Cinéa (1922)

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10 cinéa 6 productions Doris May, dont : TheFoolish Age {L'âge heureux... peut-être T) Eden and Return, avec Earl Metcalfe. Bog Crazy, avec Harry Myers. Gag and Devilish. Toutes productions dirigées par W. A Seiter. 4 productions mises en scène par W. Cabanne, dont : Begond the Rainbow (derrière l'arc-en-ciel) avec Lilian Billie Dove, des Ziegfield Follies, Virginia Lee .et Huntley Gordon. At the Stage Door (A l'entrée des artistes). 4 productions mises en scène par J. L. Gasnier dont : Call of Home (L'appel de la maison), d'après le roman de G. A. Chamberlain. Home, avec Irène Rich et Léon Barry. Silent Years (Années silencieuses), avec Alice Lake. A. R. • ANGLETERRE JS La présentation de L'Atlantide au Covent-Garden, aura fait sensation à plus d'un point de vue. Son exploitation aura suscité, entre autres, un incident savoureux, bien caractéristique des mœurs anglaises. L'affiche représentant Antinéa partiellement vêtue, avait été apposée avec profusion sur les murs de la capitale. Mr. W. Wanger, Directeur du CoventGarden, voulut qu'elle fut mise aussi dans les souterrains du métro, et demanda donc à ladite compagnie l'autorisation d'affichage nécessaire. Cette autorisation lui fut refusée, sous le prétexte que l'affiche en question pouvait être considérée comme licencieuse par un certain public, et motiver ses plaintes et réclamations. A la suite de quoi, Mr. Wranger, en homme avisé, fit disparaître les par. ties incriminées de l'affiche, je veux dire la jambe et la cuisse droite d'Antinéa, ne laissant subsister que les yeux de l'enchanteresse. Un dessin parut alors dans les journaux, montrant un peintre dans l'exécution de ce travail, avec cette légende : « Maintenant, vous pouvez prendre le métropolitain ». Je laisse à penser les effets de cette publicité habile. Covent-Garden ne désemplit plus. • M. G. A. Cooper, qui était spécialisé jusqu'ici dans l'édition de films étrangers, italiens principalement, est devenu directeur d'une nouvelle compagnie « Quality Films ». Les studios de la Screenplays, à Clapham ont été loués pour la production d'une série de film de un réel chacun, qui seront basés sur des contes et nouvelles publiés dans le magazine mensuel Pan. M. G. A. Cooper sera également metteur en scène. Pearl Films a présenté récemment, dans une des immenses salles de bal de l'Hôtel Cecil, une production de R. Z. Léonard, intitulée Peacock Alleg. Ce titre provient d'une des scènes les mieux réussies du film — son clou — qui montre Maë Murray, dansant sous le déguisement d'un paon. A vrai dire, on croirait plutôt voir un geai, mais paon est certainement plus expressif. Paon ou geai, d'ailleurs, peu importe. A l'aise dans un maillot court et bien collant, garni de perles aux reflets moirés et chatoyants sous les lumières, Maë Murray est sans conteste un oiseau rare... l'oiseau bleu que d'aucuns envieraient détenir. Mais il faut être philosophe, et l'on suit avec un plaisir non dénué d'attention, les évolutions, je n'ose dire chorégraphiques, de la sémillante interprète, dont la .grâce, à défaut de science, nous suffit. Oiseau bleu, ai-je dit T Hélas I par moments, Maë Murray se rappelant qu'elle est Cleo, danseuse étoile parisienne, a une façon désinvolte de lancer son pied droit sous le nez des occupants d'une avant-scène, qui n'est pas sans rappeler le Moulin Rouge ou Tabarin. L'illusion en souffre. A part cela, elle donne très bien l'idée conventionnelle qu'on a (à l'étranger) de la belle poupée parisienne, exubérante, bonne fille, sentimentale et maniérée. Par exemple, on n'aime pas la voir, coiffure aux bandeaux plats et lisses, sous l'apparence d'une jeune fille innocente et bien sage. La bouche un tantinet perverse et les yeux maléfiques rendent la jupe toute simple, sans le moindre décolleté, d autant plus insupportable que nous attendons, non sans raison, le retour à un état de... grâce, normal. La mise en scène du cabaret de luxe new-yorkais est tout un poème. Cleo, chez elle, à Paris, nous montre que son mari — M. R. Z. Léonard — ne lui refuse rien qui puisse mettre en relief ses charmes. Je ne parlerai pas du scénario. Il illustre l'amoralité des films américains type, avec une verve déconcertante. Innovation à signaler : le film débute par une scène symbolique, également jouée par Maë Murray, prise en couleurs par le procédé Prizma. • Environ 80 opérateurs furent engagés par diverses maisons anglaises pour tourner la cérémonie du mariage de la Princesse Mary et du vicomte de Lascelles. Le film fut présenté le soir même par Pathé, à l'Alhambra. A. F. Rose. • SUISSE A? L'Omnia présentait cette semaine Le pauvre village, film tourné dans les sites pittoresques du Valais. Le public genevois a fait à ce film un accueil chaleureux. La scène finale représentant la montée des bergers à l'alpage pendant que l'excellent orchestre de l'Omnia jouait Le ranz des vaches, fut particulié rement remarquée. Cet établissement annonce pour la semaine prochaine un grand film d'exploration Un vogage chez les cannibales de l'archipel des iles Salomon. Ce film sera commenté et expliqué par M. A. Lion, reporterconférencier. • Les établissements Lansac présentent : La mort du soleil, avec André Nox, Miss Kovel, avec la talentueuse interprète cinégraphique Geneviève Félix, Yvette Andréyor et Jean Touloutdans Chantelouve, L'Assommoir de Zola, Le Voleur, de Bernstein, avec Pearl White et un grand film des studios Ufa Le Sépulcre hindou, avec Mia May, l'inoubliable interprète de La Maîtresse' du monde. Ce film obtient un grand succès. • Prochains films de la Compagnie Générale du Cinématographe : Le Roi du Volant, avec Wallace Reid, Le Lion qui sommeille, Le Coffret de Jade (imagerie persane d'après la nouvelle de M. Pierre Victor (mise en scène de M. Léon Poirier). L'Enfant du cirque et La Glorieuse reine de Saba, avec Betty Blythe, La ville de Genève compte actuel lement 12 salles de cinéma. G. Dorsaz.