Cinéa (1922)

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clnéa ■ de Lord Arthur Savile. îinster et la Tamise. ipercue là, et devinée. Elle avait fui a maison de correction où d'abord bile avait été heureuse d'entrer pour h'être plus sous la férule dangereuse l'une proxénète. Jane rencontre lames dans le train et, après quelques léripéties, le romancier trouve un Inoyen d'épargner tout péril à Jane : 1 l'épouse, avec la promesse de divorcer peu après afin de la rendre tbre. Donc, mariage blanc. James est froid d'apparence, froid Et bon; il n'avoue pas son amour laissant et, même, fréquente de nouveau une ancienne amie, mariée, /éditeur de James conseille alors |(ane et devient son complice en ce iens que tous deux simulent un mu1 uel amour, ce qui amène, bien entendu, le résultat désiré, le mariage réel, effectif, de Jane et de James. |fout cela, suffisamment gentil, ainable pour faire passer une heure, <e passe dans des intérieurs d'un uxe resplendissant. Norma Tal jnadge excelle dans les rôles de eune fille ou de jeune femme ni' liante et douce. Dans la scène où l'Ile s'enfuit, ayant arboré les vètenents et les lunettes de la directrice le la maison de correction, elle imuse. Thomas Meighan lui donne la •éplique avec sa flegmatique clé L.e Crime de Lord Arthur Savile M. René Hervil, à qui nous devons, entre autres, une remarquable adaptation de Blanchettc et un bon film tiré de l'Ami Fritz, a mis à l'écran, cette fois, un des contes d'Oscar Wilde les plus connus et qui n'a guère que soixante-dix pages Outre que de nombreux Français l'ont pu lire dans le texte, il en existe deux traductions, l'une de M. Albert Savine et l'autre, plus récente, de M. CécilGeorges Bazlle. Comment, par le simple jeu des acteurs coupé de répliques d'ailleurs en quantité mesurée, faire apprécier l'humour un peu pointu et mêlé de mystification inclus dans le Crime de lord Arthur Savile? M René Hervil, avec un soin continuel el <-\u goût, ne nous a pas épargné une Sensation de lenteur, à plusieurs reprises. Les allées et venues du jeune lord Savile, ses Inquiétudes à la suite de la cruelle prédiction du chiromancien ; ses hésitations Impatientent, non point que l'on tienne é connaître plus vite le dénouement d'autant plus que beaucoup 1>' savent mais parer que tOUS les personnages ont. dans le plus fort de l'action. des âmes de badauds. Arthur Savile, donc, est absolu nient convaincu qu'il assassinera quelqu'un et le cadeau de la pendule explosive au porteur est le prétexte d'une bonne scène. Ici, la lenteur devient amusante, nous ne sommes plus impatients, parce que c'est lord Savile qui l'est, voulant se dérober avant la minute de 1 accident attendu. Les vues de Londres, jour et nuit, sont curieuses, intéressantes. M. A. lhiho.se et Mme Catherine Lontene\ sont dans la note et l'interprétation devient supérieure an ce qui concerne M. André \o\. I ri comédien au mas queoriginalet naturellement exprès gif a sans doute, au cinéma, des difficultés à varier son jeu. M. André \o\ a su se transformer : il a t'ait. de Podgers, un type Avec sa démarche un peu titubante, sa gibbosité légère, son rictus sarcaatique, il est à la fois le «.rime et la raillerie du crime, il semble incarner l'esprit même Au conte d Oscar Wilde. On ne peut. Simple Spectateur, conseiller un adaptateur-metteur en scène simplement on dit une Impression. Pourtant on peut croire que le Crime d'Arthur Savtle eût gagnée être réduit sensiblement et l'ona le droit de se demander si certaines scènes n'eussent pas c.i^m .i des >i formations de décors, comme d Cabinet du docteur Caligari. non pas t.mt le long du film, mais .i >hl rérentes reprises. Nous avona trop