Cinéa (1922)

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:inéa LE CINÉMA ÉDUCATEUR :-: A propos de :-: L'ASSOMMOIR 7est avec plaisir que nous constatons chaque jour combien la grande Presse s'intéresse au Cinéma. Votre distingue confrère Frèjaville a publie dans Le Journal des Débats du 21 janvier 1922, le remarquable article que nous reproduisons ci-après : On a .souvent accuse le cinéma de lémoraliser et d'abêtir la foule. A eux qui lui accordent une telle puisance, les amie de l'écran ont imméliatement répondu qu'il suffirait l'utiliser le nouvel art avec intelligence pour obtenir un résultat op>osé. L'éducation par l'image animée st un problème dont nous connaisons depuis longtemps toutes les lonnées.Si des films niais ou bassenent mélodramatiques ont pu perertir quelques imaginations, ne fauIrait-il pas accorder la même force ersuasive à des films qui seraient onçus dans le but de suggérer aux pectateurs des sentiments élevés, u plus simplement de les mettre en arde contre les dangers les plus edoutables qui menacent l'individu t la société ? Toute la difficulté se ramène à I pas confondre éducation et pré ication.à trou ver îles sujets de filme ■dissimulent la leçon sous l'attrait 'une vision attachante, où pulpite !>■ 'isson même de la vie. Plus encore que le théâtre, l'a cinégraphique se nourrit de vérit et c'est seulement en donnant la foule l'impression profonde cl M m ^ * iH Hk' l fïÈ < •">. \ Vil s M wÊ m |ean DAX r eue* dans le rôle de COI IP1 \l Sel que orale, trop • le . Mon spectateur p |u'il connaît bien l'atelier, la concierge, la boutique ■use, le comptoir du souri trez-lui ceq la loge de 1 de la blanc marchand de vins, le marché du quartier; qu'à mille détails d'observation quotidienne il sente que c'est sa propre existence qui se reflète sur l'écran ; qu'il n'ait même pas envie de dire : « Comme c'est ça ! » tellement il sera touché, saisi par la sincérité des personnages, qui ne seront plus pour lui des acteurs, mais des êtres poursuivant leur destin : alors il ne résistera plus, le drame figuré lui arrachera les mêmes expressions de pitié, de tristesse ou d'horreur que les drames quotidiens de sa rue. de sa maison, de son foyer, et il dégagera cle lui-même la leçon profitable de cet exemple vivant. C'est en partant de ce point de vue que M. Maurice de Marsan a porté à l'écran le terrible réquisitoire de Zola contre l'alcoolisme et tiré de l'Assommoir un film moderne en quatre époques, qui passe acl iicllcmcnt dans les salles de Paris. Il a pensé, comme il l'a expliqué lui-même avec clair e, qi lu V dé ter lei rites caractère de l'œuvre, évi achronismes el les obscu n .mi .lient p.is manqué r un essai de re< onstitution ante dix ; 8.1 ii r»l'utraosph<