We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.
Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.
cinéa
Blancs et Noirs
Etrange! Etrange! Etrange!
Le Figaro pose aux cinéastes les questions suivantes, évidemment trop sensationnelles pour qu'on ose leur répondre :
« Une personne peut-elle avoir sur une autre une influence telle que, par sa seule volonté, elle puisse lui faire accomplir tel ou tel acte, lui suggérer telle ou telle pensée, au point de se substituer à elle?
« Y a-t-il des exemples scientifiques contrôlés? En connaissez-vous?
« En tous cas, ne voyez-vous pas là pour le cinéma un champ nouveau d'action et de sujet pour arriver à des films plus originaux et moins banals que ceux qu'on nous propose à l'ordinaire?
« Pour matérialiser à nos yeux cette suggestion psychique, le cinéma est placé, en effet, mieux que n'importe quel moyen de réalisation avec ses procédés techniques de surimpression. »
..Dans un cadre, au musée du cinéma, ça fera joliment bien... •
Est-ce une loi?
Il est évident que, deux sœur» ou deux frères, s'ils se ressemblent par le visage, ont souvent le caractère le plus opposé.
Ainsi, les deux Talmadge. Autant Norma, la sensuelle, est profondément aimante et pathétique, autant «a sœur, Constance, est vive et fraîche.
Il en est de même des deux Gish.
Lilian, qui fut le pauvre Lys brisé, nous apparaît souffreteuse, craintive, torturée. Dorothy, par contre, fait le diable à quatre; gamine et emportée, elle force le spectateur à dire d'elle : « Quel enfant terrible! » •
« Ken .Ions à César... »
On accuse les directeurs des cinémas parisiens de laisser prendre aux épisodes une trop grande place dans leurs programmes. Rectifions.
Il y a un cinéma, tout prés de la place Clichy, qui, lui, juge bon, el ceci depuis près d'un an, de passer l'épisode en lin de séance. C'esl parfait.
Le spectateur a est pas ainsi obligé,
s'il vient applaudir de bons tilms. de
s'empoisonner le regard.
Il reste, ou il s'en va.
Je me dois de dire que la salle se vide d'un tiers chaque soir. •
Les conilits entre cinéastes, pour l'adaptation d'oeuvres célèbres, se multiplient. L'autre jour, on racontait à la Mutualité qu'un différend s'était élevé entre M. Louis Eeuillade, qui a l'intention de tourner un film en 12 épisodes sur le lia maya na, et M. René Navarre, qui prétend posséder, en vertu d'un arrangement avec l'auteur, l'exclusivité de cette œuvre. Entre nous cela paraît bien peu vraisemblable. •
Ceci se passait dans ce grand hôtel des Champs-Elysées, où l'on est accoutumé à prendre le thé, en musique.
A une table retirée, on semait l'humour à pleines lèvres ; Les r 8e roulaient grassement Quelques Russes y étaient attablés, entre autres, un déjà célèbre régisseur de cette troupe appelée d'un nom d'oiseau.
Soudain, un murmure m'avertit d'une entrée importante. Cette blonde et svelte jeune artiste, trop cartepostalisée peut-être, entra effectivement, douillette dans sa fourrure, et vint rejoindre ce quelconque jeune premier de (ilms à épisodes. Cinq minutes ne s'étaient pas écoulées, qu'une non moins sensationnelle entrée se produisit. Ce sec et terrible homme, musclé comme un chat, hàlé comme un marin, et qu'on gratifia d'une gueule d'Espad a entra, accompagné de cette
femme assez fatale, aux yeux pas trop gentils.
Tout s'apaisa bientôt, les curiosités étaient satisfaites.
Soudain, parmi les tonitruantes du
jazz, un long « Ooooooob ! » se prolongea dans des centaines de bouches. I. électricité venait de a éteindre brusquemenl
Tandis qu'on cherchait la cause «.l i ce manque de lumière, le Russe jovial rassura son entourage. i>e sa lune épanouie, il cligna malignement de l'œil vers les autres et eut ce mot charmant : « Qu'à cela ne tienne a\ ec cette pluie d'étoiles '
Ide que
>deste
elle
l'h.s bl
décrit
« je suis, dit-elle...
Bile hésite *. Inématiquc ? Photo génlque ? Elle se décide :
, je suis cynégétique
ATELIER
24, Rue Caumartin
PARIS
Tél. : Cutenberg 07-82
TIRAGE, REPRODUCTION AGRANDISSEMENTS
RETOUCHES
ILLUSTRATIONS Etc. des CLICHÉS et PHOTOS de toute la production française
ATELIER DE POSE
PORTRAITS, SCENES ÉTUDES DE VISAGE
ET D'ATTITUDES
Affiches a a Publicité
Le plus sûr collaborateur a a du Cinéaste a a
Aller -y de la part de
CINÉA
et ilf tOUS les f<ens de #oùt