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sculpture, d'après des photographies. Cette bande intéressante paraîtra dans le documentaire de la Gaumont, Around the Town. •
Au meeting du London County Coucil qui s'est tenu cette semaine, le Comité des Théâtres et Music-llalls londoniens a soumis une motion, relative à l'exploitation des films passés par le Boavd of Censors. Après une longue discussion, il a été décidé que l'entrée des cinémas programmant des films ayant eu le certificat « A » (adultes), ne serait pas autorisée aux enfants, non accompagnés, au-dessous de seize ans. Dans tous les cas, les certificats donnés par le Hoard of Censors devront être montrés aux spectateurs. •
Une expédition patronnée par les autorités françaises et espagnoles quittera Londres le 28 décembre, dans le but de tourner des documentaires en Algérie, au Maroc et en Espagne. Elle est sous la direction de Sir Percy Sykes, explorateur renommé, connu plus particulièrement par ses recherches en Asie Centrale. Sir Percy Sykes a pour assistant M. Adrian Brunel, précédemment directeur et metteur en scène de la Minerva Film Co.
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Comme suite à mon compte rendu de la semaine dernière, relatif à la production de M Denison Clift The OUI Wives Tais, je soulignerai que celle-ci a pu paraître « décousue », et manquer par là d'intérêt, du point de
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La danseuse JASMINE qui vient d'interpréter avec une grâce exquise,
au Gaumont-Palace. Noël d'Alsace, de MM. H. Costil et Jean Nouguès,
en attendant qu'elle paraisse à l'écran.
vue exploitation, en raison des importantes coupures que l'Idéal Film Co, crut indispensable d'effectuer, sans doute à tort. Dans sa forme initiale, tel que M. Denison Clift l'avait
Une scène de Une femme sans importance.
achevé, le film avait une longueur de (i.000 pieds. L'Idéal le ramena à 5.200 pieds, sans consulter au préalable le producer sur la mutilation qu'elle faisait ainsi subir à une œuvre, conçue et réalisée, pouvait-il croire, de façon définitive. Certaines scènes essentielles furent donc arbitrairement éliminées, ce qui nuisit à la continuité de l'histoire ; la valeur artistiquedu film en fut, d'autre part, grandement diminuée. Je me fais un point d'honneur de rendre justice, à ce sujet, à M. Denison Clift ; d'autant plus que ceci met au jour un point intéressant à discuter ; le metteur en scène peut-il, et doit-il avoir un recours contre de semblables agissements, que la seule question «commerciale » ne peut justifier ? Le film est en soi une œuvre d'art, bâtie selon des lois distinctes, auxquelles on ne peut impunément toucher. Le cas de The Old Wives Taies montre la nécessité pour le producer d'avoir une garantie que sou travail sera respecté.