Cinéa (1922)

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^'abordage. — Bataille. raire, le navire fut désemparé et il fallut se rendre. Notre héros, fait prisonnier, fut emmené au port de Salé et gardé comme esclave par le capitaine du Corsaire. Durant une fête qui célébrait la prise du vaisseau anglais, avec un jeune maure, Xuri, dont il fit son complice, il s'évada sur une petite barque, — frêle nacelle de salut sur le terrible Océan, — et s'éloigna de l'empire du Maroc. Il fixa quelque temps, sa destinée dans une île déserte du Cap Vert, peuplée seulement de bêtes sauvages. Puis, toujours en compagnie du petit Xuri, il reprit la mer dans l'espoir de trouver un gite plus hospitalier... Un vaisseau portugais, faisant route vers le Brésil, les recueillit. Robinson passa quelques années au Brésil, où, devenu planteur, il vit ses affaires et ses richesses rapidement s'accroître. Désireux de retourner dans sa patrie, de revoir les siens, il s'embarqua de nouveau sur un grand voilier faisant route vers l'Europe. Ce dessein devait le précipiter dans le gouffre le plus profond où il pouvait tomber. Dans les parages des Antilles, un violent ouragan s'abattit sur le navire qui, dérivant sous la fureur des vents, s'échoua sur une côte déserte. L'équipage entier fut englouti par les flots. Seul, par un hasard miraculeux, Robinson se trouva porté par les lames sur les roches du rivage. DEUXIÈME ÉPOQUE Il se trouvait sur une île. Il parcourut, désemparé, tout le jour, par les monts et parles plaines de cette terre où le sort lavait jeté. Il ne vit rien qui put lui donner quelque espoir d'être sauvé. Sans vêtements, mourant de faim et de soif, exposé aux dangers inconnus et mystérieux de l'île, sans armes et sans forces, Robinson était dans une situation désespérée. Il eut peur et passa la nuit dans un arbre par crainte des fauves dont l'île était infestée. Mais, le lendemain, il reprit courage et put aller, à la nage, jusqu'au vaisseau naufragé. Il composa un radeau et transporta à terre, à diverses reprises, tout ce qu'il put extraire de l'épave avant que la mer ne la brisât complètement. Vivres, armes,