Cinéa (1922)

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10 cinéa g ■MuÉfl Hnunr " ■ f^B£ ■jS «^ :: GINA :: PALERME et GENICA MISSIRIO dans HUIS AKTISTIQCES | ■ Margot. comme dans La Reine de Saba, des fastes et des pompes d'une splendeur sans cesse accrue, avec une succession presque irritante. La volonté de faire grand ne s'y révèle pas tyrannique au point de nuire à la bonne continuité et à l'homogénéité de l'histoire, laquelle conserve sa valeur inusuelle de document, tel que Victorien Sardou l'écrivit. L'enrichissant, par contre, de ses trouvailles, le désir de faire beau s'y déploie avec une science rare. Comme nous avons regretté, par moments, que cette fresque superbe ait été gâtée par des situations artificielles et un manque de conviction de certains acteurs. Théodora est sans doute, malgré la faiblesse de quelques scènes, une belle œuvre, que tout fervent du cinéma se devra de ne pas manquer. Plus que ses tableaux somptueux, plus que ses mouvements de foule, plus que la tension dramatique de ses situations, plus encore que son clou : les lions lâchés dans l'hippo drome, la beauté visuelle de toutes ses prises de vues, en fait une œuvre d'art cinégraphique unique. Rita Jolivet, qui tient le rôle de Théodora, impératrice de Byzance, n'a pas l'autorité hautaine et calme de Betty Blythe. Elle n'a pas non plus — du moins elle n'en laisse rien paraître — son corps harmonieusement dévêtu. Elle plaît cependant par un visage expressif et une aisance gracieuse. Elle serait pleinement appréciée, il me semble, dans des comédies dramatiques modernes. Fenuccio Biancini est un empereur retors et sans scrupules. On conçoit qu'il finisse par ordonner l'exécution de Théodora. A. F. Rose. SUÈDE M J'ai déjà, dans les colonnes de Cinéa signalé l'importance que les Suédois attachent aux films commerciaux et industriels, et la prévoyance que l'Etat montre à cet égard. Grâce à l'apport personnel de M. Folke Holmberg, le représentant de la Svenska Film, en France, des films suédois de propagande ont été présentés à la Foire de Lyon, mois-ci. Cette idée coïncida d'une manière heureuse avec celle de la Chambre de Commerce Suédoise à Paris d'offrir un banquet aux personnalités administratives, industrielles et commerciales de Lyon. Ce banquet eut lieu le 9 mars. Il réunit une soixantaine de personnes de la ville de Lyon, et de la colonie suédoise à Paris. Le chef d'exportation de la Svenska Film, M. Skaar, ainsi que le représentant de la n son Gaumont, à Lyon y assistèrent également. Après le dîner qui ne fit point perdre la réputation de la bonne table à Lyon, tous les convives furent conduits dans la Salle du Conservatoire, où devait avoir lieu la représentation cinématographique. Le Directeur de la Chambre de Commerce Suédoise prononça d'abord un discours dans lequel il présenta son pays au point de vue géographique, intellectuel et commercial. Le premier film amena le public dans la belle capitale de la Suède, la Venise du Nord. On assista ensuite au voyage des bois à travers les fleuves et les rapides torrents jusqu'à la mer, où ils seront transformés dans des grandes scieries en planches et charpente. La très belle photographie provoqua de vifs applaudissements. Puis L'Hiver en Suède nous montra le charme et la beauté pittoresque d'un paysage neigeux. Le seul film industriel proprement dit de la soirée nous fit voir la fabrication des roulements à billes dans des mines et des usines de la Société S. K. F. Un film très intéressant et beaucoup applaudi. On a vu encore de la neige dans Sports d'Hiver en Suède. La présentation de trois garçons faisant du ski simplement vêtus d'une culotte de bain, souleva un certain étonnement même parmi les Scandinaves présents. La soirée finit par des vues de la côte occidentale de la Suède, ressemblant beaucoup à la Bretagne. Ture Dahlin.