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cinéa
de cheval, perdu toute espèce de
i sens moral.
Nous n'avons heureusement pas à nous préoccuper des problèmes éthiques ou psychiatriques posés à l'occasion de ce film, mais seulement du film lui-même. Il est dominé, de manière peut-être écrasante, par le
i personnage du redoutable cul-dejatte qu'incarne Lon Chaney, et qui a fait la réputation de cet artiste. En dehors de la difficulté matérielle et du courage physique que représente la réalisation d'un tel rôle, il faut rendre justice à ce visage dont la laideur puissante, impressionnante, arrive à faire naître un véritable malaise. Et jamais le personnage, ainsi qu'il arrive trop souvent aux traîtres de film ne tourne au ridicule. Notons à cet égard la scène où Blizzard, hissé sur la table de travail, terrorise les jeunes filles rassemblées dans son harem-atelier.
La réalisation, dans une mise en scène très minutieuse et très soignée est fort simple et directe; l'absence de recherches d'éclairage et de notations originales frappera d'ailleurs les spécialistes plus que le public. Les mouvements de foule, les scènes d'ensemble paraissentun peumaigres et produisent à coup sûr moins d'effet que les jeux de physionomie du protagoniste. Ethel Grey Terry seconde bien Lon Chaney, dans un rôle dont la psychologie n'est guère qu'indiquée.
La première et la dernière création cinématographique
du célèbre clown FOOTITT. « l'homme au chapeau gris » dans Fièvre, qui eût été pour lui le commencement d'une brillante série si la mort n'avait interrompu sacarrière de grand artiste.
(CLICHÉ C. I.)
EVE FRANCIS et VAN DAELE, deux de nos meilleurs interprètes dramatiques de l'écran ont trouvé dans hfevre l'occasion de prouver leur talent, leur goût, leur puissance d'émotion.
(CLICHK FILMS ARTISTIQUES)