Cinéa (1922)

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clnéa le film >ir plus succession " npression une soirée humaine du film); elle reste seule, désespérée, veut mourir; l'inévitable terre-neuve la sauve, l'épouse. Ainsi exposé, on voit tout ce que ce sujet contient de banal. Le roman de .Mrs Humphry Ward se préservait peut-être de ce danger tombe; il finit ainsi par n'; d'intérêt que eomn ■ images gracieuses ou i nantes (des allées de parc ; charmante; la nuit brumeuse dans un jardin public; la jeune fille inerie sur le banc où la pauvresse la secourt...) et surtout comme défilé de toutes les expressions qu'Elsie Ferguson peut faire rendre à son son corps si jeune de silhouette et d'allure, à son visage si parlant, si émouvant, tour à tour tendre et spirituel, passionné, reflétant une distinction si vraie, si étrangère à la convention théâtrale. Mais ce plaisir ne fait pas excuser la pauvreté de la donnée et l'accentue même cruellement. Ce qui l'accentue plus encore, c'est les sous-titres I Jadis, les sous-titres étaient rédigés, entre deux courses, par le trotteur du bureau qui, timidement, griffonnait en style télégraphique les quelques indications qu'il jugeait indispensables à la compréhension du film. L'abondance des fautes d'orthographe suscita des plaintes ; les éditeurs crurent bien faire en chargeant de ce travail des littérateurs inédits ou des dramaturges injoués. Ce qu'ils en mettent I Le texte en déborde On regarde Elsie Ferguson dont les yeux, dont les lèvres expriment tout ce que peut ressentir une femme qui aime et méprise celui qu'elle aime : aussitôt, l'image est coupée par une phrase prétentieuse où le même sentiment est décrit de la manière la plus banale. L'écran s'obombred une nuit profonde, piquée çà et lu de la clarté diffuse jetée parles réverbères et où l'on voit vaguer l'ombre blanche de la désespérée : le ELSIE FERGl SON el l>\\ïl> l'uwi-ll dans L PoidsdaPau sous-titre nous apprend que « la jeune fille erre dans la nuit » : grand merci, nous nous en doutions. Les solecismes mondains et grammaticaux alternent avec les fautes d'ortho graphe; on parle de dilemnea, on emploie le verbe profiter selon les modalités les plus bruxelloises ; le héros s'écrie : « Que m'importe les conventions ? » Les coupures les plus gauches .sont marquées par d< mules telles que : « huit mois ; «deux mois après ». (J'ai d'ailleurs le sentiment que le lettreur américain a sa part de responsabilité). I liste sujet auquel on revient toujours : le sous-titre est un A I mente qui diminuent le cinéma; U remède est simple : modestie, sa briété, correction Le mellleti : titre est semblable à l'homme que Brummel déclarait être le mieux habillé . il paSSC .-ans qu'on le remarque. 1 .1 I I La Vérité M. Henrj Roussel! qui, dans i ,-., </(.s ootléu, dotes dôme», soutenait une thèse en exilant le pi. elle et en Illustrant son Rlm de tableaux opportuns, émouvants el caractéristiques, revient au drame un peu théâtral avec La Vérité, i ne parti» nou\ eau lilm parait d'abord une affabulation s la Bei a»