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rares t;»lonts acrobatiques. Joué par loin Mix.
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Destructeur de foyers.
Un mari néglige sa femme. Un autre cherche à la consoler. Sujet nouveau comme on voit, et traitement à peu près aussi nouveau. Viviane Rich a de jolies robe».
L. L. • PATHÉ Le Beau Chariot.
Une réédition d'opportunité incertaine.
• Tempêtes (!> juin).
Une œuvre d'artiste, parce que M. Boudrioz L'a marquée d'un sceau personnel. Interprétation remarquablement compréhensiveavec M.Mosjoukine, Mme Lissenko.M. Ch. Vanel, le petit de Baer. L. W.
SUPER FILM Le Maître de Forges.
Réédition d'un film connu où Pina Menichelli est dramatique autant qu'exorbitée. Des sous-titres ont été rapprochés du français. • GliORGES PETIT Une mère.
Suite du défilé des films de Pauline Frederick. Ils ont l'avantage qu'on y voit Pauline Frederick.
VITAGRAPfl Cousin, cousine.
Gentille historiette jouée par Alice Joyce, qui n'a pas tout à fait le phjrsique du rôle.
• PARAMOUNT Les Ruses de l'amour.
Histoire amusante, un peu longue et très bien photographiée, où apparaît Claire Windsor — une de celles qui auraient pu être Mrs. Chaplin. L. L. • ERKA Une Idylle dans la tourmente.
Banale histoire d'amour que l'on a voulu rendre pittoresque en la faisant se dérouler sous une révolution bolchevique qui parait bien fantaisiste (comme le reste du film). Géraldine Farrar reste une bien belle artiste.
PHOCEA Ame hindoue.
Sessue Hayakawa est docteur hindou dans ce film où ses qualités demeurent, mais qui ne brille pas particulièrement. L. W.
FILMS LEGRAND La Olorieuse aventure.
Ce premier grand film en couleurs naturelles abonde en utiles indications. On y remarque des qualités et, à éviter plus tard, des défauts criants. Le scénario, dramatique vers la fin, permet un déploiement de costumes polychromes, souvent un peu crus. L'incendie de Londres cause des tumultes intéressants. Somme toute, cette peinture animée rappelle souvent des toiles plus que de la vie réelle. La Glorieuse Aventure présente un intérêt pour ce qu'elle promet et pour ce qu'elle innove.
L. W. • HARRY Un cas de divorce.
Un vaudeville sans éclat, mais très bien joué dans des décors photographiés avec goût. L. W.
• La Petite marchande de
fleurs de Piccadilly.
Combien de films on lance qui ne valent pas celui-là, où l'humour et la sensibilité se côtoient sans arrêt, et miss Betty Balfour est une artiste que nous n'oublierons pas.
L. W.
m
Palinodie . - Après avoir vu diverses photographies du Don Juan et Faust de M. Marcel L'Herbier, j'étais resté sous l'impression que l'auteur de Rose France, je ne voudrais pas dire caligarisait, mais flirtait avec le caligarisme. De manière aussi vive que courtoise, M. Marcel L'Herbier se défend de l'imputation, m'indique que j'ai interprété inexactement ces photographies, et affirme sa ferme intention de rester dans les voies du cinéma et d'admettre seulement les déformations intérieures, d'ordre optique et non décoratif.
Je suis extrêmement heureux de m'être trompé et de pouvoir le reconnaître. M. Marcel L'Herbier connaît assez les royaumes de l'écran, nous y a fait faire d'assez belles promenades pour n'avoir pas besoin de s'égarer dans le domaine restreint du caligarisme. L. L.
LECTURES \
La Gazette des Tribunaux résume en ces termes un procès récemment jugé par la 3* chambre du Tribunal civil de la Seine :
Le respect de la propriété du nom de Fauteur s'impose à toute entreprise cinématographique, comme à tout éditeur, à tout directeur de théâtre, à tout entrepreneur de spectacles. Le nom de l'auteur est, en principe, inaliénable, et il faudrait des stipulations formelles et expresses pour que l'entrepreneur cinématographique ait le droitdele supprimer. Spécialement, l'obligation pour l'entrepreneur cinématographique de désigner l'auteur du scénario, s'impose d'autant plus, lorsqu'il a signé un contrat ne prêtant à aucune ambiguïté. La même obligation existe pour le metteur en scène, alors qu'il est formellement reconnu par celui-ci qu'il n'est pas le seul et véritable auteur du film dont s'agit.
Vainement objecterait-on que l'entrepreneur et le metteur en scène ne seraient tenus de faire figurer le nom de l'auteur que sur le film lui-même et non sur les programmes, affiches et réclames, la commune intention des parties ayant été de comprendre, dans le mot « film », non seulement l'écran, mais la publicité.
L'entrepreneur cinématographique commet une lourde faute en ne donnant pas à ses préposés les instructions nécessaires pour mettre fin à leurs procédés abusifs. Et le metteur en scène, en ne protestant pas contre la mention de son nom seul, et contre la paternité abusive qui lui est ainsi attribuée, et en s'attribuant personnellement le mérite d'une œuvre qui est due à une collaboration, encourt également une grave responsabilité.
De M. Etienne Bricon {Gaulois).
On ne saurait comparer Fatty et Molière. C'est un parallèle dont Plutarque, malgré l'habitude qu'il en eût, ne serait sorti qu'avec peine. Mais ne craignons pas d'affirmer, au mépris des bruits qui courent, que l'un ne tuera pas l'autre. Le cinéma peut lutter avec le théâtre d'aventures — jusqu'à l'anéantir — parla rapidité de ses moyens, par la volu