu le tuer et permet le châtiment du traître qui avait machiné une intrigue abominable (trémolo). La dame, que les deux frères aimaient, épouse celui qui avait été accusé de tentative d'assassinat Suzy Prim a une coiffure qui lui messied. Le film est doté de longs dialogues. Il a tort. Le Colonel de Kentuchy. Le roman de l'amitié qui risque d'être brisée par la faute d'un vilain homme. Deux anciens combattants de la guerre de Sécession en sont les héros sympathiques. • Le Foyer désert. Elle veut bien se marier avec son ami d'enfance à condition de n'être que sa camarade : elle a peur de mourir en a3-ant un enfant. Triste vie, séparation, regrets, dangers: deux enfants naîtront. Film de propagande en faveur de la repopulation, sans doute. • La Fumée de la mort. Vol de bijoux, détective, scélérate, assassinat vengé, mariage de charmants jeunes gens. Pas mal, le train qui déraille dans la nuit. Lucien W.vhl. ciii1 ptf