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HARRY BAUR . la création puissante d'Arcade Dimitrie i Natcbalo, s'ajoute a une série incompar m et a un effort intellectuel de cinéphile.
itcli Korozine,
; SPECTACLES \
Natchalo. Quel beau deuxième acte! ( )n se voit entraîné par un moment
dramatique où l'idée rejoint la pasBion pour un débat exceptionnel et poignant: on «eut aux auteurs une destinée de traiter des choses de l'esprit et on entend une langue où
celles-ci trouvent leur expression stricte, en la laissant limpide et accessible.
Les mémoires, malgré l'insuffisance ilen trois acteurs qui représentaient la famille française parmi ces Russes, garderont le retentissement de ce conflit.
El puis, si Carpentier 3 joue bien, hj Henry-Roger y fait éclater ces dons qu'on disait déjà prometteurs d'une brillante carrière, «i Harry-Baur j reste le comédien tourmenté et vlo lent qu'il est, .m cerveau puissant, ;m\ moyens personnels et naisissants, «i tout cela, et le décor, et le
teste, et l'excellent plein ici' a. t . . , 181
déjà d'une grande qualité, il tant dire
quelle artiste supérieure, unique et complète y est Eve Francis II faut, et je peux dire cela, et ici, car mon émotion ne faisait que participer de l'émotion de cette salle quasi populaire, un soir de samedi, devant qui Eve Francis, souple, belle, femme incomparablement, fit entendre des accents humains (cœur et cerveau) encore inouïs du grand public. S'il la connaissait et si nous connaissions l'interprète de Claudel, c'est, je crois, une des premières fois pourtant qu'elle put, sans se limiter, être totalement elle-même, dans un contact direct avec la foule, où les éléments les plus opposés se mêlaient dans l'enthousiasme.
On a peu goûté le dernier acte de Natchalo. Je ne le crois pas réussi, mais je le crois d'une formule dramatique féconde. Le conflit, au théâtre, doit-il toujours surgir entre les personnages, ou ne peut-il pas naître aussi dans l'âme des spectateurs par le moyen de rapprochements â eux proposés, dans des dialogues, des tableaux où l'action n'est plus? Sans doute alors la composition est-elle plus malaisée Le prologue lui-même en manque et nous montre un aspect bien romantique de Daïcha.
On en revient au Deux, et surtout à sa seconde moitié.
• La Dernière nuit de Don
Juan
Déjà, les placarda de la Porte
Saint-Martin en sont vents ; mais on
peut encore parler d'elle, sinon même
mieux à propos; puisque aussi bien cette œuvre, autant littéraire que seénique, et plus scénique que dramatique, déborde Un peu îles limites d'un plateau, se sent à l'aise dans un
livre et. partant, est moins passagère.
La mise en scène en tut luxueuse ei décevante et l'interprétation. i>écors d'opérette, costumes arrachés
aux feuilles de la Vie Parisienne.
sans époque ni *t\ le. ou le Louis W Intempestif de l'un frôle le convenu molléresque de l'autre et le Domerguisme du reste... Distribution ou les in mimes sont Insuffisants, les femmes
médiocres, ou seules se détachent :
Marguerite Moréno pour sa v<u\ simple, bien conduite, et Calmsttei
pour ce qu'il prend dans une appariimn .1 dix vers de rôle le prétexte d'être ridicule et mauvais acteur