Cinéa (1921)

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cinea et piaffantes, auxquelles on serait tenté, comme Peer Gynt à Anitra, d'offrir une âme, et qui préféreraient certainement le collier de perles. Elsie Fergusson a peut être quelques années de plus que ce gracieux troupeau, mais ce n'est pas une question d'âge. C'est une question presque de civilisation... Les autres interprètes sont bons ; j'ai particulièrement goûté, pour son type physique, celui qui joue le rôle du major Bethune. L'ayah qui, telle le chien d'Ulysse, reconnaît la première le maître disparu, a de beaux gestes d'une humilité presque animale. Les spécialistes ont admiré certaines pages de guerre, entre autres une nuit sillonnée d'explosions qui, en soi-même, est réussie, mais qui a le grand tort d'être à côté de la réalité : ce n'est plus le siège de Tchitral, c'est la prise de la crête de Vhny. J'aime mieux, pour ma part, l'humble Bhisti qui meurt sous son outre percée par la balle ; Maurice Tourneur a résumé là toute l'émotion de la guerre, comme Griffith dans le nègre expirant de la Fleur dans les Ruines. Le Père Goriot. En voyant ce beau film à la présentation, j'avais été charmé, et peutêtre distrait, par la succession d'images vivantes, exactes, pittoresques, amusantes, par l'éclat d'une des reconstitutions les plus ingénieuses qu'on nous ait montrées à l'écran. J'ai voulu revoir l'œuvre de M. de Baroncelli, juger de la manière dont elle portait sur le public. Le publicdonne tort aux critiques — et a raison : il voit et goûte le côté illustration du fdm ; mais il pénètre le côté humain, profond, émouvant, et quand Signoret meurt, abandonné sur son grabat, il pleure. Lionel Landry. • P. S. — Au sortir du très intéressant concert que vient de donner M. Jean Wiener, je constate, en me reportant au passage où j'avais — à propos de l'accompagnement musical du Cinéma en général, et de Fièvre en particulier — parlé de ce re marquable musicien ; que son nom avait été estropié à la composition. Je répare l'erreur en signalant que, dans un prochain concert, M. Jean Wiener compte faire entendre sur le pleyela, des fragments du Sacre du Printemps, de Stravinsky. L'expérience, en dehors de son intérêt musical, est à suivre au point de vue des ressources que peut offrir cet instrument pour l'accompagnement des films. * • 2e P. S. — Les lecteurs de Cinéa qui penseraient trouver quelque plaisir à constater une fois de plus que les critiques ne s'en tirent pas mieux que les autres quand ils mettent la main à la pâte sont invités à assister à la représentation que donnera, le vendredi 10 décembre, en matinée, au théâtre Albert 1er, rue du Rocher, le groupement La Flamme présidé avec tant d'autorité par M. Fernand Gregh. Ils y verront deux pièces : Le Justicier et Comme on s'ignore, dont l'une est d'un collaborateur assidu de Cinéa. L. L.