Cinéa (1922)

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clnéa deaux. Les Roquevillard sont d'honnêtes gens, depuis toujours. Le plus jeune, clerc de notaire, est l'amant de la femme de son patron, avec qui il fuit. Il part aussi avec de l'argent qu'il a pris dans le coffre-fort du notaire, c'est la dot de la dame. A son retour, après des remords, il est prié par son père de se rendre à la prison et Roquevillard, avocat, défend son fils. M. J. Duvivier nous a épargné la Cour d'assises, nous avons vu, pendant la plaidoirie, le défenseur, seul, et ce fut bien. Les ancêtres réapparaissant dans la montagne ont dicté une conduite à Me Roquevillard qui est interprété par M. Desjardins, magistral : un grand acteur, celui-là et qui se renouvelle. M. Van Daële, dans le rôle du notaire, est parfait aussi. Mme Jeanne Desclos joue avec talent le rôle de la notairesse amoureuse et l'ensemble se complète dignement grâce à MM. Melchior (le jeune Roquevillard), Alcover et Maillard. La thèse du solidarisme familial est défendue par l'action même, certes, mais les aphorismes et les conseils ne manquent pas dans le texte. Ce n'est pas un défaut rare, au cinéma, que la longueur ou son apparence. Ici encore, on voudrait un peu plus — à peine — de rapidité. Lucikn Wahl. Les Signes de l'Amour. Le seul spectacle de Constance Talmadge, de ses mouvements souples, de son visage gracieux, de sou rire, est une joie à laquelle la donnée un peu trop vaudevillesque d'un lilm Comique bâti selon des formules connues n'ajoute pas grand'chose. L'appel à la couleur, pour montrer la rougeur révélatrice de l'amour, est un parti amusant; j'ai songé, en le voyant, aux suggestions judicieuses et piquantes de M. J.-F. Laglenne et à la possibilité de monochromiea autres que blanches et noires, où la couleur prendrait un sens non imitatif, mais symbolique. • Un beuujoueur. Une action banale et compliquée où, toutes les cinq minutes, est introduit un nouveau personnage, mais traitée de manière ingénieuse et dénotant un sens exact de la photogénie. A ce point de vue, il faut noter la scène à cinq personnages : l'amant, la femme, le rival, le visiteur et le gramophone. Tout est expressif: Le dos de Lionel Belmore, les ongles nerveusement déchiquetés cit. Doris l'iiwn (le geste de se ronger les ongles, pas très intéressant en luimême, prend une certaine valeur \\ Il I IAM FARNUM ientôl dans Le Triompbi à chez fe ho . le apho dit vient d'annoncer qu'i lui casser la figure), le visage ravagé .1 \ Icleux de James Mason (qui |oue un rôle assez vivani .i> coquin ca pable d'un i><>n mouvement), l'air ahuri et gêné de Will Rogere, l'air Indifférent du gramophone qui conti nue à moudre leehimmj accuaateui (encore un geste qui ne prend d'inté rêt qu> grâce au sujet). Will Rogera Interprète parfaitt ment son personnage; main K pei aonnage n'eat, ni trèa vivant, ni trèa prenant . et ce ne * rlamea sentencieux que lui pis U l'auteur (ou l'adaptateur) qui le teront davantage vouloli Le jeune .1 1 1 ii Rogera eat trèa bon acteur, corn mence à savoir se servir d'un laaao (on sait que «<>" père e*t nn jet. m de larlai de prenait ra fort a) et la rea temblance des deux interprètes donne un caractt ra vh int p\ charmant .'» la •cène ilu début dana la chambn d'hôtel. Cttona encore lrèn< bonne dans un • aie si mnath i>. al