Cinéa (1922)

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Icinéa ù'iHTï Q'SlUiVAN \ WESLEY BARRY dans Grain de Soi riche que celle, analogue, que nous montra Pour l'humanité. Elle jette dans l'ombre l'interprétation, pourtant juste et mesurée de Francelia Billington et de Sam de Grasse. Celle de T. H. Gibson Cowland (le guide Sepp) nous frappe parce qu'au premier abord on croit que c'est M. Jean Richepin qui s est chargé du rôle. Egalement poussées, mais dans une juste mesure, les figures amusantes des deux jeunes mariés (la le femme est Valérie Germonprez, aujourd'hui Mrs Von Stroheim. La reconstitution des villages et des paysages de montagnes est réussie. J'ignore s'il eût été facile de trouver aux Etats-Unis des formais rappelant les caractéristiques dolomites; tel quel, l'effet est suffit. Quant au village, quant a l'anberge, ils sont exacts — plus îxacts : aucun îles objets qui peuvent en affirmer l'authenticité n'y manque — et c'est en cela que le décorateur s'éloigne de la vie, qui n'en donne point tant, niais présente le détail auquel nul cinéaste n'aurait peut être BOngé, et grâce auquel nous savons que « c'est cela ». • Grain de son Quand Flaubert eûl raconté] la îort d'Emma Bovarj . il consen a ans la bouche, pendant plusieurs mrs, un goût d'arsenic; qui cloute que Griffith n'ait frissonné avec Annie Moore, sous les tempêtes de neige de la Nouvelle Angleterre? Par contre, je suis bien rassuré quant à l'auteur de Grain de son. Il a, visiblement, cherché à entasser des données à effet — enfant turbulent, mais tendre et aimant bien sa mère bande de gosses se battant par les rues — juge incorruptible prêt à sacrifier à l'accomplissement de son devoir, la vie de son enfant — chinois sadique et vindicatif — pendule à découper, imité d Edgar Poe — jeune fdle attachée sur une table, cependant que la lame tranchante se balance en descendant — hydroplanes poursuivant un vapeur de contrebande, etc. Le tout relié par un scénario invraisemblable, assez bien traité d'ailleurs en photographie, mais sans aucune de ces trouvailles qui, dans un Griffith, ne sont pas seulement habileté technique, procèdent d'une inspiration qui n'est certes pas donnée à tous. Si le metteur en scène avait pris au sérieux son pendule, il nous l'aurait fait prendre au sérieux. Le jeune Wesley Barry, qui interprète le ré>le de l'enfant prodige, possède un type intéressant, et joue de manière juste et vivante. 11 scia certainement excellent dans le Penrod qu'il vient de tourner d'après les histoires de Booth Tarkington. • Une femme passa. Comédie aimable où il y a, en doses pondérées, de l'obsen ation, de la fantaisie, de l'ironie bourgeoise, du sentiment, et un filet d'amertume. Le thème connu de '.'étoile que le