Cinéa (1922)

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cinéa Hantise. La jeune fille qui, pour de l'argent dont profiteront ses proches, se marie contre son gré se rencontre plusieurs fois par jour sur les écrans. Aux scénaristes de tenter un renouvellement de ce thème par des précisions de caractères. M Marcel Dupont a fait épouser son héroïne par un Américain propriétaire de richesses pétrolifères ou pétrolières alors qu'elle aime un jeune sculpteur de talent. L'artiste se suicide — ou l'essaie — le jour du mariage; la jeune femme le voit étendu et le croit mort, elle en tombe si malade que son mari lui demeure étranger (style feuilleton). L'aventure se terminera pour le mieux, sauf pour l'homme qui demeure d'autant plus facilement étranger à sa femme qu'il n'est pas Français. Même, la sœur de celle-ci, maladive, épousera un autre Américain, charmant celui-là. Si ce film était un peu raccourci — il l'a peut-être été depuis sa présentation — il serait fort agréable. D'abord il est mis en scène par M. Jean Kemm qui sait son métier sur le bout du doigt et l'exerce avec goût. Ensuite, c'est bien joué. Les jolies jeunes filles sont relativement rares au cinéma français : Mlles Geneviève Félix et Dolly Davis doivent se compter parmi les plus charmantes. MM. Georges Lannes, Ford et leurs partenaires complètent un ensemble irréprochable. • La Ruse. Gerfaut est un fermier qui n'a jamais menti. Jacques, son fils, habite Paris et s'est marié malgré le refus du père qui ne sait pas cette décision. 11 va passer quelques jours chez ses parents en compagnie d'un couple composé de sa femme Marthe et d'un ami qui font semblant d'être mariés, mais demandent des chambres séparées. Jacques espère ainsi que sa femme fera la conquête du père Gerfaut qui, la nuit, surprend l'ami prés de la fenêtre de Marthe, insistant pour être introduit. Il croit que ces deux là sont mari et femme et se met à rire. Le lendemain, anniversaire du mariage des vieux. Le père apprend à Jacques ce qui s'est passé la nuit et même un peu plus. Il souffre. La mère persuade son mari de mentir pour sauver la tranquillité de leur enfant. L'ami est congédié. Il faut à une telle comédie une atmosphère paysanne et des interprètes qui donnent l'illusion de la vérité I Voilà ce qu'il faut, évidemment. Amie d'enfance. On s'appelle Jeannette, on est une jolie fille de ferme, si jolie même qu'on est représentée au cinéma par Mme Huguette Duflos. Or, Jeannette, filleule de Mme de Bernecourt est appelée à Paris par sa marraine et devient sa demoiselle de compagnie. Le fils Bernecourt, retour d'Afrique, ami d'enfance de Jeannette, présente SANDRA MILOWANOFF dans Parisette. à sa mère Mme Lauret avec qui il se fiance. Bientôt et à temps, nous saurons qu'il a tort de se fier à cette dame et qu'il devrait épouser Jeannette. Il l'épousera. Les scènes campagnardes sont très fraîches; quelques à-côtés comme la façon dont un clerc de notaire fait la cour à Jeannette sont amusants. Tout cela est gentillet et le scénario de M. Léonnec a été mis en valeur par M. Asselin, son metteur en scène. 11 n'y a rien à dire de nouveau sur la grâce et le charme de Mme Huguette Duflos. Mme Lise Nelly joue très naturellement et elle est très avenante. M. José Davert est un paysan caractéristique et M. Durand un typique jardinier. M. Lucien Dalsace, miss Cyprian Gilles et Mme de Brenne complètent un louable ensemble. Lucien Wahl. I DERRIÈRE L ÉCRAN: FRANCE 3& Pearl White, après un stage de quelques mois à Paris, où elle répète la prochaine revue du Casino de Paris, retournera en Amérique où elle a signé un contrat de trois ans avec Pathé Inc. • On annonce une Manon de Germaine Dulac, avec Denise Lorys. On annonce une Manon de Louis Delluc. On annonce d'autres Manon. Pour Le Courrier de Lyon, on parle de Roger Karl et André Nox. • France Dhélia est la vedette féminine de La Fille du garde-chasse que filme René Le Somptier. • Louis Mercanton et René Hervil commencent Sarati le Terrible en Algérie. • Canudo fonde le journal du Septième Art. • Léonce Perret prépare Kœnigsmark. • Quatre cents directeurs de cinématographes de Paris et des Départements représentant près de onze cents établissements, étaient réunis le mercredi 29 courant.au Palais des Fêtes, à l'occasion de l'Assemblée générale annuelle du Syndicat Français des Directeurs de Cinématographes. De nombreuses protestations se sont élevées de toutes parts; les délégués de banlieue et de province ont protesté énergiquement contre les taxes et supertaxes communales, qui, pour certains, atteignent jusqu'à 40 0/0 des recettes brutes. L'assemblée a été unanime à réclamer une démarche immédiate auprès de M. le Ministre des Finances et un ordre du jour a été voté par acclamations, demandant : 1" La suppression de la taxation spéciale imposée aux directeurs de cinématographes et provisoirement la révision immédiate des paliers progressifs actuellement imposés; 2° L'application immédiate d'un décret qui pourrait être pris par