Cinéa (1922)

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cinéa c j Les Présentations du 3 au 9 mars FIRST NATIONAL Les deux cicatrices. Tiré d'un roman de J. O. Curwood, ce film est assez bon, mais, ne vaut pas Kazan. Isobel, ni Les yeux blesses. Lewis Stone y a de l'autorité et de la distinction, Jane Novak du charme, Togo Yamamoto du mystère. • Les Signes de l'amour. Un vaudeville de modèle classique, amusant à regarder tant que paraît Constance Talmadge. L. L. • GRANDES PRODUCTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES Un Mari de convenance. Une idée véritablement drôle, bien développée et bien interprétée. • Le Bâillon. Film de Rex Ingram, qui donne une haute idée de sa valeur comme metteur en scène. Toute la partie marine est de premier ordre. Elmo Lincoln et Mabel Ballin y sont très bons. L. L. • UNION ÉCLAIR Une Dette de cœur. Comédie dramatique. • PHOCEA-LOCATION Abnégation. Comédie dramatique interprétée par Sessue Hayakawa, et dont nous avons déjà parlé. • Les Cavaliers de la Nuit. Texas Guinan est amusante dans un genre bien conventionnel. L. L. • SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES FILMS ARTISTIQUES Le Dragon d'or. Danses, fumerie d'opium, jeune fille séquestrée, etc . • L. AUBERT Phroso. Version réduite d'un film dont nous avons déjà parlé longuement. • QAUMONT Son Altesse. Fantaisie qui se tient à égale distance de Vieil Heidelberg et des opérettes viennoises et qui n'ennuie pas du tout. L. \V. Kism«t. Un Orient tumultueux, des amours contrariées, des prévarications, un triomphe de la sincérité sentimentale. La majesté qu'il faut aux interprètes, la variété d'une mise en scène et la beauté de certaines lignes agrémentent ce film dont l'exposition est un peu longue et dans lequel les hasards jouent de grands rôles. L. W. • Pauvre Pierre. • PATHÉ Mimi Trottin. Trio de jeunes gens sympathiques. Trop d'amour, trop peu d'argent. Une couturière devient dactylographe ; un typographe, financier; un camelot, ingénieur. Ça ira mieux. L W. • ERKA Heures d'épouvante. Film de guerre où il y a beaucoup de bonnes choses, dont une donnée à la fois banale et chargée fait avorter l'effet. Projection détestable et musique assourdissante qui ne contribuaient pas à faire valoir le film. L. L • VITAQRAPH Coup sur coup. Comédie d'aventures avec Earle Williams. • Un Candidat sérieux. Comédie, avec Corinne Griffith. • VAN GOITSENHOVEN Jésus de Nazareth. Le film pascal. Le sujet sera d'actualité; j'ai peur qu'il ne soit pas d'après des documents nouveaux. • PARAMOUNT Le Poids du passé. Adaptation assez banale d'un roman de Mrs Hamphry Ward, dont le talent d'Elsie Ferguson constitue le principal attrait. • HARRY Le Loupiot. Jolis paysages, jolie interprétation, avec Mary Miles et Théodore Roberts, jolie mise en scène (avec de jolis pigeons, un joli chat, un joli chien), de très jolies chose», et un regrettable scénario de mélo. L. W. SPECTACLES La représentation du premier spectacle de La Chimère a réussi. Il y a, dans l'envol de cet oiseau complexe, quelque chose de noble. Et Gaston Baty , qui le dirige, semble un homme de culture et de goût parfaits. Haya est une pièce où tout concourt à « faire » une atmosphère, un peu, peut-être, par tous les moyens, comme on fait le vide ; je crois seulement fâcheux qu'une fois créée, et avec une âcreté qui monte à la tête et aux sens, il n'éclose, dans cette ambiance, qu'un conflit moins précisé qu'elle, nébuleux, où, soudain, les personnages perdent le relief qu'ils avaient acquis. Ce sont une langue excellemment poétique et des idées scéniques de premier ordre, détails ou symboles, qui signalent la valeur d'un auteur jeune et autoritaire déjà : Herman Grégoire. Charles Boyer a joué avec une belle force grondante et calme, une sûreté d'homme qui alla sus à la vie, qui en apprit la science des consolations ironiques et des châtiments infligés, la conscience des détours qui sont alentour et de ceux qui sont en nous. Ce comédien dont chacun savait l'adresse et l'autorité, vient de nous ouvrir une belle âme moderne. Tous, au reste, ont joué parfaitement, et Madeleine Geoffroy fut bien subtile... cette scène, surtout, si périlleuse, où elle retira ses bas, encore comme une femme adultère et déjà comme une fille! La Belle de Haguenau est une plaisante imagerie aux costumes réjouissants (Boris Mestchersky), à la naïveté malignement anachronique, aux pantins vertement animés, surtout par Charlotte Clasis, et sauf par Mlle Suzanne Ferrière un peu bien insuffisante. • La Revue de Ba-ta-Clan est à peu près parfaite. Surtout si l'on considère ce que le public aime qu'on lui offre, et ce qu'on ne lui offre pas ailleurs. Une ligne et des couleurs, avant toute autre qualité, absolument satisfaisantes aux yeux, vivent et jouent dans ce spectacle. Je sais peu d'ensemble, aussi réussis, aussi adroitement mis au point que le long et varié finale du premier acte, et le tableau des « à la manière » de couturiers en vogue.