Cinéa (1922)

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Les Présentations ! du 14 au 21 janvier SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES FILMS ARTISTIQUES L'Esprit du Mal. Satan, incarné par un riche mondain, infuse des venins dans les cœurs. Parfaitement! Il est vaincu par la foi. Simplification des décors, développement de l'action sans promenades alentour. C'est net et intéressant. L. W. La Dette de Rio Jim. Un bon William Hart. Sera classique un jour. Le Revenant. Un épisode des Sherlock Holmes. Illustration d'un texte indispensable et narratif. C'est court... mais un peu long. L. W. • PHOCEA Mon Oncle Barbassou. Assez pâle transcription, apparemment confectionnée en Italie, du roman de Mario Uchard. L. L. L'Etrange Aventure Parce qu'un homme déclare invraisemblables les contes littéraires de son ami Marchai, l'écrivain machine une aventure dont l'autre est le héros crédule. M. Joë Hamman est bon cavalier, excellent nageur, intrépide grimpeur, etc. L. W. La Panthère noire. La fille d'une tenancière de maison où l'on joue se dévoue pour sauver l'honneur du nom de son père adoptif. Du mouvement, des habits noirs, de belles robes, une rafle. L. W. Bicart et l'agent Balloche. Sculptures animées, c'est-à-dire marionnettes projetées. Bicart, trompé, saoul, s'affuble des vêtements de l'agent et amant. Pas assez bien éclairé. L. W. • UNION ÉCLAIR La Nuit de la St Jean, (3mars). Tiré par M. Robert Saidreau, d'un roman de MM. Francheville et Chanlaine, qui se passe au pays basque. Des idées, des tentatives, un peu trop de souvenirs, involontaires sans doute, de films illustres. L. L. FILM TRIOMPHE Le Diable Jaune. Héroïque sacrifice d'un Chinois qui aime une jeune Polonaise (en Amérique). Aveugle, elle écoute avec joie les mots d'amour du Céleste dont, guérie, elle reçoit la visite. Elle a peur de cette figure. Elle ne saura jamais que c'est la figure de l'homme qui lui a dit de jolies phrases. La suite s'aggrave. Mabel Ballin a du charme. L. W. • L. AUBERT Le poing... d'bonneur (10 mars). Déplorons le calembour. Souvent le film fait rire, et peut se classer dans le genre du Crime du Bouif, drame comique, quoique cette fois personne ne meure. L. W. Diogène ou l'Homme-tonneau Nouvelle tentative de dessins animés. Sujet de grosse opérette. La physionomie des personnages manque de force comique, les attitudes sont plus drôles. L. W. • QAUMONT Parisette (1er épisode), Manoela (3 mars). La formule du film à épisodes n'est pas en soi-même mauvaise. Celui-ci contient des choses intéressantes et des épisodes pittoresques et reste exempt de la plupart des vulgarités que comportent ses congénères. L L. La vivante épingle (3 mars). Ce film a déjà été présenté il y a quelque temps. • PATHÉ Le Crime de Lord Artbur Sa vile (3 mars). Déjà présenté • ERKA La marque du Maître. Très bonne adaptation d'un roman de Mrs Burt, comme lui construite autour d'un épisode brutal, mais où il y a de la réalité et de la vie. De beaux paysages de neige, des contrastes amusants entre la vie des solitudes et celle des villes, et un e bonne interprétation. L. L. La Poupée du milliardaire. Pochade « française » piquante et spirituelle, encore qu'un peu longue, mais le temps passé, tout au moins, à regarder Mlle Andrée Brabant, ne parait jamais long. L L. VITAORAPH La Jarretière. C'est celle de Corinne Griffith; on en parle malheureusement plus qu'on ne la voit. La Veuve. Ce film pourrait être drôle sous son aspect américain; mais le seul fait que les héros en sont nommés, Mrs Moche et le colonel Mac Hulott, a glacé le rire sur mes lèvres. L. L. PARAMOUNT Veuve par procuration. Agréable petite comédie jouée avec entrain et esprit par Marguerite Clark et dont les sous-titres sont spirituels, ce qui change agréablement. Mais au cinéma, les sous-titres ont-ils le droit d'être spirituels? L. L. A l'ombre du bonheur. En vérité, si les maris et les femmes américains ignorent comment ils doivent s'y prendre pour faire marcher leur ménage, ce n'est pas la faute de l'écran. Enid Bennett joue bien cette bluette où il y a d'amusants détails. L. L Les Rapaces. Winston Churchill, homonyme de l'ancien ministre britannique des munitions, est réputé en Amérique pour des romans où, avec virulence, il critique certains métiers. Les Rapaces, inspirés par un roman de lui, mettent en lumière les actes soi-disant charitables de certains mauvais riches qui, sous le couvert de la religion, exercent leurs habiletés cupides. L'un d'eux s'oppose au mariage de son fils avec une ouvrière, il ruine un de ses employés qu'il congédie. Un pasteur est mêlé à ces machinations successives, mais sans connaître le rôle de ce vilain entourage. Eclairé enfin, il prononce à l'église un sermon de vérité. Il y a une fin tragique, mais les bons éprouvent enfin des joies. La satire passe, là, souvent au second plan et les coups de mélodrame illustrent le film en images qui manquent peut-être d'originalité. C'est bien joué, c'est bien monté. L. W.