Cinéa (1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

20 cinea j Avant-Présentations Le Double. L'hypothèse d'un débloubletnent de personnalité provoqué sciemment pouvait conduire à de folles déductions. Le Double évite recueil, intéresse, et sa technique est remarquable. L. W. • Le pauvre Village. J'ai beaucoup goûté Le pauvre Village, le film sobre, émouvant de M. Jean Hervé. Je l'ai aimé parce que le cadre et le décor y vivent, que leur pittoresque concourt à l'action, que ce village, cette usine, ce torrent que l'usine dispute et arrache au village sont des êtres vivants et aussi parce que l'interprétation — M. Roger Monteaux, M. Maxudian, Mlles Rouer et Edith Blake — en est juste et harmonieuse. J'ajouterai enfin — timidement pour ne pas lui faire trop de tort dans certains milieux — que ce fdm comporte une idée, prête à la réflexion, laisse apparaître des conclusions morales et sociales, qu'il constitue un des plaidoyers les plus éloquents, par sa sobriété même, contre l'envahissement industriel des campagnes. L. L. j Les Présentations j du 28 janvier au 3 février PHOCEA Les oiseaux des buissons, documentaire. • Lacbatte sauvage. Drame du FarWest, interprété par Texas Guinan. • L'étrange aventure. Transposition d'Une aventure à New-York, avec toute la différence qu'il y a entre M. Joë Hamman et Douglas Fairbanks. L. L. • La Pantbère noire. Histoire peu vraisemblable présentée dans un cadre décoratif et avec toute l'autorité dramatique et la beauté de Florence Rééd. L. L. • UNION ÉCLAIR La double victoire, comédie sportive (17 mars). FOX FILM Amour d'orientale, roman dramatique. Gladys Brockwell a du talent. L. L. L'enfant, le singe et le canard. Une délicieuse parodie jouée par des enfants de cinq à sept ans. Jackie Coogan a des émules charmants. Et un singe, des canards, des chiens... L. W. • Les aventures de Galaor. Une série de textes, racontant des histoires à dormir debout, et coupée de photographies où des éléments qui pourraient donner quelque chose sont présentés avec une complète absence d'art. L. L. • GRANDES PRODUCTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES Une aventure à la frontière. Bon drame du genre, bien interprété par Rosemary Theby. L. L. • La petite Providence. Conflit social. Un vieux théoricien de la violence, un de ses adeptes disposé à l'action brutale, un patron altruiste, une jeune fdle généreuse, un heureux dénouement, quelques longueurs et Bessie Love. L. W. • QAUMONT Un cri dans l'abîme (17 mars). De superbes paysages encadrant une action sans grande originalité, et de laquelle se détache surtout Van Daële. L. L. PATHÉ L'Ecran Brisé (17 mars). Situation fort dramatique de la femme qui, pour sauver la mémoire de sa sœur, endosse une responsabilité d'adultère. Quelques scènes non indispensables. Bien joué. L. W. • La flamme du désert. Belle mise en scène autour d'une histoire d'aventure assez banale, mais bien interprétée par deux bons artistes. L. L. • La Terre du Diable. M. Pierre Veber, esprit parisien des plus brillants, a fait un si important discours sur les qualités du film de M. Luitz-Morat qu'il est maintenant impossible d'en dire aucun mal ou aucun bien. J'ai beaucoup d'admiration pour Modot et pour Yvonne Aurel, et de la sympathie pour leurs partenaires, et de l'espoir en Luitz-Morat, actif artisan de Petit Ange et Les cinq gentlemen maudits, et Le Vésuve me plaît aussi. Je crois pouvoir penser que le cinéma n'est pas de la photographie, mais je pense également que le travail avec ou sans erreurs mérite notre estime absolue et notre aide. Le plus grand tort que les français fassent à leurs films est de proclamer : « Film français... admirable... Finis les américains... je suis français, voilà ma gloire, mon espérance et mon soutien, etc.. » J'ai vu avant-hier Way down East de D. W. Griffith. Et pourtant je ne me suis pas ennuyé à La Terre du Diable. C'est un « drame d'images » intéressant. Puisse ce modeste éloge être mieux compris des auteurs que les sublime... divin... magique... » dont on va les submerger. Louis Delluc • VITAORAPH La Rose du sud. Episode de la guerre de cession, interprété par Antonio Moreno et la jolie Peggy Hyland. L. L. • UNIVERS Le sac de Rome (14 avril). Ce sac montre un peu la corde; on eût pu le laisser au grenier et détacher, comme reconstitution amusante et d'actualité, le conclave. • PARAMOUNT Les Montagnards. Dramatique, bien mis en scène et bien interprété par Monte Blue. L. L. • UNITED ARTISTS Disraeli. Film politique traversé par une très légère intrigue amoureuse. Lord Beaconsfield y est montré dans ses manœuvres de premier ministre destinées à assurer à l'Angleterre le canal de Suez, clef de l'Orient. Sobre, intéressant, joué magistralement par George Arliss, — et la tendresse réciproque du premier ministre et de sa femme est touchante. L. W. • HARRY Grande scène d'aventures, interprétée par Fritzi Brunette et William Russell. L. L.