Cinéa (1922)

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Le Moulin en feu. Il y a dans ce film deux belles choses : le mouvement continuel du moulin, des ailes, des arbres, des engrenages, qui rythme l'action — et qui pourrait la rythmer davantage encore — comme un mouvement de fileuseoude (orge (Le Vaisseau Fan tôme et L'Or du RJiiu) — et puis l'incendie du moulin et son écroulement final, qui console des médiocres simulacres produits dans d'autres lilins. N'ous y trouvons aussi beaucoup de scènes familières, topiques, amusantes, mais qui — peut-être parce que nous avons déjà admiré beaucoup de lilms suédois dans ces derniers temps — donnent un peu une impression de déjà vu. La convention du costume, plus provinciale que campagnarde, plus démodée qu'archaïque, n'est pas très plaisante. D'autre pan est-ce influence américaine .' les éclairages, surtout ceux lies intérieurs, n'ont pas le fondu, la douceur, l'enveloppemenl qui nous avaient charmés dans des œuvres précédentes. L'interprétation est bonne ; regrettons seulement que l'on ail cru de> oir massacrer sans parler du moulin, dont la mort pathétique est indispen sable au drame deux excellents acteurs : le joli chai blanc qui joue si bien avec une souris ai flaire si bien la flaqw de sang, et la biche, commensale de Hilda. Qu'il j ait Identité ou substitution, l'idée d'une bête Familière tuée exprès pour notre amusemi ni esl désagréable. 1 i 1 >