Cinéa (1921)

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cinéa L'interprétation du film est intéressante, sans être parfaite. M. Hervé joue 8céniquement et romantiquement le rôle du chirurgien assassin; l'épouse assassinée est personnifiée, dans une note beaucoup plus cinématique, par Mlle Rouslana. Il y a des recherches curieuses de lumière et de prises de vues, mais aussi quelques trous, et cette facilité à se contenter d'à-peu-près qui gâte beaucoup de films français, originaux de donnée et de réalisation. La bague tragique. Le parti d'enlacer deux actions qui présentent quelque rapport entre elles, bien que se passant à des époques différentes, ne constitue pas plus un sujet que celui, par exemple, de montrer à la fois un personnage et son reflet dans une glace n'est une image : ce sont là simplement des modes de présentation qui peuvent accroître, faire ressortir l'intérêt propre du sujet ou de l'image, mais non le créer. En d'autres termes, si un d ''a me contemporain est ennuyeux, faux, invraisemblable, ce J ^^.:mmW ' JEAN HERVE Cliché l'ari>ia-l ilin dans L'EU ange Aventure du Docti ;//• Works LE PERE GORIOT cWhé A. G. c Mme de Restaud (Claude France) obtient de son invraisemblable père (Signoret) la promesse de lui abandonner ses derniers trésors. n'est pas en le doublant d un drame antique qui en sera comme l'ombre qu'on l'améliorera. Cette constatation s'applique exactement au film dont Gladys Brockwell — avec le talent honorable et sympathique que nous lui connaissons tous — incarne l'héroïne ; l'on peut ajouter que le procédé employé pour dénouer l'imbroglio mérite l'épithête de ficelle; et c'est même une ficelle tellement employée qu'elle en est effilochée, prête à casser au premier jour. On a d'ailleurs l'impression que ce film ne date pas d hier; la manie de ces éclairages intensifs qui transforment tout, personnages et décors, en silhouettes de carton découpé, commence à être terriblement démodée. • Satan. Un savant, dont j'ai des raisons particulières de me rappeler les travaux a écrit, voici quelque quarante ans, une étude sur la prétendue irresponsabilité des criminels alcooliques ou aliénés : sa thèse me revenait à l'esprit en suivant l'intéressant film extrait du roman de Gouverneur Morris, ainsi d'ailleurs que le mot du personnage de Tristan Bernard qui déclarait avoir, à l'âge de seize ans et par suite d'une chute