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plus terre à terre, au surplus, que la Rue des Rêves, tirée par Griffith de
<. nouvelles de Thomas Burke, j l'auteur du conte d où nous est venu île Lys brisé et qui a été traduit en français par M. Cecil-Georges Ba/.ile. Dans la Rue îles Rêves, donc, nous faisons la connaissance d'une petite Idanseuse de pauvre music-hall qui ihabite avec son grand-père, de deux
es dont l'un est un bellâtre de
I carrefour, prêt à écouter le mal, et dont l'autre a de la douceur. Ils aiment l'un et l'autre la danseuse que convoite aussi un Chinois, tenaner d'une maison de jeux clandestine. [Comment le bien et le mal se cornai iront ils V Ils auront souvent Iftllle à partir et les faits eux-mêmes ne nous surprendraient sans doute Ipas du tout si Griffith, avec un art complété par un métier extraordiaire, n'insufflait pas à ses types, hommes et femmes, îles expressions étonnantes. On voudrait admirer pleinement un tel film et, autant que nous avons pu nous en rendre compte, beaucoup de spectateurs en ont été. a présentation enthousiasmés,
alors que d'autres ne l'estimaient pas. On osera, ici, dire un sentiment de juste milieu, en respectant les avis extrêmes, puisqu'ils sont sincères aussi.
Si l'on regarde ce film avec attention, on doit en vanter la mise en scène, la photographie, en somme, la technique. Mais on y retrouve la lenteur du Lys brise, et ce quelque chose de noble inspiration et de merveilleusement calculé qui semble vouloir se souligner. 11 y a de l'insistance dans certains détails d expression de physionomie, qui risque d'agacer un peu, comme on en rencontre, par exemple, en littérature chez. Péguy, et peut être l'émotion en est-elle beaucoup amoindrie ou s'en
trouve-t-elle suspendue. H 3 a des styles personnels qui côtoient le
pr<
cédé
L'insistance est plus
juste, plus
admissible et ni. me pi
is désirable
dans les scènes ou ce n'
•st plus uni'
physionomie d'homme <
n de femme
qui parle, mais une phy
sionomie de
groupe. Par exemple.
me panique
vraisemblable delà plus belle venue Le public se bouscule à la vue des flammes surgissant du plateau ; il est prêt à se battre, il se bat. tandis que le directeur fait appel à un artiste pour reparaître sur la scène : la petite danseuse se propose et. à force de danses, île sourires, ramène le calme dans la salle où chacun se rassoll el applaudit
Avec deux minutes de moins, la scène ou 1 un des deux frères Si prépare à tuer l'autre qui s'est livré à
des violences sur la danseuse serait
supérieure. Telle quelle, elle peut compter parmi les meilleures que l'on ait \ ues au cinéma. Le plus jeune a juré qu'il tuerait celui qui nuirait à la jeune fille. Or, c'est son frère, ce
quelqu'un. Il va tirer, mais ne peut
pas tuer son grand frère qui. entant.
le protégeait et qui alors, l'arme étant, abandonnée, montre ses poings énormes, mais... mais [la s'embras
sent, fout île m. me. quand il \ aura
un classique du cinématographe,
deuxième partie <• un meurtre à I.
lu tiln
duquel